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Des Ailes aux Nuages
vacances
6 octobre 2013

Cotignac - Var (83) - Partie 2/2

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Au cœur de la Provence Verte, à mi chemin des Gorges du Verdon et de la Méditerranée à 100 km d'Aix en Provence, Cotignac se dresse au pied d'un spectaculaire rocher de tuf de 80 mètres de haut et qui s'étale sur 400 mètres de long où le soleil anime les ombres de ses énormes stalactites.

Pourquoi cette forme si particulière avec des stalactites ?

Sous l'ère quaternaire, une chute d'eau provenant de la rivière La Cassole s'y déversait, à partir du XIème siècle la rivière a été détournée plus à l'est pour se jeter dans l'Argens, puis le village a été construit à la base de cette chute.

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Les deux tours carrées dites "sarrazines" ou "de guet" au sommet du ro­cher sous lequel s'abrite le village, appartiennent aux premiers siè­cles de la féodalité, elles ne possèdent pas d'entrée, il se dit qu'elles auraient été reliées entre-elles par un réseau de souterrains taillés dans le roc.

Dès l'an 1032, le Château de Cotignac existait et appartenait à Boniface de Castellane.

La seigneurie de Cotignac passa plus tard dans le domaine des Comtes de Provence. 

L'un d'eux, Raymond Bérenger V l'inféoda à Guillaume de Rhéza dit "Le Grand", Lieutenant Général des Armées de Guillaume IV, par une charte du mois de janvier 1232 en échange de services rendus.

Sa fille unique Mathilde de Rhéza épousa Fouques de Pontevès le 27 Novembre 1240, qui devint  Seigneur de Cotignac, de Carcès, de Bargême etc. 

Cotignac passa ensuite par mariage dans les maisons de Simiane, de la Tour d'Auvergne, de Rohan-Soubise, et enfin de Condé en 1833.

Au XIVème siècle, le Château fut abandonné au profit d'une résidence située sur les hauteurs du rocher.

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- Une des jolies boutiques -

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- Photo bizarre j'en conviens mais il y avait des travaux -

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La fondation de Cotignac est très ancienne, le premier village aurait été construit au sommet du roc à l'époque féodale, puis afin de se protéger il serait venu se nicher à la base du rocher ; En effet le Roc permettait le repli de sa population, de ses animaux et des denrées lors des invasions, plusieurs vestiges attestent que la roche a été habitée. Quant à la rivière, elle faisait tourner les moulins à farine.

En 1314, le village a vu s'installer l'hospice de la charité.

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- La jolie vue sur le village depuis la petite fenêtre troglodyte -

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A la fin du XIXème siècle, le rocher servit de carrière pour la construction du village actuel, en 1897 une usine hydroélectrique lui fournissait de l'électricité.

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- Les anciens pressoirs à huile d'olive du Moulin Piquet,

le dernier à avoir fonctionné sur la commune -

*

C'est au XVIème siècle que la culture de l'olivier s'est développée à Cotignac : 2 moulins à huile sont déjà mentionnés pour cette période, 5 à la fin du XVIIIème siècle et 14 à la fin du XIXème siècle. Ils utilisaient la force motrice de rivière "la Cassole" et des autres cours d'eau du village. Le "Piquet" était un droit de mouture que l'on devait payer au Seigneur pour pouvoir moudre son blé. Ce terme a pu être conservé en raison de la présence de deux moulins à blé dans le même quartier. Lorsqu'en 1925 le seigneur céda le moulin à huile à la communauté, il se réserva le droit de mouture d'olives pour lui et ses hommes de confiance. Les olives étaient déposées dans des grands paniers de forme aronde (des scourtins) qui étaient superposés et écrasés ensuite par le mécanisme. L'huile vierge était récoltée dans une rigole puis des bassins situés de chaque côté.

(D'après la plaquette sur place).

 

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*

Cotignac doit son importance économique à sa production d'huile d'olive, et historique à un vœu d'Anne d'Autriche et au pèlerinage que fit Louis XIV (encore chaque année des pèlerinages le 15 août et 8 septembre), en 1660 à la Chapelle de Notre Dame de Grâces, située sur le Mont Verdaille, non loin des remparts de cette petite ville (voir partie 1/2 ici).

(Avec l'aide de Wikipédia et du Site de la commune).


 Les + : Village dans son ensemble est magnifique,

               La restauration sur la place est très agréable sous les platanes,

               Le chemin d'accès jusqu'au roc est superbe,

               (passage sur le côté de la mairie, ou sous la tour de l'horloge),

               Un jardin luxuriant  bien entrenu ! 

Les -  :    Pas facile pour trouver un emplacement de parking,

               Chapeau et bonnes chaussures pour aller au roc vivement conseillés.

Attention : Pour ceux sujets au vertige, il n'est pas conseillé d'aller se promener dans la galerie du roc (accès payant), ce qui n'empêche d'aller jusqu'à l'entrée et bénéficier d'un point de vue charmant.


 Divers : 

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C'est à Cotignac que le Chanteur Joe Dassin s'est marié en 14 janvier 1978 avec Christine Delvaux.

