L'Abbaye de Fontfroide est située dans le massif des Corbières, près d'un torrent.

Un des jardins à l'Italienne...

A gauche l'entrée de l'ancien réfectoire des Frères Convers (jusqu'à 200)...
Il fut percé de fenêtre à meneaux pour accueillir l'hôtellerie.

Grille aux Armoiries de l'Abbaye, ajoûtée au XIIIème

C'est à cette source d'eau fraîche (fons frigida) qu'elle doit son nom.
Les armoiries de l'abbaye représentent d'ailleurs une fontaine.
Elle possédait 24 granges et 30 000 hectares de terres.

Des éléments de décoration de style renaissance
ont été rajoutés au fil du temps...

1093 : Fondation de l'Abbaye sur des terres offertes par Aymeric II,
1146 : Rattachement à l'Abbaye de Grandselve puis un an plus tard à Citeaux,
            Citadelle de l'Orthodoxie elle lutte contre le catharisme.
1208 : Les frères Raoul et Pierre de Castelnault combattent par la parole l'hérisie,
1208 : Début de la croisade suite à l'assassinat de Pierre de Castelnault,
1252 : Conflit avec son donateur Aymeric de Narbonne,
            ce dernier installe une mine d'argent et dérange la vie communautaire,
            il n'acceptera de procéder à sa fermeture, il sera excommunié.
1334 : Alors que son Abbé, monte sur le siège pontifical et devient Benoît XII   
            (Il fera construire le Palais des Papes à Avignon)
            De ce fait l'Abbaye connaît son heure de gloire,

Le Cloître calme et très lumineux,
Un régal pour les yeux et la photo...

Il date du XIIème Siècle
L'Art Roman, la caractéristique étant les doubles colonnettes
aux chapiteaux ornés de feuillages...
amélioré jusqu'au milieu XIIIème Siècle, bénéficiant de
l'Art gothique, sont ajoutés Tympans et Oculis...

            La richesse de l'Abbaye inspire l'envie, et c'est le déclin peu à peu...
1378 : Les moines sont partisans de l'anti-Pape Clément VII,
             leurs biens sont séquestrés par Benoit XIII et rendus par Jean XXIII
1454 : L'abbé Pierre Ferrer est expulsé du Chapître Général et ne reprendra les lieux que par les armes,
1476 : Fontfroide passe sous le régime de la commende,
            Chute du nombre de Religieux.
1764 : Fontfroide perd son titre et se trouve rattachée à l'Evêché de Perpignan,
1791 : Mise en vente,
XIVe : Restauration,

Les marbres sont de toute beauté,
on y trouve "La griotte des Pyrénées" et "Le rose de Caune"
mais aussi du marbre vert, du blanc veiné...

Une Statue bourguignonne,
représentant la Vierge à l'enfant et au panier de Roses...

Tous les éléments étaient réunis pour recevoir l'Abbaye,
L'eau, le bois, la pierre...

1858 : Rachat par les Cisterciens de Sénanque,
1895 : Fontfroide perd son dernier Abbé,
1901 : Gustave et Madeleine Fayet la restaurent et font de Fontfroide, un lieu de culture célèbre notamment pour son excellente accoustique.

La nef date de 1145...
Je ne peux pas vous offrir les photos de l'intérieur
mon appareil n'a rien voulu savoir :-/

Sachez que l'intérieur est très austère,
seuls de très lumineux et colorés vitraux,
oeuvres de René Billa exécutés à la Verrerie des Sablons
dans la Bièvre en 1913,
propagent des reflets incroyablement beaux...

Dans l'ancien dortoir des Moines, de curieux assemblages de vitraux...

Adieu Fontfroide, retour à la liberté...

j'adore cette Statue, qui me rappelle un très beau film,
"La Chambre des Dames" d'après l'Oeuvre de Jeanne Bourin.

Ecouter le générique du Film ? c'est >> ici

(Mini résumé avec l'aide du net...)

à bientôt * * *

Alet les Bains ancienne petite ville fortifiée est située dans le pays de Razés entre Limoux et Quillant.

Connue depuis l’antiquité pour les bienfaits de ses eaux thermales et encore aujourd’hui utilisée pour les problèmes digestifs et de transit.

Une fontaine (assez discrète elle se situe à gauche après le pont  vers l'usine d'embouteillage) est à disposition du visiteur qui pourra se servir dans la mesure où il ne dépassera pas sa consommation quotidienne.

