Pattes de velours pour une Aile ...
J'adore quand il se roule en boule, ronronne un moment, puis s'endort confiant, par instants les oreilles remuent, les vibrisses s'agitent, les pattes sursautent, chut, il rêve ...
C'est mon doudou, mon petit coeur, mon petit quinquin,
"Quinquin" :
Mot picard de Flandre française popularisé par Alexandre Desrousseaux dans le refrain de sa Canchon dormoire : « dors min p’tit quinquin, min p’tit pouchin, min gros rojin » et devenue, en quelque sorte, l’hymne officieux et populaire de la ville de Lille, sonné par le carillon du beffroi de la Chambre de commerce de Lille.
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- Le mot vient du flamand de France kindeken, kindken, qui signifie « tout petit enfant, bébé », alors qu’enfant se dit « den joungen (masc.), het joung (fém.), de jougens (pl.) ». L’origine flamande du mot fut confirmée par le linguiste lillois Louis Vermesse au XIXe siècle. Quinquin se rapproche donc de kindekijn (nl) ou Kindchen (de). La variante latine de ce mot, construite sur le même modèle, serait enfançon. On dirait « un garçonnet, une fillette, des quinquins ». Cette hypothèse est confortée par une étude indépendante de Marius Valkhoff, qui souligne la présence incontestable du suffixe germanique -quin dans les langues française, picarde et wallonne.
- (Source Wikipédia)
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- La Statue du "P'tit Quinquin" Square Foch à Lille (Nord)-
une oeuvre d'Eugène Déplechin
surmontée du buste d'Alexandre Desrousseaux,
Poète/Chansonnier lillois (1820-1892)
* * * Bises, Aile * * *