Je vous laisse avec une musique que je dédie à l'Ami Patriarch :

 

- Joe Dassin, Salut -


 *** Bises Aile ***

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3 octobre 2013

Sanctuaire Notre Dame de Grâces - Cotignac - Var (83) - Partie 1/2

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Le 10 et 11 août 1519, Jean de la Baume, un bûcheron, en gravissant le Mont Verdaille est témoin de deux apparitions de la Vierge Marie qui lui demande la construction d'une église à Cotignac. 

Les travaux pour la construction de l'église commencent dès le 14 septembre 1519. 

Le 17 mars 1521,  le Pape Léon X accorde une série de privilèges au sanctuaire provençal.

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Naissance de Louis XIV :

Après 20 ans de mariage, Louis XIII et Anne d'Autriche n'ont toujours par d'enfant et le trône de France n'a pas d'héritier.

Le 27 octobre 1637 un moine, le frère Fiacre, pendant qu'il prie, reçoit une révélation intérieure : la reine Anne d'Autriche doit demander publiquement trois neuvaines de prières à la Sainte Marie, alors un fils lui sera donné. Une fois informée, la Reine croit et continue les neuvaines déjà commencées par le frère Fiacre le 8 novembre 1637. Les neuvaines se terminent le 5 décembre suivant. Neuf mois plus tard, le 5 septembre 1638, Louis XIV naît à Saint Germain en Laye.

Le 10 février 1638, Louis XIII décide de consacrer le pays entier à Notre Dame. C’est le fameux «voeu de Louis XIII».

La visite de reconnaissance de Louis XIV et d'Anne d'Autriche :

La Régente Anne d'Autriche et le Roi Louis XIV, au début de son règne ont l'occasion de venir à Cotignac. Cette occasion leur est fournie par la signature du Traité des Pyrénées, réconciliant en 1659 la France et l'Espagne. Est prévue une rencontre des deux Rois, sur la frontière commune. C'est le samedi 21 février que le cortège royal arrive à Cotignac.

Un seul chemin carrossable atteint alors le Sanctuaire, depuis la route de Montfort. Encore faut-il l'élargir. Ce chemin de Louis XIV, Louis, la Reine et tout le cortège le parcourent jusqu'à l'escalier qui reçoit le même nom. Le jeune Roi, qui a 21 ans, fait don de sa bague en or et d'un cordon bleu : il s'agit d'un long cordon de moire bleu céleste que portent les membres de l'Ordre du Saint-Esprit dont Louis XIV fait partie, comme tous les membres de la Famille Royale.

*

C'est le mois de juin suivant qu'a lieu le 2e grand événement surnaturel de Cotignac : l'apparition de Saint Joseph du Bessillon : 

 Le 7 juin 1660, Gaspard Ricard, un berger, garde son troupeau sur le versant du Bessillon, est assoiffé. Un homme lui apparaît et lui dit : "Je suis Joseph, enlève le rocher et tu boiras". Gaspard Ricard soulève un énorme rocher sans problème et boit une eau fraîche et pure.

 De cette apparition est créé le Monastère Saint-Joseph du Bessillon, à ses pieds une fontaine qui ne tarie jamais.

*

De retour à Paris, Louis XIV demande au Frère Fiacre d'offrir en son nom à Notre-Dame de Grâces, plusieurs exemplaires du-dit Traité des Pyrénées; ce dont Frère Fiacre s'acquitte en mars 1661, avant de continuer son pèlerinage vers Rome, mandaté cette fois par la Reine Anne. Celle-ci meurt en 1666. Un an après, dans le sanctuaire, Louis XIV fait apposer une plaque à la mémoire de sa mère, rappelant qu'il fut donné à son peuple par les vœux qu'Anne d'Autriche a faits dans cette église. Elle s'y trouve toujours, bien lisible (ci-dessous).

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Cotignac est un lieu unique dans le monde puisque l’église reconnaît qu’il y a eu deux apparitions : Une de la Vierge Marie et une de Saint Joseph et par extension toute la Sainte Famille.

(avec l'aide Wikipédia)

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Les + : Le calme ce jour là,

           Un jardin agréable,

           Le chant des cigales.

Les - :  Pas facile à trouver,

           On ne sait pas jusqu'où aller en voiture,

           Le village de Cotignac n'est pas visible d'en haut (arbres).


 ***** A mes ch'tits parents, ils comprendront pourquoi ce post aujourd'hui  ;0) ***********


 

A suivre Cotignac Partie 2... 

Bises Aile

1 octobre 2013

Carcès - Var (83) - Provence verte

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Carcès est une Commune française située en Pays de Provence verte dans le Département du Var en Région Provence Alpes Côte d'Azur.

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L'origine du village de Carcès remonte au Xème et XIème siècles; Une forteresse fut construite au sommet du piton rocheux dominant le confluent de l'Argens et du Caramy, au pied duquel passait la voie traditionnelle allant de Brignoles à Grasse.

C'est au XIIIème siècle que le village, serré contre le château s'entoure de remparts. A cette époque, c'est la famille de Pontevès qui régnait sur le village et ce pendant quatre siècles. A partir du XVI et XVIIème siècles, le village se développa à l'extérieur des remparts et notamment en direction de l'Argens. Le fleuve se traversait au pont St Antoine, aujourd'hui disparu.

