Comme le temps passe quand les moments sont agréables...

Il y a un mois j'écrivais ici, je m'envole ! Je ne croyais pas si bien dire...

C'est du côté du Languedoc Roussillon et Midi Pyrenées que nous sommes allés nous reposer une quinzaine de jours.

Des paysages superbes, des routes parfois si hautes qu'elles donnaient parfois l'impression d'être à bord d'un avion !

Et pourtant l'engin que nous avions loué était loin d'avoir des ailes, notre roulotte "motorisée" nous a fait découvrir un autre esprit de vacances, loin du stress, une vie au coeur de la nature version tout confort, la grande famille des camping-car'istes  nous a bien accueillis, au fil du chemin nous saluant de la main, peu avare de renseignements ou d'astuces, une expérience que nous n'oublierons pas.

Le Pays Cathares, des paysages vertigineux !

Ici Força Réal, notre petit camping-car au milieu d'un théâtre de nature...

Devant l'entrée de la Grotte de Niaux...
Nous nous sentions quand même minuscules sous cette falaise,
qui abrite le parking !

Allez, En route !

Il est agréable d'être perché dans la cabine du camping-car, finis les barrières des ponts, les voitures, les piétons qui vous gâchent un peu les photos.

C'est installée sur son "trône" roulant, qu'Aile, telle une reine, pouvait se gaver de vieilles pierres et s'émerveiller !

Et qui va à la ducasse perd sa place, Flo en profitait parfois pour s'y mettre, le temps d'une image.

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Il était une fois, dans la ville de Foix... le Château :

(Historique récupéré sur le net ...)

En 1034, le château devient chef-lieu du comté de Foix et joue un rôle déterminant dans l'histoire militaire médiévale. Durant les deux siècles suivants, le château abrite des comtes aux personnalités brillantes qui furent l'âme de la résistance occitane pendant la croisade contre les Albigeois et leur comté devint le refuge privilégié des cathares persécutés.

Le château, souvent assiégé notamment par Simon de Montfort (en 1211 & 1212), a bien résisté aux assaut guerriers et ne fut pris qu'une fois, en 1486, par trahison lors de la guerre entre les deux branches de la famille de Foix. Prouesse à l'époque, les comtes ont réussi à préserver leur site de l'annexion et commence même une extraordinaire ascension ! En 1290, Roger-Bernard III devient vicomte de Béarn, dont il épouse l'héritière Marguerite.

Parmi les comtes de Foix, Gaston Phébus (écrit souvent Phoebus, 1331-1391), ainsi surnommé du fait de son goût pour les belles lettres et sa chevelure blonde rayonnera par sa réputation flatteuse dans le midi. Bon chevalier, grand chasseur, il fut le type du grand seigneur du XIV^e siècle. Cependant, son comportement en privé aura pour conséquence la mort de son fils unique, qu'il tue lui-même par un excès de colère en 1382 ...

Dès le XIV^e siècle, les comtes de Foix, dont le brillant Gaston Phébus (1343-1391) délaissent de plus en plus le château, parce qu'inconfortable, au profit du Palais des gouverneurs (l'actuel tribunal). A partir de 1479, le comte de Foix devient roi de Navarre et le dernier d'entre eux, devenu Henri IV, roi de France en 1607, annexe ses terres pyrénéennes à la France. Siège du gouverneur du Pays de Foix depuis le XV^e siècle, le château continue à assurer la défense du Pays, notamment pendant les guerres de religion. Il subsiste seul de tous les châteaux de la région, après ordre de rasement de Richelieu (1632-1638).

Jusqu'à la Révolution, la forteresse demeure siège de garnison. Sa vie est émaillée de réceptions grandioses lors de venues des gouverneurs dont le comte de Tréville, capitaine des mousquetaires de Louis XIII, et le maréchal de Ségur, ministre de Louis XVI. La tour Ronde élevée au XV^e siècle est la plus récente, les deux tours carrées ayant été bâties avant le XI^e siècle. Elles ont servi de prison politique et civile durant quatre siècles jusqu'en 1862.

