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Des Ailes aux Nuages

15 novembre 2013

Moustiers Sainte-Marie - Alpes de Haute Provence (04)

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Blottie contre un escarpement rocheux à 634 mètres d'altitude, Moustiers est souvent comparée à une crèche avec son étoile suspendue dans le vide, et fait partie des plus beaux villages de France et du Parc Naturel régional du Verdon.

Moustiers-Sainte-Marie est une commune française située dans le Département des Alpes de Haute Provence (04).

Le Moyen Âge :

Vers l'an 300 : La cité romaine de Rietz devient évêché et prend le nom de Moustiers (du latin Monasterium),

Des moines venus des Îles de Lerins (archipel français situé dans la baie de Cannes) pour évangéliser la contrée élisent domicile dans les grottes de tuf de Saint-Maurin, à proximité de la cité, aidés des paysans, ils défrichent les terrains, et créent la première communauté, des sanctuaires troglodytiques sont crées, mais sont plusieurs fois attaqués et pillés, par les Francs, les wisigoths et les Sarrasins au IXème siècle. 

1052 : Un chapitre de chanoines y est fondé, et perdure jusqu’aux dons de toutes les églises de Moustiers et de la vallée à l'abbaye de Lérins en 1097.

XI et XIIème siècles : Le monastère se partage les droits seigneuriaux avec l'abbaye de Lérins, avant que le bourg rejoigne le domaine des Comtes de Provence.

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XIIIème siècle : Le Comte de Provence accorde un consultat aux habitants, et installe le siège d’une baillie à Moustiers en 1300.

En 1305 : Une petite communauté juive s'établie à Moustiers (soit une cinquantaine d'habitants environ). La présence de cette communauté, d'un marché important, sont des indices montrant qu'à cette époque, Moustiers est une petite capitale régionale.

En 1312 : Guillaume de Moustiers-Gaubert, Seigneur de Ventavon, donne une procuration à son fils, le damoiseau Bertrand, pour vendre sa part de Moustiers au roi Robert. La famille des Moustiers-Gaubert est une des familles nobles les plus vieilles de Provence. J.-P. Poly signale qu'au XIème siècle, elle figure parmi les plus anciennes familles de propriétaires laïcs dont les possessions est situées dans la région du Verdon.

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- La Reine Jeanne 1ère de Naples, Comtesse de Provence -

assassinée sur l'ordre de son cousin Charles, Duc de Duras

(née vers 1326 - 1382)

 

 

La mort de la Reine Jeanne 1ère de Naples et Comtesse de Provence, ouvre une crise de succession à la tête du Comté de Provence, les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras, Roi de Naples contre le Duc Louis 1er d'Anjou (fils adoptif de Jeanne). 

En Avril 1386 : La communauté de Moustiers se rallie au parti angevin après la mort du Duc et des négociations avec la régente Marie de Blois. Celle-ci accorde à la communauté le rattachement au domaine royal, ce qui signifie relever d’un autre régime légal et fiscal.

De 1442 à 1471 : Après la guerre de 100 ans et une fois la sécurité revenue, plusieurs familles venues de Sausses s'installent à Moustiers afin de repeupler la communauté.

*

Du XVIe au XVIIIe siècle :

En 1540 : La baillie est érigée en viguerie en même temps que toutes celles de Provence ; elle est aussi d’une foire jusqu’à la Révolution. Le bourg connaît une grande renommée aux XVIIe et XVIIIe siècles grâce à ses faïences.

En 1668 : Un religieux, venu de Faênza (Italie), confie à un potier de la ville, Pierre Clérissy, le secret du bel émail blanc laiteux (faïence stannifère) qui va assurer avec le bleu dit « de Moustiers » la réputation des faïences locales.

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Louis XIV qui a ordonné la fonte de la vaisselle d'or et d'argent pour renflouer le trésor royal, souhaite une vaisselle suffisamment raffinée et distinguée digne d'être posée sur les tables seigneuriales et princières , fait acquérir à la faïence de Moustiers une notoriété de premier ordre dans les cours d'Europe.

À la fin du XVIIIe s : Douze ateliers tournent à plein régime. 

En 1788 : Moustiers est un des rares bourgs de Haute-Provence à accueillir une loge maçonnique avant la Révolution, nommée Les Indissolubles et affiliée à la Grande loge provinciale.