Au XVIII siècle, une nouvelle extension se fera en direction du Pont d'Argens.

Au XIXème siècle, c'est en suivant les axes routiers principaux que le village évoluera.

Ce n'est qu'à partir du milieu du XXème siècle que l'on commencera à construire l'extérieur de Carcès.

(d'après plaquette en centre ville). 

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Sur place nous avons admiré de nombreuses fresques exécutées en trompe-l'oeil qui habillent les façades des magasins et des particuliers qui représentent des scènes de la vie médiévale, des métiers, l'architecture provençale, mais aussi des moments historiques.... Des oeuvres de Michel Duguil, Artiste peintre décorateur de Carcès.

Quelques exemples ci-dessous :

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Il subsiste quelques façades garnies de tuiles vernissées multicolores, dites "façades en écailles" qui datent du XVIIIème siècle.

Les tuiles étaient fabriquées non loin de là, à Salernes, outre la jolie esthétique, elles avaient pour but de protéger les murs des infiltrations.

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A l'heure où le soleil est au zénith, nous profitons des rues calmes, de bonnes odeurs sortent des cuisines et nous ouvrent l'appétit.

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Nous arrivons au Château qui abrite l'Espace culturel - Théâtre Laurent Gerra ;

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- Laurent Gerra - Humoriste -

Carcès est le village d'adoption de Laurent Gerra qui aime s'y ressourcer et est devenu propriétaire d'une parcelle de terre où il produit son vin.

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De retour au gîte nous admirons le coucher du soleil.

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La légende de la « Cabro d’Or » :

Naguère en Provence, il n'y avait pas de paysans sans chèvre, et même en ville, des chèvres se promenaient dans les rues. Tous les matins, jusqu'à 9 ou 10 heures, les bergères des alentours arrivaient dans la ville et s'installaient avec leurs chèvres, sur les places publiques pour traire à la demande en criant : « Bouen lach fresc ! » (Bon lait frais !) Plus tard dans la journée, les bergères revenaient pour vendre des « recuites » et du lait caillé : « Lei broussos de Rove ! » (brousses très réputées de la race des chèvres de Provence « La Rove »).

Mais si les paysans provençaux avaient généralement du moins une chèvre à la ferme, il en était une qu'ils ne pouvaient jamais attraper : c'était la « Cabro d'Or », elle faisait la chronique des veillées, des paysans l'auraient vue près d'une grotte, sur une colline, au bord d'une source, car seule cette chèvre fée connaissait l'endroit où se cachait le trésor et pouvait s'en emparer celui qui l'attraperait ! Cette légende, en Provence, remonte à l'époque des Sarrazins mais à Carcès, l'on raconte que par temps de pleine lune et de mistral, la silhouette d'une « Rove » se profilerait parmi les pierres du Château, et, le rosé aidant, elle pourrait bien vous conduire jusqu'au trésor de la « Cabro d'Or » enfoui par les Templiers dans quelque souterrain du Château. (Source Wikipédia).

*

Un bon petit restaurant qui mérite d'être essayé " l'Oie qui boit "...

Ambiance à l'ancienne et cuisine copieuse (nous avons tenté les salades);

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Les + :  Les fresques,

            Un parcours sympathique et bien pensé pour se promener.

Les - :   Beaucoup de fontaines ne fonctionnent pas,

            Attention : La conduite est rapide, et couper les virages ne gêne personne !

*


 Je vous laisse avec Birdy - Wings...

*** Bises, Aile ***

26 octobre 2012

Blog en vacances ...

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A bientôt !

19 octobre 2012

Nyons - Drôme provençale (26)

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Initialement nous n'avions pas prévu de visiiter Nyons, mais lorsqu'au petit matin nous avons vu la silhouette étrange de cette église, nous n'avons pas pu résister de nous y rendre...

*

La Tour Randonne a été construite sur les hauteurs du quartier des Forts par Randonne de Montaubant en 1280  rattachant sa baronnie à Nyons.

Le 21 octobre 1862, M.L Francou, Curé de Nyons, se fait acquéreur de l'antique Tour Randonne et la fait convertir en Chapelle, la première messe y est célébrée le 14 août 1864. Elle porte le nom de Chapelle de Bonsecours.

 

Sur le vieux donjon se dresse une pyramide de trois étages d'arcades à quatre faces ornées de statues. Elle soutient une statue colossale de la Vierge.

Le monument, en y comprenant la tour Randonne elle-même, mesure 24 mètres de hauteur et domine toute la vallée. 

Un tablernacle du XVIIe siècle est classé au titre des monuments historiques.

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- Vue depuis la placette à côté de la Chapelle -

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Nyons est une très belle ville, nous avons franchement regretté de ne pas y avoir passé plus de temps pour flâner, surtout en constatant sur internet au retour tout ce qu'il y avait à y faire... Nous n'avons cependant pas manqué de rapporter de sa célèbre huile.


* * * Belle journée, à bientôt, Aile * * *

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16 octobre 2012

Le Barroux - Vaucluse (84)

Le village du Barroux perché offre un magnifique panorama sur la plaine du Comtat, les Monts de Vaucluse, les Dentelles de Montmirail et bien sûr le Ventoux. Le Barroux est connu pour son Château qui se tient comme un nid d'aigle accroché tout en haut du village.