Personnellement je trouve qu’elle a le goût de l’Evian…

L’eau est vendue dans toute la France (bien qu’en Indre et Loire pas moyen d’en trouver…)

La cathédrale dont vous pouvez voir les photos a été érigée vers la fin du XIIème et a été ruinée par les Huguenots en 1573, et n’a jamais été reconstruite.

Il est dommage que durant les vacances de Pâques le Site soit fermé, et c’est en allant voir le cimetière que j’ai pu admirer ce chef-d’œuvre ruiné.

à demain !

Nous nous sommes rendus à la célèbre Grotte de Niaux, et avons eu de la chance d'être en dehors des grandes pédiodes estivales, pour nous insérer à un groupe qui allait partir.

En effet, le nombre de visiteurs y est contrôlé, même la durée est paramétrée  pour des raisons de préservation des peintures,  il est donc préférable en période de grandes influences de réserver sa visite à l'avance.

La grotte n'est pas éclairée, c'est aidés de lampes (pas vraiment) individuelles que nous l'avons découverte.

Il faut marcher d'un bon pas et parcourir un long chemin avant d'aboutir dans la salle des peintures pariétales, surnommée le Salon noir... C'est dans ce même salon que nous serons plongés délibéremment dans l'obscurité afin de nous rendre compte l'ambiance que pouvait rencontrer nos très lointains ancètres.

Ces peintures, même à notre époque moderne sont difficiles à expliquer, s'agissait-il d'un lieu de culte ? Un rêve (les animaux semblent flotter sur la roche) ? Des récits "fantastiques" de grands chasseurs ?

Même ce que nous pensons être des flèches, dans nos représentations d'aujourd'hui, ne l'étaient peut-être pas alors, des suites de points seraient-elles les prémices d'un premier langage codé ?

La guide est claire avec nous, les "pourquoi" n'obtiendront pas de réponses, car il n'y a aucune certitude.

(à droite du premier poteau, l'entrée dans la roche de la grotte)

(l'entrée calme pour le moment de la grotte, ici sont présentés divers panneaux explicatifs des découvertes)

(une arche et un parking impressionnants sous des tonnes de roche)

(La vue superbe du belvédère aménagé à l'entrée de la grotte)

La Grotte de Niaux fait partie d'un imposant ensemble souterrain d'environ 14 Kms, elle en occupe elle-même près de 2 Kms.

Depuis l’entrée il est nécessaire de parcourir 800 m, pour aboutir au grand carrefour, d'où partent la galerie des Éboulis et la fameuse galerie du Salon Noir (attention  prendre des bonnes chaussures le sol est glissant et non aménagé).

Nous pouvons y découvrir des  représentations d'animaux et différents signes : points, traits, claviformes où le rouge domine, datés du magdalénien, nous ne pourrons pas nous y rendre mais d'autres représentions et empreintes se retrouvent plus loin dans les galeries ;

Cette grotte n'a pas servi d'abri, mais  uniquement de lieu d'expression graphique (pour voir un lieu de vie non loin de là, il faut visiter la grotte de la vache).

(Photo provenant du net)

Je n'ai pas spécialement adhéré à cette visite,
ayant eu la chance dans ma jeunesse d'en visiter de nombreuses et très connues,
s'il fallait en parler de ma préférée je choisirais Puech Merle.

A noter : Il est dommage au prix demandé à l'entrée de ne pas avoir chacun sa lampe,
faute de manque d'ampoules !
Car peu aisé de se déplacer en évitant creux et bosses au sol et plafond bas par endroits en étant deux ou trois avec une seule lampe, d'autant qu'on nous dit de faire attention une chute se produit en moyenne par jour ! Mais bon...

Bonne journée ! A bientôt

Comme le temps passe quand les moments sont agréables...

Il y a un mois j'écrivais ici, je m'envole ! Je ne croyais pas si bien dire...

C'est du côté du Languedoc Roussillon et Midi Pyrenées que nous sommes allés nous reposer une quinzaine de jours.

Des paysages superbes, des routes parfois si hautes qu'elles donnaient parfois l'impression d'être à bord d'un avion !

Et pourtant l'engin que nous avions loué était loin d'avoir des ailes, notre roulotte "motorisée" nous a fait découvrir un autre esprit de vacances, loin du stress, une vie au coeur de la nature version tout confort, la grande famille des camping-car'istes  nous a bien accueillis, au fil du chemin nous saluant de la main, peu avare de renseignements ou d'astuces, une expérience que nous n'oublierons pas.

Le Pays Cathares, des paysages vertigineux !

Ici Força Réal, notre petit camping-car au milieu d'un théâtre de nature...