Depuis 1930, le château abrite les collections du Musée Départemental de l'Ariège. Préhistoire, archéologie gallo-romaine et médiévale... témoignent de l'histoire de l'Ariège depuis les temps les plus anciens. Actuellement, le musée redéploie les collections autour de l'histoire du site du château s'attachant à restituer la vie à Foix au temps des comtes.

Merci encore pour vos messages en mon absence,
à bientôt pour la suite de mes blablas quotidiens !

Il y a quelques mois j'avais parlé d'une visite intéressante chez un verrier de la région,
voici enfin les photos...

C'est à Amboise, dans l'ancien Théâtre de marionnettes que le Maître Verrier, Patrick Lepage,  surnommé "Le Poète de la transparence" a décidé de s'installer.

Nous entrons dans le hall où exposent également plusieurs Artistes de la discipline, des lampes, des vases et bien d'autres petites merveilles.

Puis nous passons à l'atelier, c'est dans la chaleur des fours que Monsieur Lepage et son apprenti, nous fait découvrir les grands traits de son art.

Tout d'abord ici le four, où dorment plusieurs kilos de pâte en fusion (1100°)
attendant d'être façonnés ...

Là, pinces, ciseaux, journal détrempé, un matériel qui semble simple et pourtant...

Bien alignées, les différentes cannes servant à tourner le verre, ou le souffler...

Après avoir extrait un morceau de pâte de verre,
la canne est mise dans un autre four,
la matière en fusion devient rougeoyante et très souple ...

Les différents oxydes de couleurs,
où l'Artiste roulera la matière,
afin de personnaliser les couleurs de sa future création.

   c'est ici que commence le façonnage...

Défiant la gravité, avec des gestes précis,
l'artiste tourne, pince, étire,
nous restons captivés par cette technique,
et tout le long du travail, nous nous demandons bien
quel objet va naître de ce ballet...

L'apprenti souffle doucement,
pendant que l'autre le maître soutient le verre
en le tenant avec du journal détrempé...

Mise en forme...

Le flacon vite photographié,
nous pouvons enfin admirer son aspect final,
mais là ne s'arrête pas le travail,
afin de ne pas le voir éclater,
il faudra vite le placer dans un autre four,
pendant plusieurs heures pour le refroidir graduellement...

D'autres très beaux objets attendent d'être adoptés.

Je n'ai pas résisté à l'envie de ramener à la maison un petit souvenir,
un très joli vase en verre très épais, dépoli avec plusieurs nuances de vert,
Sa forme me fait penser à un arum.
Sur une colonne de lumière, où avec un guirlande à l'intérieur il est magique !

Mon explication est simpliste et les termes techniques officiels n'y sont probablement pas tous,
Une seule façon d'en savoir plus, c'est d'aller à Amboise,
et de ne pas hésiter à rendre visite à cet Artiste, car
Même s'il conserve ses secrets de fabrication jalousement (et c'est normal)
L'accueil sans jeux de mots y est chaleureux, on se plie en quatre pour répondre à vos questions mais aussi pour vous offrir un verre d'eau à cause de la chaleur des lieux.

J'ai trouvé cette visite géniale !

à bientôt * * *

Le Château de Tours,

Mémorial Américain, près du Pont Wilson, en haut un indien et son aigle étincelants,

Régulièrement la petite roue tourne à l'entrée de la ville,

Mais on peut aussi s'amuser sur les chaises... volantes ;0)

* * * Bonne journée à toutes et tous * * *

,  Le Musée de la Communication

* * * au Château de Pignerolle * * *

St Barthélémy d'Anjou

Le Château a été construit en 1776  à la demande de la famille Avril de Pignerolle, célèbre à Angers pour avoir fait partie des écuyers de la Grande Ecurie du Roi et fondé l'Académie d'Equitation aux Lices.

Inspiré de l'architecture du Petit Trianon du Château de Versailles, Pignerolle a connu une histoire mouvementée.