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(Photo aérienne empruntée sur le site Survol de France)

A l'origine au XIème siècle, le Château est un puissant donjon ceinturé de murailles, qui appartient aux seigneurs des Baux, il protége la plaine Comtadine contre les invasions sarrasines et italiennes, puis jusqu'au XVème siècle  il passe dans les mains de multiples familles nobles.

Vers 1680-1690, sous l'impulsion Vauban, la cour est délimitée par des fortifications plus récentes pour lui compléter ses systèmes de défense.

Au XVI, la forteresse est transformée par Henri de Rovigliasc, Comte de Veynes, en une des plus belles demeures Renaissance de la région.

Abîmé à la révolution, vendu puis abandonné au XIXème il n'est plus que ruines et sert de carrière de pierres pendant 150 ans...

En 1929 et jusqu'en 1939, un riche industriel, Monsieur Vayson de Pradennes entreprend sa reconstruction, il meurt accidentellement.

Ses efforts sont anéantis lors un incendie en 1944 qui dure dix jours, allumé par les troupes allemandes en représaille d'un assassinat d'un des leurs par les résistants.

Le Docteur Mouliérac-Lamoureux, médecin mililtaire, entame d'énormes travaux de restauration en 1960.

1977-1978, le Château est utilisé pour le cinéma.

Depuis 1993, une Association épaulée par la Famille Vayson de Pradenne (qui en est toujours propriétaire), poursuit la restauration, afin d'ouvrir le Château à la visite, et de le proposer comme cadre lors des diverses manifestions culturelles estivales.

On peut y voir des éléments médiévaux et une chapelle ornée de peintures murales du XVIIIe siècle, classées monuments historiques (nous n'avons pas visité),

Voir le site officiel du Château c'est >> ici <<

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                                                      libellule

* * * A bientôt, Aile * * *

13 octobre 2012

Vaison-la-Romaine - Partie 2/2 : Les Sites Antiques - Vaucluse (84)

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Le premier habitat préhistorique est décelé au quartier de la Villasse sous les fouilles Gallo-romaines. Il faut attendre les Voconces (tribu Celte qui occupait la vallée de l'Ouvèze depuis la fin du IVeme siècle av JC) pour dater les débuts de Ovasion (le Vaison de l'époque).

Ce sont les troupes romaines de C. Sextius qui s'emparent du territoire en 124 avant JC.

Plus tard, la ville obtient le titre de cité fédérée. Les habitants de Vaison s'appellent alors : les Vasienses.

Un des premiers aménagements de la cité fut le pont sur l'Ouvèze.

Vasio ne suit pas le schéma traditionnel romain pour la construction de la ville, les habitations orientées sud et abritées du Mistral, s'articulent autour de l'atrium : centre de vie familiale, les maisons individuelles sont bâties dans un souci de calme, de fraîcheur, de fonctionnalité.

Capitale celto-ligure de la tribu Voconce, Vasio Vocontiorum reçoit après la romanisation le statut privilégié de cité fédérée, alliée de Rome.

Au Ier siècle après J.-C. cette ville opulente de la province Narbonnaise se dote d'une prestigieuse architecture publique et privée dont témoignaient les grandes demeures patriciennes, le théâtre et les ensembles thermaux.

 *

Les premières fouilles sont menées par l'Abbé Sautel - professeur à Avignon de 1907 à 1955 -

 

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- Le Chanoine Joseph Sautel (1880 - 1955) -

Directeur de la XIIIème circonscription des Antiquités historiques (Vaucluse - Drôme et Ardèche) depuis 1941

*

C'est en 1908 que l'on retrouve les premiers vestiges du Théâtre antique et de nombreux éléments statuaires.

A partir de 1921 des spectacles de représentations d'art classique sont donnés dans le Théâtre antique alors qu'il est encore en travaux.

*

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- Maurice Burrus (1882-1959) -

Homme politique français, entrepreneur, philatéliste et mécène d'origine suisse.

*

De 1929 à 1939 Maurice Burrus finance les travaux pendant lesquels il est fait d'importantes découvertes. Notamment dans les quartiers Puymin et Villasse  avec les luxueuses demeures gallo-romaines. Ces quartiers sont classés monuments historiques et font de Vaison-la-Romaine le plus grand champ archéologique de France.

En 1948 Jean Vilar qui triomphe à Avignon vient jouer au Théâtre de Vaison la R.

Capture d’écran 2012-10-13 à 09- Jean Vilar (1912 - 1971) -

Acteur de théâtre et de cinéma, Metteur en scène et un Directeur de théâtre français, Créateur du Festival d'Avignon en 1947 qu'il dirigea jusqu'à sa mort en 1971, Directeur du Théâtre National Populaire (TNP) de 1951 à 1963.

*

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Depuis 1952 "les Choralies", vaste rassemblement musical, sont organisées.


Le Site de Puymin :

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- Les thermes publics et bains privés -

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- La Maison à l'Appolon Lauré -

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Cette domus est partiellement dégagée (2000m2), il en manque l'entrée principale supposée à l'extrémité d'une enfilade de pièces ; Plus modestes, les accès sur la "rue du théâtre" assuraient les approvisionnements domestiques : une cour de livraison desservait la cuisine et le foyer des bains privés. L'accès aux salles s'effectuait par un vestibule. Le péristyle desservait le bureau du maître et la grande salle de réception mise en valeur par la surélévation du portique.