*

Révolution française : 

La nouvelle de la prise de la Bastille est accueillie favorablement, cet événement annonçant la fin de l’arbitraire royal et, peut-être, des changements plus profonds dans l’organisation de la France. Immédiatement après l’arrivée de la nouvelle, un grand phénomène de peur collective s’empare de la France. Des rumeurs de troupes de plusieurs milliers d’hommes en armes, soldés par les aristocrates et dévastant tout sur leur passage, se propagent à grande vitesse et provoquent la panique. On sonne le tocsin, on s’arme, on envoie des messages aux villages voisins pour se renseigner, ce qui propage la peur. Les solidarités se créent ainsi ; les milices formées à cette occasion constituent la base des bataillons de la Garde Nationale. Cette Grande Peur, venant de Digne et appartenant au courant de la « peur du Mâconnais », atteint Moustiers et sa région le 31 juillet 1789 avant de s’éteindre.

Le prieuré Saint-Jean, qui appartenait à l’abbaye Saint-Victor, est vendu comme bien national.

Une société patriotique y est rapidement créée : elle fait partie des 21 premières créées dans les Basses-Alpes, avant juin 1792. Le 5 frimaire an III, le représentant en mission Gautier épure la société.

*

Époque contemporaine :

Le 02 décembre 1851 : Le coup d'Etat du commis par Louis Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 14 habitants de Moustiers-Sainte-Marie sont traduits devant la commission mixte, la majorité étant condamnés à la déportation en Algérie.

*

En 1873 : Le dernier four à faïence s'éteint, La nouvelle mode de la porcelaine et de la faïence fine anglaise met fin à la fabrication des très belles pièces produites à Moustiers et qui ont fait sa renommée dans les cours d'Europe aux XVIIème et XVIIIème siècles.

 

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  - Marcel Joannau dit Marcel Provence -

(1892-1951)

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Jusqu’au milieu du XXe siècle : la vigne est cultivée à Moustiers Sainte-Marie sur plusieurs dizaines d’hectares, le vin est destiné à l’autoconsommation et à la vente sur les marchés locaux. Aujourd'hui, cette culture est  abandonnée.

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- Le Riou -

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L'église Notre-Dame qui fut à l'origine la chapelle d'un monastère important, est constituée d'un ancien cloché lombard à la structure bien étrange. Cette tour carrée haute de 22 m est composée de quatre étages de baies romanes.

Datant de 1447, elle fait partie des quatre clochers mouvants recensés en Europe, construits avec tant d'habileté qu'ils bougeaient en même temps que les cloches. Pendant longtemps, on crut à une défaillance de la construction ce qui entraîna un renforcement des murs pour l'immobiliser.

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Le coeur de l'église renferme un sarcophage du IVème siècle en marbre blanc servant aujourd'hui d'autel. 

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La deuxième église, Notre-Dame-de-Beauvoir  est située dans l'échancrure où coule le torrent du Riou, elle est un important centre de pélerinage. Perchée dans les grottes de Tuf, à l'endroit où s'installèrent les premiers moines, elle offre un point de vue incomparable sur toute la vallée mais il faut gravir... les 365 marches.

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Une étrange étoile dorée est suspendue à 250 m au-dessus du vide grâce à une chaîne tendue entre deux montagnes.

La légende raconte, qu'elle aurait été placée là au XIIème Siècle, en ex-voto par le Chevalier Blacas pour remercier dieu d'être revenu vivant des croisades.

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Dans mes valises : Pour ma part, j'ai craqué pour un petit chat en faïence (presse papier), inspiré du chat de l'artiste, on peut le trouver à "Art Provençal - Le Cloître" près de l'église - 

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Les + :    Un adorable village qui mérite bien son titre d'un des plus beaux villages de France,

                Il est très agréable de flâner dans les ruelles, de se laisser aller à choisir une faïence...

                Ne partez pas sans avoir dégusté une glace à la lavande !

Les - :     Il faut être très patient pour trouver à se garer.

                La village était envahi de mouches à cause de la chaleur.

Regret :  Cet après-midi là il faisait très chaud, je n'ai pas eu le courage de monter à la 2ème église, d'où le panorama paraissait magnifique.