Devant l'entrée de la Grotte de Niaux...
Nous nous sentions quand même minuscules sous cette falaise,
qui abrite le parking !

Allez, En route !

Il est agréable d'être perché dans la cabine du camping-car, finis les barrières des ponts, les voitures, les piétons qui vous gâchent un peu les photos.

C'est installée sur son "trône" roulant, qu'Aile, telle une reine, pouvait se gaver de vieilles pierres et s'émerveiller !

Et qui va à la ducasse perd sa place, Flo en profitait parfois pour s'y mettre, le temps d'une image.

* * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *

Il était une fois, dans la ville de Foix... le Château :

(Historique récupéré sur le net ...)

En 1034, le château devient chef-lieu du comté de Foix et joue un rôle déterminant dans l'histoire militaire médiévale. Durant les deux siècles suivants, le château abrite des comtes aux personnalités brillantes qui furent l'âme de la résistance occitane pendant la croisade contre les Albigeois et leur comté devint le refuge privilégié des cathares persécutés.

Le château, souvent assiégé notamment par Simon de Montfort (en 1211 & 1212), a bien résisté aux assaut guerriers et ne fut pris qu'une fois, en 1486, par trahison lors de la guerre entre les deux branches de la famille de Foix. Prouesse à l'époque, les comtes ont réussi à préserver leur site de l'annexion et commence même une extraordinaire ascension ! En 1290, Roger-Bernard III devient vicomte de Béarn, dont il épouse l'héritière Marguerite.

Parmi les comtes de Foix, Gaston Phébus (écrit souvent Phoebus, 1331-1391), ainsi surnommé du fait de son goût pour les belles lettres et sa chevelure blonde rayonnera par sa réputation flatteuse dans le midi. Bon chevalier, grand chasseur, il fut le type du grand seigneur du XIV^e siècle. Cependant, son comportement en privé aura pour conséquence la mort de son fils unique, qu'il tue lui-même par un excès de colère en 1382 ...

Dès le XIV^e siècle, les comtes de Foix, dont le brillant Gaston Phébus (1343-1391) délaissent de plus en plus le château, parce qu'inconfortable, au profit du Palais des gouverneurs (l'actuel tribunal). A partir de 1479, le comte de Foix devient roi de Navarre et le dernier d'entre eux, devenu Henri IV, roi de France en 1607, annexe ses terres pyrénéennes à la France. Siège du gouverneur du Pays de Foix depuis le XV^e siècle, le château continue à assurer la défense du Pays, notamment pendant les guerres de religion. Il subsiste seul de tous les châteaux de la région, après ordre de rasement de Richelieu (1632-1638).

Jusqu'à la Révolution, la forteresse demeure siège de garnison. Sa vie est émaillée de réceptions grandioses lors de venues des gouverneurs dont le comte de Tréville, capitaine des mousquetaires de Louis XIII, et le maréchal de Ségur, ministre de Louis XVI. La tour Ronde élevée au XV^e siècle est la plus récente, les deux tours carrées ayant été bâties avant le XI^e siècle. Elles ont servi de prison politique et civile durant quatre siècles jusqu'en 1862.

Depuis 1930, le château abrite les collections du Musée Départemental de l'Ariège. Préhistoire, archéologie gallo-romaine et médiévale... témoignent de l'histoire de l'Ariège depuis les temps les plus anciens. Actuellement, le musée redéploie les collections autour de l'histoire du site du château s'attachant à restituer la vie à Foix au temps des comtes.

Merci encore pour vos messages en mon absence,
à bientôt pour la suite de mes blablas quotidiens !

Albi se situe au centre de Département du Tarn, près des Vignobles de Gaillac à 80 kms de Toulouse et à deux heures de la Méditerranée.

La rivière du Tarn coupe la ville d'Albi en deux (3ème affluent de la Garonne qui prend sa source au Mont Lozère), elle permettait l'acheminement du vin de Gaillac, du Chanvre et du Pastel, grâce à des gabarres (comme en Touraine).