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- Tête de L'appolon Lauré, marbre du IIème siècle ap. J.C. Vaison la R. 1925 -

Cette tête en ronde-bosse est une réplique d'un original grec. Le profil est pur. A droite la commissure des lèvres est légèrement tombante tandis qu'à gauche elle est un peu relevée, de sorte que si l'on regarde la tête de profil, elle affecte la tristesse d'un côté, et paraît sourire de l'autre.

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Ce vaste monument partiellement dégagé était probablement un lieu public à vocation de promenade voire de culte. Ses portiques encadraient un jardin doté d'un grand bassin et d'une construction centrale.

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- Vue depuis le Musée archélogique -

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- Le Musée archéologique Théo Desplans à été construit en 1972 et agrandit en 1998 -

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- A gauche l'Empereur Domitien, au centre Sabine et son mari à droite l'Empereur Hadrien, à droite l'Empereur Claude -

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- Signature originale ou bêtise enfantine ? -

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- Antéfixes -

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- L'acrotère de tombeau en forme de masque tragique-

(trouvé à Vaison la R. dans l'ancien cimetière, situé sur la zone sépulturale antique, à une date inconnue, quartier Roussillon).

Les tombes riches ou les enclos funéraires étaient ornés d'acrotères représentant des masques de théâtre.  L'Onkos, partie allongée de la tête, était couverte par la chevelure aux mèches torsadées. Expression réaliste tragique d'un visage taillé dans du calcaire local.

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- Un ancêtre de mon lapinou ^_^  -


Le Site de la Villasse :

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- La Rue des Boutiques -

Il s'agit de l’un des exemples les plus marquants de l’urbanisme de Vasio. Constituée de grandes dalles calcaires, disposées irrégulièrement pour réduire le cahot des roues des chariots qui l’empruntent chaque jour, c’est un axe Nord-Sud important de la ville. On y accédait à l’est par un large trottoir et à l’ouest par une galerie piétonne que l’on devine aux colonnes qui supportaient l’étage des bâtiments. Ainsi, à l’abri des intempéries et du soleil, les promeneurs pouvaient faire leurs achats. Les commerces sont identifiables par leur disposition et par le seuil à rainure qui servait à caler l’étal de vente. Les clients restaient à l’extérieur, sur la voie. Le soir, on fermait les boutiques avec un volet. C’est par cette rue que les habitants de la cité antique se rendaient aux thermes. 


 

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- La Maison du Buste en argent -

Cette maison doit son nom à la découverte du buste en argent d'un riche citoyen romain (il se trouve au musée voir ci-dessous). De la rue des boutiques à l'est, on gagnait le vestibule puis un petit péristyle et une salle, peut-être le bureau du maître. Derrière, des pièces et des cours s'alignaient, créant une perspective de la salle noble jusqu'au jardin à portiques aménagé en contrebas. Au nord du vestibule s'organisait la cuisine, ses réserves et peut-être des logements serviles. Avec la partie occidentale constituée d'un vaste jardin et d'un ensemble thermal, la maison atteint la surface de 5 000 m2 au sol, ce qui en fait la plus imposante des maisons urbaines dégagées à Vaison

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- Le buste en argent (28 cms) -


 

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- Ensemble thermal et palestre -

Photo ci-dessus plus particulièrement le terrain d'exercices, et celle ci-dessous les latrines.

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Cet ensemble thermal destiné aux bains et aux exercices physiques a été construit vers 10 - 20 ap J.C. Plus tard, dans le courant du 1er Siècle de notre ère il a perdu son caractère public et a été intégré dans le plan de la Maison au buste en argent. ces installations comportaient différentes salles ; les utilisateurs quittaient leurs vêtements dans un vestiaire avant de prendre un bain dans la salle froide. De là, ils gagnaient la salle tiède, puis la salle chaude munie d'un bassin. Toutes deux étaient chauffées par l'air circulant en sous-sil et dans l'épaisseur des murs à partir d'un foyer


 

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- Les Maquettes de la Maison au dauphin -

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Un petit dauphin en marbre trouvé sur place a donné son nom à cette demeure qui, au Ier siècle avant notre ère, était une ferme. Au IIème siècle après J-C, son environnement était urbain. La maison, agrandie et embellie, était longée par des rues à l’ouest et au nord. De la voie piétonne, on y pénétrait par un escalier encadré par des boutiques. Un atrium tenait lieu de vestibule et ouvrait sur le bureau derrière lequel se trouvait le secteur privé de la maison : la salle à manger d’hiver, les salles de réception, le balnéaire… Au nord, les latrines étaient voisines de la cuisine et de ses réserves. L’étage devait être réservé aux chambres. Au sud, un grand jardin se déployait avec un bassin aménagé en vivier et de nombreuses plantations.

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Nouveauté 2012, visible au Musée archéologique :

le film 3D redonnant vie à la Maison au dauphin...