Dans la première moitié du XIX siècle, les propriétaires successifs dont de nombreux Maires de Saint Barthélémy d'Anjou ont entrepris d'aménager le domaine en construisant l'orangerie, les pavillons et les grilles de l'entrée principale.

Réquisitionné en 1939, Le château a servi de résidence au Gouvernement Polonais en exil, avant que la Marine de guerre Allemande n'y installe un Centre de Communication et construise des blauckhaus (deux sont encore visibles derrière l'Orangerie pfff, un serait relié au Château).

A la libération, les troupes Américaines s'y installent, puis le domaine sert de refuge à une population d'un millier d'habitants, en attente de logements.

Le château est devenu propriété d'Angers Loire Métropole en 1971, il sera alors complètement restauré et deviendra le Musée Européen de la Communication.

Pour cela Angers Agglomération deviendra propriétaire de la Collection de Guy Biraud, c'est celle qui est présentée aujourd'hui...

Comme il a été promis, j'ai voyagé dans le temps,
Passant d'une pièce à l'autre, en vitesse croisière pour rendre visite aux grandes heures de l'Imprimerie, du Télégraphe, du Cinéma, de la Photographie, de la Télévision, de la Radio.

Munie d'un casque à infra-rouge, j'entendais ici et là, les Génies dont les idées nous ont rapprochés : Johannes Gutenberg, Samuel Morse, Heinrich Hertz, Allesandro Volta, Jules Vernes, Jean Nohain.

Sous mes yeux, méticuleusement bien rangée s'étalait une collection énorme sur 1000 m2 sur trois étages !

- 2000 objets,
- 300 postes radio,
- des mini reportages,
- des reconstitutions comme un poste de radio émetteur détaillé au point d'y voir le chapeau et la pipe de son utilisateur d'alors, le Nautilus comme s'il était prêt à appareiller, une pièce qui rapelle Cosmos 99,
- des bornes présentant des petits reportages historiques comme une salle de praxinoscope, les émissions télévisées des premières chaînes, l'installation de l'émetteur de la Tour Eiffel ...

L'arrivée,

Détails de la grille,

Le baiser électrique... Mais qu'est-ce que c'est ?
(Cliquez sur l'image au dessus - l'explication est dessous ;0)

Le premier télex, ce modèle était ... portatif !!!

Bande illustrée pour le Praxinoscope

Le praxinoscope

Le même mais en version XL,

La guerre fut un catalyseur important pour le développement des communications sans fils. Au début de la guerre nous n'en sommes toujours qu'à l'émission par étincelles et à la réception par galène ou détecteur électrolytique. A la fin -1918- les émetteurs récepteurs emploient des tubes électroniques et on transmet aussi la parole. A noter que l'emploi de la télégraphie et du Morse existe encore de nos jours car il permet d'atteindre avec de faibles puissances des distances considérables.

Un poste émetteur d'un transatlantique,
un identique se trouvait à bord du Titanic,

La salle des Postes radio, ce n'est qu'un échantillon en fait il y en a de toutes parts
superbement exposés, si beaux qu'ils semblent prêts à fonctionner...

Considérés comme kitch, mais attirent les collectionneurs d'aujourd'hui
Pourquoi cette image ? qui paraît bien ordinaire ?
En fait j'ai eu une petite émotion en m'arrêtant devant cette vitrine,
j'ai retrouvé un objet que ma grand-mère m'avait un jour acheté
la voiture en haut à gauche dont
les roues servaient pour le son, et les stations,
elle mettait de la musique sur mon adolescence...

Cette ancienne caméra date des années 60,
dans la pièce une télévision diffuse et montre quelques extraits de l'époque,
années Yéyés et Nounours, cela fait tout bizarre on a beau grandir on n'oublie pas,

Une très jolie reconstitution de ce que pensait Jules Verne
quand il écrivait 20 mille lieux sous les mers,

(dessous l'émetteur du Nautilus)

L'ancien émetteur de la Tour Eiffel...
(ici pour l'explication sur le net)
Heureusement qu'il se trouve ici, je ne pense pas
que j'aurais osé aller jusqu'en haut pour le décrocher !