"Petit Historique d'après Wikipédia"

En 120, les Romains envahissent la région, mais resteront quand même minoritaires,

En 418, la région est cette fois envahie et contrôlée par les Wisigoths,

En 507, la région passe aux mains des Francs,

En 666, la ville est ravagée par un incendie,

Vers l'an 1000 la ville est le fief des Seigneurs Trencave ;.
Le premier pont est construit et devient une Cité épiscopale dès le XIIIème Siècle,

Au XII et XIIIème Siècles, Albi devient le centre du Mouvement religieux Cathare (Les Albigeois), fortement réprimé lors de la croisade contre les Albigeois, elle passera dans le camp des Catholiques,

En 1209, le Comte Raimond Roger Trencavel en perd le fief lors de la prise de Carcassonne,

Le Palais Episcopal de la Berbie, et la Cathédrale Ste Cécile sont construits pour marquer le pouvoir grandissant de l'église,

(désolée pour la qualité affreuse des photos...
je n'étais pas équipée d'un bon appareil ce jour-là)

la Renaissance, la ville s'enrichit grâce à la culture du Pastel,

En 1474, Louis d'Amboise devient Evêque d'Albi, après avoir été Ambassadeur de France à Rome, puis Conseiller du Roi Louis XI et Lieutenant Général de la Province du Languedoc. Grâce à lui Jean Neumeister, un Maître Imprimeur collaborateur de Gutenberg  va s'installer en 1481, et la ville bénéficiera du premier atelier d'imprimerie après Paris et Lyon.

1540, Arrivée du Calvinisme,

1560, Laurent Strozzi cousin de Catherine de Médicis est nommé au siège épiscopal, par cette dernière, avec pour mission défendre la ville contre les Protestants,

En Octobre 1572, Le massacre de la St Barthémy se répète mais à Albi cette fois,

En 1593, Albi qui adhère à la fronde politique de la Ste Ligue, fait du Palais de Berbie une place forte et ce jusqu'en 1598, date de la disparition de la Ligue suite à la nomination d'Henri IV comme Roi de France,

Au XVIIème Albi décline économiquement,

A la Révolution, les biens de l'église sont redistribués deviennent des bâtiments administratifs,

En 1794, les archives du Clergé sont brûlées Place du Vigan,

En 1864, le chemin de fer arrive à Albi. Construction d'un deuxième pont,

Au XIXème, Albi continue sa croissance grâce à l'industrie du verre, (avec l'aide de Jean Jaurès), du chapeau et de la houille.

Pendant la Seconde Guerre Mondiale, Un centre de rassemblement des étrangers est crée à Albi.

Les Résistants locaux et étrangers défendront avec acharnement la ville, sur le pont neuf, contre les colonnes allemandes qui tentaient de passer le Tarn, mais beaucoup y laisseront la vie.

Le Musée Toulouse Lautrec...

Yvette Guilbert, 1894

Henri de Toulouse-Lautrec est né le 24 novembre 1864 à Albi dans la demeure familiale de l'hôtel du Bosc. Pendant son enfance, le petit aristocrate albigeois se livre aux passe-temps de son rang : le cheval, la chasse, le dessin.          

En 1878, puis en 1879 , deux fractures des jambes, dues à une maladie osseuse congénitale dont il est atteint, arrêtent définitivement sa croissance et le rendent infirme.       

Ce qui n'était qu'un loisir devient une passion : il dessine et peint, et ne lâchera plus crayon ni pinceau. Souhaitant progresser dans son art, il entre dans l'atelier de Bonnat, puis de Cormon à Paris.       

Cependant, s'éloignant rapidement de tout académisme, il trouve ses thèmes de prédilection à Montmartre où il fréquente tous les lieux de plaisir et de fête. Danseuses, prostituées, acteurs et actrices deviennent ses modèles, ses figures ; Henri de Toulouse Lautrec est en effet avant tout l'un des plus remarquables portraitistes de tous les temps, et à travers le milieu marginal qui l'inspire, le témoin sensible et l'observateur sans concession de la nature humaine. Travailleur infatigable, il se passionne également pour la lithographie et réalise des affiches, des programmes pour le théâtre.       

A la fin des années 1890, son goût pour l'alcool menace sa santé : à la suite d'une crise plus violente, sa mère le fait interner en février 1899 dans une clinique de Neuilly afin qu'il soit désintoxiqué. Les journaux s'emparent de cet épisode pour condamner un peu plus encore un personnage qui semblait hors normes à ses contemporains.               

Il meurt le 9 septembre 1901 au château de Malromé, propriété de sa mère, la comtesse Adèle de Toulouse-Lautrec. Celle-ci, avec l'aide et le soutien de Maurice Joyant, ami d'enfance du peintre inaugure en 1922 le Musée Toulouse-Lautrec à Albi.

(texte emprunté au site http://www.mairie-albi.fr/arthisto/gens/tl.html).

Pour en savoir encore plus sur sa vie, ses oeuvres ?

Cliquez sur l'image !

Cette petite doll devrait rappeler
à celles et ceux qui l'ont vu,
"Satine" (Nicole Kidman)
dans ... "Moulin Rouge" ;0)

A bientôt !