- Le Théâtre Antique -

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- La galerie intérieure -

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- Le portique surmontant les gradins -

Le théâtre remonte au 1er siècle de notre ère, il a été restauré au IIIème. Il permettait d'accueillir environ 6000 spectateurs. Les gradins étaient regroupés en étages séparés par un muret et sans doute un couloir de circulation. Ils étaient accessibles par des escaliers provenant de l'orchestra et des vomitoires débouchant de la galerie intérieure. Les gradins étaient surmontés d'un portique. De la partie réservée aux acteurs sont encore visibles les vestiges du mur d'avant-scène et les douze cavités destinées au mécanisme du rideau. Derrière , les fosses abritaient des machineries autrefois surmontées par le plancher. Les bases du mur de scène taillées dans le rocher donnent une faible idée du décor monumental architecturé par des niches et des colonnes, mais elles situent bien les trois portes qu'empruntaient les artistes.

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- Le mur extérieur du Théâtre -

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 - Dernier regard sur Vaison -


 

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Bises à toutes et tous, à bientôt,

* * * Aile * * *

9 octobre 2012

Vaison-la-Romaine - Partie 1/2 : La ville - Vaucluse (84)

Vaison-la-Romaine est une commune française, située sur les rives de l'Ouvèze sur la route des princes d'Orange, dans le département de Vaucluse et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur à 10 kms du Mont Ventoux ;

Elle est connue pour ses vestiges romains particulièrement riches dont un pont à arche unique, ainsi que pour sa cité médiévale et sa cathédrale, elle est classée ville d'art et d'histoire.

Ce qui caractérise particulièrement Vaison, c'est la possibilité de voir dans un même mouvement les villes antique, médiévale et moderne, comme si on pouvait embrasser 2000 ans d'histoire d'un seul coup d'œil. La cité romaine a pu être découverte dans sa quasi totalité (photos dans la partie 2).

(avec l'aide de Wikipédia)

Vaison date environ des années 150 de notre ère, la ville était très active, ouvriers, artisans, cultivateurs … le vignoble produit un vin "doux" des voconces. Les Barbares mettent fin à cet équilibre, les habitants se réfugient sur la colline pour plus de sûreté, la cité devient ensuite une nécropole. Le christianisme s'implante assez tôt, les premiers monuments chrétiens sont construits avec les ruines de la cité antique. Les premiers évêques datent du III siècle. Aux environs de 558, Vaison est occupée par les Lombards et les Saxons. Quinus (Saint-Quenin le doux), archidiacre, devint célèbre pour avoir convertit le terrible Mummol (un Barbare) et distribué les biens que lui offrit celui-ci aux nécessiteux. On lui dédia une chapelle au XII siècle. Les évêques eurent souvent des problèmes avec les comtes.
En 1160 Raymond V s'empare du palais épiscopal et de la ville ainsi que de Crestet et Rasteau. Son fils Raymond VI poursuit sa lutte contre les évêques et construit le château (1193). Le clergé quitte la ville. Il faut attendre le IV siecle pour que les Papes récupèrent la ville et obtiennent cession des comtes de Toulouse. 77 évêques vont alors se succéder. Leur puissance est accrue au XVI siècle. La cathédrale est construite en 1480. Monseigneur Joseph Marie de Suarez fut une figure importante de la ville. Il occupa le siège épiscopal de 1633 à 1666. Cultivé, grand voyageur , il côtoie les grands humanistes et savants de son temps. Fondateur de l'épigraphie du Comtat, ses écrits fournissent de précieux renseignements sur la vie ecclésiastique de cette époque.

La ville devient Vaison-la -Romaine en 1923.

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- Le Pont romain et l'Ouvèze -

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La plaque rappelle la terrible crue de 1982, un triste anniversaire

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Ce jour là, les habitants avaient organisé une brocante pour la restauration de l'église en piteux état,

la photo d'en dessous est la vue maginfique que l'on a depuis celle-ci.

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L’église est édifiée en 1464 à l’emplacement d’une ancienne chapelle. Elle est située à l’aplomb de la falaise et englobe à sa base le rempart de la haute-ville.
Des pierres, récupérées dans les ruines de la chapelle Saint-Laurent du XIIème siècle, sont reconnaissables dans les parements à leur marque de tâcheron (signe géométrique, lettre ou un monogramme gravé dans la pierre de taille par un tailleur de pierre).
La cathédrale se compose d’une nef de quatre travées d’inégales longueurs, voûtées d’ogives, et d’un choeur pentagonal couvert d’une voûte d’ogives sexpartite.
Quatre chapelles latérales ouvrent à l’Est et à l’Ouest dans chaque travée de la nef. Une tribune supportée par un tambour est accolée au revers de la façade de style jésuite (1776).
Une sacristie, couverte d’une voûte en plein cintre, communique avec le choeur.
Le clocher de plan carré, daté de 1470, s’élève au-dessus de la troisième chapelle latérale Ouest.
Cet édifice, modifié au fil du temps, a été délaissé en 1897 lors de la reprise du culte dans la cathédrale romane Notre-Dame-de-Nazareth.

(texte vaison-la-romaine.com)

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On continue l'ascension vers le château, ci-dessus la vue depuis le toit de l'église,

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Le Château des Comtes de Toulouse (attention l'accès est glissant !)