Vous pensez bien que je suis parvenue également à trouver un Ange !

Vue d'ensemble du château derrière, mais soleil de face,

L'orangerie surveillée de près par Diane,

C'était vraiment une visite formidable,
Allez-y un jour je vous le recommande !

je vous laisse les clefs et le lien pour le Site officiel  ;0)

Bon week-end à toutes et tous, à bientôt ...

En début de vacances,

je suis allée voir :

* Fontainebleau *
(Le Site Officiel est dessous cliquez)

Le Château de Fontainebleau se situe au coeur d'un domaine forestier de 17 mille hectares, un endroit particulièrement apprécié des Rois pour s'adonner aux "plaisirs" de la chasse.

Plusieurs Souverains s'y sont succédés apportant divers transformations et ajouts, parmi eux :

Saint Louis, Philippe IV le Bel qui y naquit et y mourut, François 1er (qui y laissa "dormir la Joconde), Henri II et Catherine de Médicis, Henri IV, Louis XIII, Louis XIV, Madame de Maintenon, Louis XV, Louis XVI, Marie-Antoinette, Napoléon 1er et L'impératrice Joséphine, Louis XVIII, Louis Philippe, Napoléon III,

Les Extérieurs...

Nous sommes arrivés par la Cour de la Fontaine avec la Statue d'Ulysse (1541)
nous pouvons admirer devant le bassin des carpes
(des monstres ! qui se promènent à ras de l'eau !
Les 60 premières étaient un cadeau de Charles de Lorraine à Henri IV)

Le Grand Escalier en double fer à cheval (1632 - 1634) et la cour du cheval blanc

L'intérieur...

(Les flashs sont interdits, les images ne se seront pas à la hauteur de la splendeur des lieux)

Acheté par Napoléon III en 1867, ce vitrail se nomme "L'artiste"
une réalisation de Laurent-Charles Maréchal

Un sublime coffret commémoratif du Mariage du Duc d'Orléans
et de la Princesse Hélène de Mecklembourg-Schwerin
en porcelaine de Sèvres (d'une finesse exemplaire)
il date de 1837-1838

Une des Assiettes historiques représentant François 1er,
128 assiettes en porcelaine de Sèvres comme celle-ci représentent les grands évènements du château,
des paysages forestiers, elles sont insérées dans les boiseries du couloir,
un rendu vraiment inattendu et original.

Ici la Tribune du roi pour participer à la messe dans la chapelle

La Galerie François 1er par laquelle nous pouvons accéder aux Appartements Royaux

Détails des Fresques entourées de stucs qui décorent la galerie

La Galerie de Diane, j'appelerais plutôt cela la bibliothèque, elle mesure 80 mètres de long !!
Un endroit où j'aurais adoré aller,
près de 16000 volumes y sont soigneusement rangés appartenant alors à Napoléon 1er.

Détail d'un plafond rutilant

Détail d'un pied de table

La Salle du Trône de Napoléon 1er (1808)

Détail du plafond de la Salle du Trône


Une des Fresques de la pièce où l'on brûlait autrefois
les papiers confidentiels des conseils sous Louis XV,
cette pièce servit ensuite de cabinet "d'aisance" et de garde-robe de Louis XVI

Un Secrétaire à cylindre (en bronze, acier et nacre)
qui meublait le boudoir de Marie-Antoinette lors de son dernier passage en 1786

Décor datant de 1753,
dommage les raccords qui ont été faits gâchent un peu la beauté du panneau

Une Pendule aux fonctions multiples qui m'a fortement interressée !
Il est d'ailleurs curieux de voir certaines horloges en mouvement,
comme si leurs propriétaires vivaient encore dans les lieux...

La Chapelle de la Trinité (en haut la Tribune du Roi)
Ici ont été célébrés le Mariage de Louis XV, le Baptême de Napoléon III
et le Remariage du fils aîné de Louis-Philippe...