* * * * * Bises Aile * * * * *

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11 novembre 2013

Les Gorges du Verdon - Var (83) / Alpes de Haute Provence (04)

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Pendant la période du Trias, la Provence s’affaisse et la mer la recouvre, déposant d’épaisses couches de calcaires divers. Pendant la période Jurassique, la Provence est recouverte d’une mer chaude et peu profonde, facilitant la multiplication des coraux. Au Crétacé, la Basse Provence se rehausse et la mer atteint l’emplacement actuel des Alpes. L’ère Tertiaire voit l’édification des Alpes. La fracture des calcaires jurassiques façonne les reliefs et les vallées. C’est à cette époque que le Verdon trace son cours. Au Quaternaire, les glaciations transforment les cours d’eau et les lacs en redoutables fleuves de glace, qui modèlent les reliefs en taillant et striant le paysage. À la fin de ces glaciations, les eaux des rivières continuent leur érosion et notamment, le Verdon, en creusant son lit dans les sédiments calcaires coralliens accumulés au secondaire, avec un débit d’eaux tumultueuses avoisinant 2 000 à 3 000 mètres cubes par seconde.

Le site est devenu un site naturel protégé depuis le 7 mai 1990. 

 

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A certains endroits on aurait envie de mettre des étais ...

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Pourvu que nous ne croisions personne à ce moment là...

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Comme il doit être génial d'être un oiseau dans pareil paysage ...

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Les Gorges du Verdon constituent sur une bonne distance, la frontière entre les départements du Var au sud et les Alpes-de-Haute-Provence au Nord, dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Cette région, entre Castellane et le Lac de Sainte-Croix, s’appelle les Gorges de Verdon. Elle se divise en trois parties distinctes :

                              - les Prégorges qui vont de Castellane à Pont de Soleils,

                              - les Gorges qui vont de Pont de Soleils à l’Imbut,

                              - le Canyon qui va de l’Imbut au Pont de Galetas.

Les Gorges du Verdon sont étroites et profondes : de 250 à 700 mètres de profondeur, pour 6 à 100 mètres de large au niveau de la rivière du Verdon, et 200 à 1500 mètres d’un versant à l’autre au sommet des gorges.

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Sur une terrasse, un attroupement.

Nous nous penchons pour voir ce qui suscite autant d'intérêt ....

Un grimpeur ! Minuscule petit bonhomme sur cette roche à pic !

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Courageux quand même !

J'en ai eu le vertige rien que de le prendre en photo ;0)

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J'ai le vertige...

Pas besoin de dire à Flo "fait un sourire"

Me voir accrochée à la rambarde suffit ;O)

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Par endroits la pierre lisse, brille au soleil ...

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Un embouteillage dans la descente,

me permet d'admirer une petite source qui coule comme une douche naturelle...

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Le grand bleu ...

*

Le Verdon prend sa source tout près du col d'Allos, dans le massif des Trois Evêchés (2819 m). Il va se jeter dans la Durance, près de Vinon-sur-Verdon après avoir parcouru près de 175 kilomètres. Son parcours le plus intéressant se trouve entre Castellane et le Pont du Galetas, sur le lac de Sainte-Croix. Ce lac était il y a quelques dizaines d’années la grande plaine des Salles-sur-Verdon, avant la mise en eaux du lac artificiel créé par l’édification du barrage de Sainte-Croix. Lors de la montée des eaux en 1973, le vieux village des Salles a été évacué (de force), détruit et noyé. Son église a été dynamitée, tout comme le village, qui est reconstruit plus haut et plus moderne, au grand dam de ses habitants. C’est maintenant le plus jeune village de France.

(Source : Site Les Gorges du Verdon > ici < )


 Les + :    Un paysage à couper le souffle,

               Des terrasses tout au long du chemin offrent des points de vue étonnants,

           Plusieurs parcours sur le Verdon, de durées différentes, peuvent être proposés en canoë/Kayas ou rafting (crème solaire et chapeau fortement conseillés).

Les - :    Dommage, beaucoup de Camping-cars s'installent à plusieurs d'affilée sur les terrasses sortant les stores, les tables, les chaises pour déjeuner aux heures d'affluence, rendant les haltes impossibles.


 * * * * * Bises, Aile * * * * *

8 novembre 2013

Convoi exceptionnel ...

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* * * * * Bises Aile * * * * *

5 novembre 2013

L'abbaye du Thoronet - Var (83)

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A l'aube du XIIème siècle, l'ordre monastique clunisien atteint son apogée et affiche puissance, gloire et richesse.