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- Aspect hypothétique du château au XIV -

Campé au sommet d’un rocher à pic, le château de Vaison, fut pendant des siècles, une puissante forteresse du Comtat Venaissin. Bâti en 1196 par Raymond V, Comte de Toulouse et Marquis de Provence, il remplaça une tour détruite par l’évêque Bérenger de Reilhane. L’évêque ne parvint pas à chasser par excommunication les ouvriers employés par le comte Raymond qui passa outre aux foudres épiscopales et le château fort domina bientôt la ville. Le château amputé de ses moyens de défense et de son donjon décapité conserve de beaux bâtiments. Il rappelle les luttes qui opposèrent les Comtes et les Evêques usurpateurs de leurs droits. Alphonse de Poitiers, frère de Saint Louis, qui avait épousé la fille de Raymond VII, imposa aux évêques la restitution de ces mêmes droits en faisant rendre une sentence arbitrale le 30 décembre 1351.

(Texte d'après Wikipédia)

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Prémonition ...

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Bien à vous, bises,

* * * Aile * * *

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2 octobre 2012

Les dentelles de Montmirail - Vaucluse (84)

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Les Dentelles de Montmirail sont une chaîne de montagnes du massif des Baronnies, en Provence, dans le département de Vaucluse.

Elles sont situées au sud de Vaison-la-Romaine et à l'ouest du Mont Ventoux.

Leur point culminant est la crête de Saint-Amand, haute de 730 mètres. La chaîne, qui fait environ huit kilomètres de long, est réputée pour l'escalade : les dentelles ont un caractère alpestre plus marqué que leur voisin, le mont Ventoux, haut de 1 912 m d'altitude.

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Leur qualificatif de « dentelles » provient de la forme obtenue par l'érosion de la roche. Montmirail vient du latin mons mirabilis qui signifie « mont (ou montagne) admirable ».

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(Source Wikipédia - Photos personnelles)


 * * * Bises à vous, Aile * * *

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30 septembre 2012

Grignan - Drôme provençale (26)

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Le village de Grignan coiffé de son Château est situé à 26 kilomètres au sud-est de Montélimar en Drôme provençale.

Le Château de Grignan, mentionné dès le 11e siècle, occupe un plateau dominant le village installé sur ses pentes dès le Moyen Age. D’abord propriété de la famille de Grignan puis de la famille des Adhémar, le Château médiéval est transformé en une prestigieuse demeure de plaisance à la Renaissance, il est surnommé le Versailles du midi. Au 17e siècle, époque où la correspondance de la Marquise de Sévigné évoque l’éclat de cette cour provençale.

Ce Château, partiellement démantelé pendant la Révolution puis reconstruit au début du 20e siècle, abrite aujourd’hui des collections de mobilier d’art, de peintures et d’étoffes précieuses.

Musée de France et Monument historique classé, il propose une riche programmation théâtrale, musicale, littéraire, ce que nous avons d'ailleurs constaté au mois d'août avec la grande scène installée devant l'entrée.

(Je vous conseille d'aller voir Wikipédia très complet au sujet du Château, pour en savoir plus c'est >>ici<<)

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- La Fontaine de la Marquise de Sévigné -

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- Montée au Château -

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- L'entrée du Château -

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La Marquise de Sévigné

(1626 - 1696)

 

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Marie de Rabutin Chantal est née à Paris le 5 février 1626, de Celse-Bénigne de Rabutin, Baron de Chantal et Marie de Coulanges, qu'elle perd respectivement en 1627 et 1633.

Elevée par son grand-père Philippe de Coulange jusqu'au décès de celui-ci en 1936, puis par son oncle, pendant qu'un autre de ses oncles l'abbé Christophe de Coulanges, sera son ami paternel et l'administrateur de ses biens, sa jeunesse est heureuse et reçoit une bonne éducation.

En 1644, elle épouse le Marquis Henri de Sévigné (1623-1651), de cette union naîtra

 

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une fille Françoise en 1646, et un fils Charles en 1648 ;

 

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En 1651, la Marquise de Sévigné, alors âgée de 25 ans se retrouve veuve, son mari perd la vie suite à un duel l'opposant à l'amant d'une de ces maîtresses.

La jeune femme très appréciée par sa beauté et son esprit suscite beaucoup de convoitise, elle tient salon (le 20ème plus grand salon), va au théâtre, au prêche, au concert, lit énormément, mais surtout elle écrit de nombreuses pages.

Elle décide pourtant de ne pas se remarier et de se rendre plus discrète en quittant le milieu de la cour, ne fréquentant le Louvre que pour y montrer sa fille, considérée comme "la plus jolie fille de France".

Pourtant, Françoise épouse en 1669 à Paris le Comte de Grignan, divorcé, la quarantaine le visage ingrat, couvert de dettes, la dot de sa jeune épouse lui permet de les couvrir. Le couple part ensuite s'installer à Grignan en 1671, où le Comte est nommé Lieutenant Général de Provence ;

Pour la Marquise qui souffre énormément de la séparation d'avec sa fille, il ne reste que son fils dépensier à la réputation libertine, à cela s'ajoute des soucis d'argent et des problèmes de rhumatisme aux jambes, des convulsions de la main.