Retour sur les extérieurs ...

A nouveau la Cour de la Fontaine, au fond l'Aile François 1er, à droite l'Aile de la belle cheminée,
à gauche l'Aile des Reines-mères (1558-1566) et le Gros Pavillon d'angle (1750)
construit sous Louis XV inspiré de Versailles

Le Pavillon sur l'étang construit en 1662
On y servait des soupers pour Louis XIV et sa famille, discret et romantique...

Visite du parc, non sans avoir jeté un regard sur le bel ensemble.

La Porte Dorée à gauche, Charles Quint y fit son entrée en 1539

Le Parc et Monsieur Aile (avec un beau piqué de parapluie ;0))   )
pour vous montrer l'immensité du parc.

Le temps nous a permis d'entrevoir quelques rayons de soleil à travers les nuages menaçants,
mais le vent était rude avec la Fontaine !

La vue sur le Canal, il s'étend sur près de 1200 mètres,

En continuant cette route, nous aurons une dernière très belle surprise !...

Une très agréable visite qui peut prendre facilement l'espace d'un après-midi, mais j'insiste auprès de tous ceux qui désireraient s'y rendre,  prenez contact avec le Château pour savoir si un guide sera disponible de plus le nombre de visiteurs est compté, en cas d'absence de guide certaines salles ne seront pas accessibles à la visite libre.

Je tenais à remercier la Direction du Château pour l'accord exceptionnel de m'inviter à compléter ma visite, du personnel étant malade dernière minute j'ai manqué plusieurs salles, je serai donc très contente de retourner voir Fontainbleau.

à bientôt * * *

Influencée peut-être par l'immensité du parc, j'ai repensé à une chanson de Pink-Floyd, toujours aussi belle... Je vous la laisse ;0)

Entrez...

Bonne journée à toutes et tous * * *

Le château de Villandry ...

     Belle journée * * *

Le Château de Saché (Indre-et-Loire) reçut régulièrement de 1830 à 1837 Honoré de Balzac.

Jean de Margonne, propriétaire et ami de ses parents, mit à disposition une petite chambre située au deuxième étage, où l'écrivain poursuivi par ses créanciers parisiens, trouvait calme et inspiration.

"A Saché, je suis libre et heureux comme un moine dans un monastère... Le ciel est si pur, les chênes si beaux, le calme si vaste !"

(Photo empruntée sur le net)

A renfort de sa non moins célèbre cafetière, frappée de ses initiales, il prenait son premier café vers 3 heures du matin, déjeunait et s'installait dans son lit pour écrire jusqu'à 17 heures sans interruption, il donnera naissance à plusieurs chefs-d'oeuvre comme "La Comédie Humaine" Le Père Goriot" ...

Il est raconté que pour la Comédie Humaine, il s'enferma plusieurs jours durant, jouant et prenant le ton de tous ses personnages, qui laissait à penser qu'il n'était pas seul dans sa chambre ...

La vie de château n'était pas un enchantement pour lui, il disait . "Je suis gêné par la vie de château. Il y a du monde ! Il faut s'habiller à heure fixe".

Du haut de sa fenêtre il savourait la vue sur la Vallée de l'Indre, faisant chanter la plume sur les charmes de la Touraine avec l'éclosion de son plus beau roman d'amour "Le Lys dans la Vallée".

Aujourd'hui, il est passionnant de cheminer et de se replonger dans les couleurs et les paysages tourangeaux, les charmes des endroits où il aimait flâner, et notamment en allant rendre visite aux Moulins de Pont de Ruan et de Saché.

"Pour aller au château de Frapesle, les gens à pied ou à cheval abrègent la route en passant par les landes dites de Charlemagne... Ces landes plates et sablonneuses, qui vous attristent durant une lieue environ, joignent par un bouquet de bois le chemin de Saché, nom de la commune dont dépend Frapesle"

"Je suivis le chemin de Saché sur la rive gauche de la rivière, en observant les détails des collines qui meublent la rive opposée. Puis enfin j'atteignis le parc orné d'arbres centenaires qui m'indiqua le château de Frapesle. J'arrivai précisément à l'heure où la choche annonçait le déjeuner".