Un moine Robert de Molesme, réagit et décide de revenir  à la règle stricte de Saint Benoît, rédigée vers 534, qui prône l'humilité, l'obéissance, la pauvreté et le juste équilibre entre le travail manuel et la prière.

En 1098, il fonde le monastère de Cîteaux, près de Dijon, qui donne son nom au nouvel ordre.

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- Ci-dessus la maquette présentée dans la salle des pressoirs -

A partir de 1109, Etienne Harding codifie la règle cistercienne.

Entre 1113 et 1115, Cîteaux fonde les quatre premières de ses "filles" : La Ferté, Pontigny, Morimond et Clairvaux. Sous l'abbatiat de Bernard, de 1115 à 1153  qui réaffirme avec vigueur la règle de Saint Benoît, Clairvaux devient le centre de l'ordre cistercien qui essaime à travers toute l'Europe. Fustigeant viollemment l'apparat de Cluny, Bernard de Clairvaux trace la voie de la rigueur et du dénuement. Seuls le travail et la prière doivent animer les cisterciens, alors dénommés les "moines blancs". En 1153, à la mort de Saint Bernard, Clairvaux compte plus de 160 moines, tandis que la nouvelle famille cistercienne dénombre près de 350 abbayes.

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*

L'abbaye du Thoronet exprime l'essence même de l'art cistercien fait de dénuement extrême.

Simplicité géométrique des volumes, pureté des lignes, ombres et lumière, beauté de la pierre caractérisent son architecture.

Autour du cloître, s'ordonne les espaces de la vie spirituelle et quotidienne des moines : Salle du chapitre, parloir, réfectoire, dortoir... L'église, lieu de la prière exprimée par le chant, est dotée d'une acoustique exceptionnelle.

Elle est classée aux Monuments Historiques depui 1840.

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Dans une des salles, un film retrace l'histoire de l'abbaye.

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- Le lavabo cistercien -

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- Le Cloître -

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Le cellier se présente actuellement sous la forme d’une longue pièce rectangulaire Au xvie siècle le cellier est transformé en cave à vin. Il reste actuellement des pressoirs de cette époque.

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Le bâtiment des convers, le cellier et la grange témoignent de l'activité domestique et économique.

(Texte avec l'aide du dépliant touristique et Wikipédia).

Le Site officiel de l'Abbaye c'est  > ici <


Juste à côté de l'Abbaye, une bonne adresse Le Domaine La Manuelle Sainte Croix, le rosé et le muscat y sont divins...

Cliquez sur l'image pour avoir les coordonnées :

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 * * * * * A bientôt pour une nouvelle promenade, bises, Aile * * * * *

3 novembre 2013

La Gardianne de taureau ...

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Une bonne adresse sur Cabasse, pour déguster de la cuisine de terroir.

Accueil très chaleureux !


Mais si vous désirez cuisiner la Gardianne à la maison :

ingrédients :

- 0,8 kg à 1 kg de jarret de taureau,
- 1 carotte (pour la marinade),
- 1 clou de girofle (pour la marinade),
- du Thym (pour la marinade),
- 2 échalotes (1 pour la marinade + 1 pour la cuisson),
- 2 gousses d'ail (1 pour la marinade + 1 pour la cuisson),
- 2 feuilles de laurier (1 pour la marinade + 1 pour la cuisson), 
- 1 oignon (pour la cuisson),
- des cèpes secs (pour la cuisson), 
- Sel, poivre 5 baies, 
- Huile d'olive,
- Vin rouge corsé,

8 Pommes de terre pour l'accompagnement, ou des pâtes, ou du riz. 

(Le restaurateur y ajoute de l'écorce d'orange)

*

La veille - préparation de la marinade :

- Mettez la viande coupée en gros cubes dans un saladier,

Ajoutez :

- Une échalotte piquée d'un clou de girofle, une gousse d'ail, une carotte coupée en rondelles,

- Une feuille de laurier, l'équivalent d'une cuillère à café de thym,

- Recouvrir de vin et couvrez le saladier d'une assiette.

*

Le lendemain :

- Réhydratez vos cèpes dans de l'eau chaude,

- Dans une cocotte en fonte déposez trois cuillères à soupe d'huile d'olive et jetez y les tranches fines d' un oignon, d'une échalotte, et d'une gousse d'ail, faites les dorer deux à trois minutes,

- Incorporez la viande égouttée (ne jetez pas la marinade !), mélangez et ajoutez une nouvelle feuille de laurier, tournez régulièrement la viande pendant 3/4 minutes, ne pas laisser attacher l'oignon ou la viande !