 

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En 1671, elle part séjourner dans son Château des Rochers près de Vitré en Bretagne, elle y trouve tantôt nostalgie, tantôt tristesse, se console tant bien que mal pendant ses heures de solitude en se promenant jusqu'à très tard les bois de sa propriété, admirative de la nature. Elle commence alors la correspondance avec sa fille.

De 1672 à 1688, elle retourne à Paris pour la retrouver, les rapports sont parfois tendus entre mère et fille, son amour maternel excessif exaspère Françoise de Grignan, la Marquise séjourne régulièrement aux Rochers, notamment pendant des périodes de deuils.

En 1684, elle fait la connaissance de l'épouse de son fils, la description qu'elle en fait est peu flatteuse ...

En 1690 - 1691, elle quitte la Bretagne pour la chaleur de Grignan, puis repart quelques années à Paris,

En 1994, retour à Grignan où elle décède de la petite vérole (variole) en 1696.


L'échange de correspondance entre Mme de Sévigné et sa fille, la Comtesse de Grignan, s'effectue pendant vingt cinq ans au rythme de deux ou trois lettres par semaine.

30 lettres ou extraits de Mme de Sévigné sont éditées clandestinement entre 1725 et 1737, sa petite fille Pauline de Grignan, Marquise de Simiane, décide d'en faire publier 614, les sélectionne et les fait réécrire suivant le goût du jour, ce qui fait encore aujourd'hui se poser la question sur leur authenticité, seule la moitié est considérée comme provenant de la main de la Marquise.

 

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Madame de Sévigné se plie aux conventions de la lettre lorsqu’elle écrit à des personnes qui lui sont supérieures en rang ou lorsqu’elle rappelle, à sa fille notamment, de ne pas oublier d’écrire à des moments particuliers de la vie comme une naissance, un mariage ou un décès. Mais si Madame de Sévigné respecte ces règles de sociabilité, elle avoue que «c’est une chose plaisante à observer que le plaisir qu’on prend à parler, quoique de loin, à une personne que l’on aime, et l’étrange pesanteur qu’on trouve à écrire aux autres». Car c’est surtout dans les lettres à sa fille, une fois libérée des carcans des règles, que Madame de Sévigné peut déployer tout le talent de « [sa] plume qui va comme une étourdie ».

Mais si le but premier de la lettre est de communiquer avec un absent, elle remplace bien souvent la conversation et devient un moyen d’apprécier des qualités littéraires. La volonté de Madame de Sévigné de faire partager ses lettres à un cercle mondain, même restreint, demeure cependant fortement ambivalente. L'expérience de publicité de ses écrits est surtout associée pour elle à la situation délicate qu'elle a connue pendant le procès de Fouquet, un de ses amis, chez qui les autorités royales retrouvent un certain nombre de ses billets, créant chez elle une vive inquiétude. À de nombreuses reprises dans la Correspondance, on retrouve cette angoisse vis-à-vis d'une possible incompréhension ou des mauvaises interprétations qu'un tiers qui n'appartiendrait pas au dialogue épistolaire pourrait produire (notamment lorsque son cousin Bussy-Rabutin entend présenter au roi Louis XIV ses Mémoires dans lesquels figurent quelques lettres écrites par Mme de Sévigné). La diffusion mondaine de ses écrits est donc fortement sujette à caution, même si force est de constater que l'esprit des lettres se joint naturellement à cet univers. L’esthétique des lettres de Madame de Sévigné a une autre particularité chère aux mondains : la variété. Dans le but de ne pas ennuyer le lecteur, celle-ci change rapidement de sujet. Ceci est surtout visible dans les lettres adressées à sa fille, car elle savait que dans une correspondance aussi importante que la leur, la manière de raconter et la variété des sujets traités étaient indispensables pour entretenir un échange dynamique et ainsi ne pas tomber dans la monotonie. Souvent ce changement se fait avec un avertissement de la Marquise lorsque le sujet se prolonge : « Je ne veux pas pousser plus loin ce chapitre », « Je hais mortellement à vous parler de tout cela ; pourquoi m’en parlez-vous ? ma plume va comme une étourdie » ou encore un simple « ma basta » (« mais suffit » en italien).

Les lectures religieuses de la Marquise ont nourri son badinage au même titre que sa spiritualité, elle garde en général une attitude libre face à la religion. En effet, on remarque de sa part une désacralisation du langage religieux. Madame de Sévigné aimait tout particulièrement les auteurs et la pensée des jansénistes. On ne peut alors que savourer l'étonnant écart entre les mots de la Marquise et sa foi religieuse. La liberté qu'elle prend dans l'écriture ne permet en rien de statuer sur la profondeur ou la nature de ses convictions.

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Au travers de sa correspondance on peut trouver la description des hommes et des choses de son époque, elle fut en quelque sorte chroniqueuse de son temps.

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- Morceau d'étoffe de sa présumée robe avec laquelle elle fut inhumée -


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Capture d’écran 2012-09-18 à 09 - La terrasse pour le château, toît pour l'église ... -

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- Ci-dessous détails des gargouilles ornant la façade en réfection -

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- L'Eglise dont la toiture à galerie est aussi la terrasse du Château -

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- La tombe de la Marquise de Sévigné -


 

3_Celeste_Midi* * * A bientôt, bises, Aile * * *

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