Le château de Saché

<< ici, la route des MOULINS











"La petite chapelle de Ste Appoline à droite, celle-ci était évoquée pour toutes les personnes souffrant des dents, elle se caractérise par le fait qu'elle tienne une pince..."

(photo empruntée sur le net)

Bon début de semaine, à bientôt  * * *

C'était le week-end dernier, une belle promenade sous un soleil d'automne,
Je ne sais plus les noms des châteaux de passage, les portails étaient fermés,
Mais derrière les grands arbres ils se laissaient admirer.

C'était bon, c'était beau, aujourd'hui je vous emmène sur le chemin * * *

Invitée pour le petit déjeuner au château ?...

Sous le regard de la bonne dame, au visage ravagé par le temps...

Délicats petits pas dans l'allée détrempée des gardiens du château ...

D'un ciel à une étoile, il n'y a qu'un pas...

Essuyez vos pieds, puis... entrez,

Démesure...

Etrange ...

A bientôt !

Le Château de Baugé est situé en Maine et Loire,

Histoire très résumée  :

L'ancien château-fort construit par Foulques Nerra vers 1015, fut ruiné par les guerres,

Yolande d'Aragon, mère du futur Roi René 1er, préfèrera faire incendier la ville de Baugé plutôt que de la remettre aux Anglais,

Château d'hier et d'aujourd'hui ...

En 1454 la ville verra son château renaître par les soins de René 1er, Duc d'Anjou -surnommé le bon Roi René- qui en fera sa résidence préférée...

Le bon Roi René (1434 - 1480)

2ème Mariage de René d'Anjou avec Jeanne de Laval

en 1454 ...

Après un exposé général d'une guide très sympathique
Nous avons pu nous promener librement dans les combles du château, pour aller à la rencontre -intéractive- du Roi, de Jeanne d'Arc, des époques du Moyen-âge à la Renaissance, et apprécier les arts de l'époque, plus particulièrement la poésie, dont René 1er était très amoureux.

Aux étages inférieurs, de grands tableaux retracent son époque... (voir les photos ci-dessous)

Un chevalier en armure grandeur nature trône au milieu de la pièce,
ce qui ne manque d'impressionner les enfants ...

Le château a été classé Monument Historique en 1961

En 1643, à quelques pas du château, l'Hôtel-Dieu sera construit, il s'agissait d'un hôpital administré par des religieuses, où pouvaient se faire soigner les pauvres gens.

Aujourd'hui subsiste un curieux cabinet hors du temps de style Louis XIII, éclairé par la seule lumière d'une fenêtre, et qui regroupe l'une des plus belle collection de France classée Monument Historique, de 600 pots et boîtes d'apothicaire en bois ou en faïence (Albarelles italo mauresque du XVIème Siècle et Faïences de Nevers du XVIIème Siècle) dont on peut encore voir pour certains les contenus : Poudre de cloportes, Cornes de cerf, de la Poudre de momie...

L'exposé qui nous en sera fait sera particulièrement intéressant et permettra d'apprendre des petites choses qui se disent encore aujourd'hui mais dont nous perdons le sens.

Par exemple "Reprendre du poil de la bête" :
Il y a bien longtemps, lorsque l'on se faisait mordre par un animal, il fallait arracher de son poil et l'appliquer sur la blessure pour espérer guérir...

(Impossible de photographier les lieux afin de les préserver).

Impressionnante également la Chapelle de l'Hôtel-Dieu de style baroque où la hauteur de plafond est incroyable.

Une exposition sur "les soins du corps aux soins de l'âme" permet de se rendre compte des petits pas que la science humaine faisait, parfois proche des remèdes de sorciers, de quoi faire peur ou rire les modernes que nous sommes, et pourtant c'est ainsi que tout a commencé...

A bientôt !