- Filtrez votre marinade et versez le vin avec les cèpes, dans la cocotte...

- Mélangez bien, puis salez, poivrez, ajoutez l'écorce d'orange, mélangez à nouveau, puis couvrez la cocotte et laissez mijoter à feu doux pendant 3 ou 4 heures...

- Ajoutez une vingtaine d'olives noires et deux cuillères de Maïzena pour épaissir la sauce continuez la cuisson en remuant pendant 3/4 minutes le temps que la sauce devienne onctueuse, puis couvrez et laissez mijoter 5 minutes...

BON APPETIT.


* * * * * Bises, Aile * * * * *

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2 novembre 2013

Mon petit soleil, Hélios ...

 

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Quoi ? Mon collier ne vous plaît pas ?

D'abord ce n'est pas un collier... 

En fait, mon papa et ma maman lancent des balles dans le panier

et je les attrape au vol !

4 sur 6 pas mal, j'essaierai de faire mieux la prochaine fois ;0)

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 et puis, vous n'avez pas tout vu ! 

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* * * * * Bises, Aile * * * * *

1 novembre 2013

Pour nos Anges du passé ...

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 * * * * * Bises Aile * * * * *

30 octobre 2013

La Basilique Sainte Marie-Madeleine à Saint-Maximin-la-Sainte-Baume -- Var (83)

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La Basilique de Sainte Marie-Madeleine de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, achevée en 1532 est le plus bel exemple d'architecture gothique bâti en Provence.

En 1279 Charles II d'Anjou, futur Comte de Provence, Roi de Naples, de Sicile et de Jérusalem, et neveu du Roi Louis IX, retrouve l'oratoire enfoui par les Cassianites et le tombeau de Sainte Marie-Madeleine. Le 05 Mai 1280 il fait procéder à la solennelle reconnaissance des Saintes Reliques et ordonne la construction d'une église monumentale où le culte de la Sainte pourrait se développer avec grand éclat. Il demande la venue des Dominicains pour être les gardiens de ce sanctuaire.

En 1295, le Pape Boniface VIII autorise l'établissement d'un couvent de Dominicains. Ils auront aussi la charge du suivi des travaux. 

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De 1296 à 1340, la première tranche de travaux est réalisée sous la direction de Maître Pierre puis de Jean Baudici Architectes et des Prieurs Jean Vigorosi et Jean Gobi. Elle permet la construction des absides et des cinq premières travées de la Basilique avec leurs chapelles ainsi que l'aile est du couvent.

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- Arrivée à pieds à St Maximin, derrière le mur à droite le jardin de l'enclos

où des spectacles ont lieu régulièrement -

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En 1404, grâce à la générosité de Jean le Maingre de Boucicaut, Maréchal de France, la sixième travée est édifiée au dessus de la crypte qui est remise à neuf. Le bienheureux André Abellon prieur originaire de Saint Maximin fait construire le premier choeur, l'aile nord et le cloître du couvent.

En 1496, le Roi René fonde le collège pour l'enseignement des jeunes religieux et fait rehausser les bâtiments du couvent d'un étage.

De 1508 à 1532 sous le priorat de Jean Damiani, les travaux sont enfin achevés : les trois dernières travées, la couverture des voûtes, les portails latéraux et la pose de vitraux historiés qui seront détruits lors des guerres de religion, à peine 60 ans plus tard !

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Les travaux s'arrêtent définitivement en 1532 après 236 ans de labeur, faute de ressources financières, à la suite des guerres et des épidémies de peste de l'époque. Malgré cela la Basilique dans son aspect général présente une grande homogénéité de style et il s'en dégage une parfaite harmonie. "On la croirait faite d'un seul jet, on la croirait l'oeuvre d'un jour" (L. Rostan).

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Le portail et le clocher ouest n'ont jamais été édifiés et la rosace de vitraux n'a jamais pris sa place au-dessus de l'entrée.

Elle est inscrite sur la liste des monuments historiques de 1840.

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- Le retable de la Passion d'Antoine Ronzen dit "le Vénitien" (1512 - 1562) -

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- La chaire réalisée par Frère Gudet - 1698 -

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- La Crypte de Sainte Marie-Madeleine -

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- Les sarcophages de la crypte gallo-romaine datent des IV et Vème siècles -

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Le reliquaire de Marie-Madeleine contient un crâne qui, d'après une expertise officielle de 1974 "appartient à une femme âgée d'environ 50 ans, de type méditerranéen". La tradition -immémoriale- affirme que c'est celui de Marie-Madeleine. Ce reliquaire contient également un tube de cristal, le "Nuli Me Tangere" il s'agit d'un morceau de "substance osseuse" qui se serait détaché du front lors de l'inventaire de 1780. La Tradition pense que c'est le morceau de peau touché par le Christ à la Résurrection, disant à Marie-Madeleine : Ne me touche pas, je ne suis pas encore monté vers Mon Père". Le crâne faisait partie des ossements découverts par Charles II d'Anjou en Décembre 1279 dans le sol de cette crypte. Il était contenu à l'origine dans un reliquaire d'or et d'argent, avec une couronne d'or et pierreries offerte par le père de Charles II. Ce reliquaire disparut en Novembre 1793. Le reliquaire actuel, d'aspect similaire au premier, oeuvre de l'architecte Revoil, et sculpté par Didron, date de 1868. Il est sorti une fois l'an, lors des fêtes de Marie-Madeleine, en Juillet. Sainte Maire-Madeleine est la patronne de Saint-Maximin et de la Provence.

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- La Vierge, St Joseph et Ste Anne, tableau de Michel Serre (1658 - 1733) -

L'originalité de cette toile est que la tête de l'enfant aurait été maquillée

pour être remplacée par celle de ... Napoléon !

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L'orgue historique construit entre 1772 et 1774 par Jean-Esprit Isnard, Frère convers dominicain de Tarascon, et composé d'un double buffet comptant près de 3000 tuyaux.

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Annexes : Si vous zoomez les images ci-dessous je pense qu'elles sont suffisamment nettes pour les lire, il s'agit des panneaux exposés dans la Basilique.

Sur votre ordinateur, touches : (cmd) et (+)    ou    (window) et (+) . 

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Les + : - Parking gratuit pour visiter la ville et sa Basilique,

            - Beaucoup d'explications sur place,

            - Nous avons eu la chance d'entendre raisonner l'orgue,

            - Les photos sont possibles dans la crypte (attention il y a des vitres prévoir polarisant).

Les - : - Pour voir le Cloître il faut passer par le syndicat d'intiative, et là bizarre, dans le jardin des déjeuners sont servis, en effet, un hôtel de luxe est installé dans le couvent...

           - La ville côté commerces n'est pas très propre, attention aux crottes de chiens...

        - Sur place, on trouve beaucoup de restaurations du monde, mais peu de saveurs provençales, nous nous sommes du coup posés dans un minuscule restaurant avec vue sur la Basilique "La table en Provence" le service est long mais sympathique, aux heures les plus chaudes c'était très agréable, il vaut mieux réserver (04.94.59.84.61), les plats sont savoureux et mijotés sur place (à savoir ils font épicerie fine - il y a des idées cadeaux sympas).


 * * * * * Bises Aile * * * * *

28 octobre 2013

Le Massif de la Sainte-Baume - Var (83) / Bouches du Rhône (13)

 Je dédie ce billet à notre Ami Patriarch, Compagnon, qui nous a quitté dernièrement.

Capture d’écran 2013-10-12 à 19- Il est long et escarpé le chemin pour atteindre la grotte,

 mais la vue y est superbe ! -

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La Sainte-Baume est un massif provençal du Sud-Est de la France, qui s'étend entre les départements des Bouches-du-Rhône et du Var sur une superficie de 45 000 hectares.

Les deux sommets les plus élevés, de mêmes altitudes, sont le Joug de l'Aigle et le Signal des Béguines qui culminent à 1 148 mètres. Le massif comprend également sur son flanc ouest le point culminant des Bouches-du-Rhône : le Pic de Bertagne qui atteint l'altitude de 1 042 mètres.

Le caractère exceptionnel du site tient à la présence d'une hêtraie développée, préservée depuis des siècles, et de la grotte de Sainte Marie-Madeleine,  lieu de pèlerinage majeur au Moyen Âge.

(Source Wikipédia)

*La Grotte (en provençal baumo) de Sainte Marie-Madeleine est une Grotte naturelle creusée par l'érosion. Elle est dite "Sainte" du fait que, selon la tradition de Provence, Sainte Marie-Madeleine y vécut les trente dernières années de sa vie, retirée du monde.

Sainte Marie-Madeleine est une femme dont l'évangile nous dit qu'elle fut une "pécheresse dans la ville", de qui le Christ chassa sept démons, qui devint alors son disciple, qui l'honora trois années durant par sa fidélité aimante, qui fut une des rares parmi les disciples à être présente au pied de la croix, et à qui le Christ apparut en premier au matin de Pâques.

La tradition de Provence raconte qu'après la Résurrection de Jésus, lors des premières persécutions contre les Chrétiens, Marie-Madeleine et plusieurs autres disciples furent expulsés de Terre sainte. Confiés à un frêle esquif sans voile ni gouvernail, ils traversèrent miraculeusement la Méditerranée et accostèrent au lieu désormais appelé "Saintes-Maries-de-la-mer", près d'Arles.

Ces exilés devinrent les premiers évangélisateurs de la Provence. Marie-Madeleine prêcha à Marseille. Puis, désirant s'isoler, elle remonta l'Huveaune, franchit le bois sombre de la Baume et s'installa dans la grotte qui depuis porte son nom. Ici telle la bien-aimée du Cantique des Cantiques, "colombe cachée au creux des rochers, en des retraites escarpées", elle put s'adonner à la contemplation du bien-aimé, le Christ, rédempteur de cette humanité dont elle est la figure. La tradition dit que sept fois par jour les anges l'élevaient jusqu'aux plus hautes Sphères où résonnent leur céleste liturgie.

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(D'après plaquette sur place)

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- Au départ du chemin du Canapé, dans la forêt,

un obélisque gravé sur toutes ses faces a été planté lors des Rameaux 2011

par des Compagnons de Brives-la-Gaillardes et de Toulon -

Il s'agit de Chef-d'Oeuvre de réception d'un graveur de pierre reçu Compagnon,

sous le nom de Languedoc Coeur Sincère,

voici ce qu'il nous raconte :

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Je ne me lancerai pas dans son déchiffrage, chacun aura loisir de suivre sa propre interprétation ;0)

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Deux chemins mènent à la grotte, nous avons choisi "le chemin du canapé" pour l'aller si le nom paraît inspirer le repos il en est tout autre, les marches ne se comptent plus et... attention aux moustiques ! (sourire). Pour le retour nous avons emprunté celui "des roys".

*

La Forêt relique de la Sainte Baume s'étend sur plus de 138 hectares à une altitude moyenne de 750 mètres. Située à l'Ubac de la chaîne, elle bénéficie d'un micro climat. Vénérée depuis la plus Haute Antiquité, elle est unique en Provence. Elle fut de tout temps protégée et mise hors de coupe excepté durant l'époque révolutionnaire. Papes, Souverains et Comtes de Provence, Rois de France veillèrent au respect de cette interdiction :

- Le Pape Boniface VIII en 1299 frappant d'excommunicaiton quiconque touchera aux arbres de la forêt,

- Robert, Roi de Naples et Comte de Provence en 1319,

- Louis II, Comte de Provence, renouvelle "défense d'y chasser d'y couper du bois ou d'y faire paître les troupeaux sous peine d'amende",

- François 1er en 1538,

- Henri II en 1554. Ce dernier fit construire une chapelle aujourd'hui disparue,  à la lisière de la forêt et placer ses armes sur le fronton de la porte avec cette inscription " Sauvegarde du Roy" en signe de sa royale protection,

- Charles IX en 1564, "interdition de couper du bois pour faire galères, navires, et autres vaisseaux de mer",

- Le Parlement d'Aix en 1693 interdisant coupe, feu et pâturages "des bois et des hautes futaies".

En 1838, la forêt passe sous l'administration des eaux et forêts. De nos jours, elle est gérée par l'Office National des Forêts (O.N.F.) dépendant du Ministère de l'Agriculture.

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- Ci-dessus la statue d'Henri-Dominique Lacordaire -

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L'aménagement actuel de la grotte date pour l'essentiel de la restauration au XIXème siècle suite aux calamités destructrices de la terreur révolutionnaire (1793). La belle statue de la Vierge du XVIIème siècle a été préservée de la profanation grâce au zèle de huit habitants du Plan d'Aups. Les reliques placées sous l'escalier proviennent de Saint Maximin et furent léguées à la grotte en 1889. Ces vestiges, modestes, laissent deviner le prestige de ce pèlerinage antique qui prit son essor au XIIIème siècle.

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C'est en 1279 que le futur Comte de Provence, Charles II d'Anjou, neveu de Saint Louis, redécouvre à Saint-Maximin les reliques de Marie-Madeleine autrefois dissimulées par crainte des profanations sarrasines (XIIIème siècle)... En 1295 il édifie la Basilique royale de Saint Maximin, écrin pour ce trésor de la foi que le Pape Boniface VIII confie à la garde des Dominicains. Ceux-ci prennent alors le relais d'une longue lignée de moines établis en ces lieux depuis l'Antiquité. Un petit couvent et une hôtellerie sont également érigés près de la Grotte. Dès lors les pélerins affluent nombreux : Rois, Papes, Saints et Saintes, Croyants, Crédules et Incrédules...

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Le très précieux reliquaire réalisé par l'orfèvre lyonnais, Armand Caillat contient les reliques attribuées à Marie Madeleine.

Son contenu ainsi que le crâne provenant de la Basilique Saint Maximin et des ossements de l'Eglise de la Madeleine à Paris ont fait l'objet d'une étude anthropologique en 1974.

La conclusion a été la suivante : "Sans pouvoir affirmer ou infirmer que les ossements examinés appartiennent au même sujet, on peut cependant dire qu'ils appartiennent à une femme de petite stature, de type méditerranéen gracile, et âgée d'une cinquantaine d'années".

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Après la Révolution, il faut attendre 1859 et l'audace du Père Henri-Dominique Lacordaire pour que le pèlerinage retrouve sa vigueur d'antan. D'autres noms illustreront cette nouvelle aube du pèlerinage, comme celui du frère Marie-Etienne Vayssière, dominicain au rayonnement simple et lumineux, gardien fidèle du sanctuaire de 1900 à 1932, ou celui des convers dominicains, Frère Henri (+1940) ou Frère Paul (+1983) immortalisés en Santon de Provence !

 (Texte depuis tablette sur place)

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- Au centre "La Pietà" une oeuvre de Marthe Spitzer 1932 - 

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"Quand on s'appuie au parapet de la Sainte-Baume, on a derrière soi la montagne elle-même,  qui court de l'occident à l'orient sur une ligne parallèle à la Méditerranée. En face s'étend une autre chaîne, plus basse et d'un aspect moins âpre, qui semble venir de Marseille, et qui, près de la Sainte-Baume, se termine brusquement par une pente rapide : c'est le mont Aurélien. Au-delà, et comme à l'arrière-garde de l'horizon, se dresse la croupe sauvage et ardue de Sainte-Victoire. Ce triple rempart ne laisse aucun passage à l'oeil, si ce n'est vers l'orient. Là s'ouvre une plaine étroite et circulaire formée par les collines qui descendent à la fois du Mont Aurélien, de la Sainte-Baume et de Sainte-Victoire. Dans cette plaine qui porte son nom, Saint Maximin avait bâti un oratoire par la même impulsion qui avait conduit Marie-madeleine à la Sainte-Baume. Tous les deux, l'un dans la montagne, l'autre dans la plaine, pouvaient apercevoir la retraite où Dieu les avait rapprochés sans les distraire".

(Extrait de H.-D. Lacordaire, Sainte Marie-Madeleine (1859), fervent plaidoyer pour le rétablissement des lieux saints de Provence). (D'après tablette lue sur place).

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 - Le Père Henri-Dominique Lacordaire (1802-1861) -

- Religieux, Prédicateur, Journaliste, Homme Politique français -

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- A suivre bientôt : La Basilique St Maximin


Les + :   Promenade fortement conseillée le panorama y est magnifique,

              Bonne ambiance (bonjours et sourires, quel bonheur !)

Les - :    Les marches inégales du chemin du Canapé,

              Les moustiques.

Divers : Chaussures de marche indispensables.


* * * Bises Aile * * * 

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27 octobre 2013

Avec ou sans Patte-nucure ?

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... en plus le petit poilu est chatouilleux :0))

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* * * * * A bientôt, bises, Aile * * * * *

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