Avant que Noël ne vienne...
Originaire du Mexique, elle a été introduite en Europe puis en Asie à partir du xvie siècle. Elle était autrefois abondante dans la région de Grasse, mais elle n'y est plus cultivée aujourd'hui, sinon dans les jardins, et c'est en Inde que les récoltes sont les plus abondantes. La tubéreuse est surtout utilisée pour la fleur coupée et pour la parfumerie. On peut aussi la cultiver en pot, tout en sachant que son bulbe ne fleurit qu'une fois.
L'essence naturelle de tubéreuse était jadis obtenue par la technique de l'enfleurage à froid (les fleurs étant déposées sur des plaques enduites de graisse inodore, qui s'imprégnait de leur parfum. Un solvant tel que l'éthanol permettait d'obtenir par la suite une essence dite « absolue »). Aujourd'hui, l'enfleurage à froid n'est guère plus utilisé. La fleur est directement extraite par des solvants volatils. (source : osMoz, esprit de Parfum). Le résultat obtenu est une note très capiteuse, plutôt verte au départ, elle évolue vers une rondeur lactée et solaire, pouvant rappeler un effet noix de coco. La tubéreuse entre notamment dans la composition de Poison, un parfum créé en 1985 pour la maison de parfums Christian Dior. Narcisse Noir de Caron, créé en 1911 par Ernest Daltroff et Fracas de Robert Piguet, composé en 1948 par Germaine Cellier peuvent être considérés comme des précurseurs de la note de tubéreuse en parfumerie. Giorgio de Giorgio Beverly Hills (1981), Tubéreuse Criminelle de Serge Lutens (1999), Fragile de Jean Paul Gaultier (1999), ou encore Carnal Flower des Éditions de Parfums Frédéric Malle (2005) en sont des représentants.
(Extrait Wikipédia)
Merci mon gentil mari.
* * * Bises de no-Aile * * *
Qui est la plus belle ?
Petite composition printannière ....
N'oubliez pas Dimanche, changement d'heure...
* * * * * Bises, Aile * * * * *
Le Jardin Botanique de Tours (Indre-et-Loire) au printemps...
Le Jardin Botanique de Tours (Indre-et-Loire - 37) est situé à l'Ouest de la ville, Boulevard Tonnellé, face à l'Hôpital Bretonneau. Il est implanté sur une ancienne zone humide traversée autrefois par le ruisseau Sainte-Anne. Ce cours d'eau reliait directement la Loire et le Cher et alimentait les douves du Château de Plessis-lès-Tours.
Le Jardin Botanique de Tours fut construit entre 1831 et 1843 grâce aux tourangeaux et tout particulièrement à la ténacité et la générosité de Jean-Anthyme Margueron (1771-1848), Pharmacien.
En effet, ce pharmacien fut à l'initiative de ce projet comportant une Ecole de botanique destinée aux étudiants de la nouvelle école de Médecine et de Pharmacie située en face du jardin.
(La photo ci-dessus/ci-dessous provient du net)
Le Maire de Tours, Jean Walvein, fit assécher les terrains de l'ancien Ruau en 1838.
Mr Barnsby, Directeur du jardin, permit dès 1869 l'acquisition de quelques animaux exotiques.
Le Jardin a survécu à de nombreuses agressions : Les inondations de 1846 et 1856 (2 m d'eau dans les serres !), l'incendie de l'Orangerie en 1869, les bombardements de 1944, les tempêtes de 1953, 1987...
La partie Nord du jardin fut profondément réaménagée de 1981 à 1983 afin de présenter les collections botaniques sous une forme plus moderne. L'allée centrale de Magnolias grandiflora plantée en 1857, fut renouvelée en 1882 et 1984.
Les serres créées en 1869, ont été rénovées depuis 2007 pour devenir actuellement les serres "Biodivers". Elles présentent 3 nouvelles thématiques : Les plantes menacées des flores d’Afrique du Sud et des sous-bois tropicaux ainsi que les plantes tropicales utilitaires. La construction d'une nouvelle serre d'Orangerie en 2008 permet l'hivernage des végétaux en bacs.
Toujours dans la volonté d'une constante évolution, une création contemporaine, le Jardin du Design végétal, a vu le jour au nord des serres en 2009.
Depuis 1945, le Jardin a un double statut : le Service municipal des Parcs et Jardins assure la direction technique et le Laboratoire universitaire de Botanique et de Biologie Végétale de l'U.F.R. des Sciences Pharmaceutiques coordonne la direction scientifique. Cette organisation originale a permis au jardin d'obtenir l'agrément "Jardin Botanique de France et des Pays Francophones" en 2000.
Le Jardin est à l'Inventaire Général du Patrimoine Culturel français.
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-> Ne manquez pas d'aller admirer l'arbre remarquable le Gingko Biloba, il a été offert au Jardin Botanique par le Docteur Bretonneau en 1845.
Je mettrai prochainement une photo quand le beau aura retrouvé toute sa crinière végétale.
- Pierre Fidèle Bretonneau ( 1778 - 1862) -
Clinicien français, Professeur et Médecin en Chef de l'Hôpital de Tours
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Pierre Bretonneau identifie la fièvre typhoïde et la diphtérie. Il a pour disciples Velpeau et Armand Trousseau, Tourangeaux également.
Le Docteur Bretonneau est l’un des pionniers de la médecine moderne. Il a beaucoup observé les malades et a été le premier à penser que les maladies étaient causées par les microbes, mais le microscope n’était pas encore inventé, il n’a donc pu confirmer son hypothèse. Il a découvert qu’une même maladie pouvait se manifester différemment chez les malades. C’était le début de la médecine scientifique : bien observer pour trouver une solution aux maladies et aux problèmes rencontrés.
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* * * Belle journée, Aile * * *
Premières éclosions...
Valensole et ses lavandes - Alpes de Haute Provence (04)
Valensole est une commune française, située dans le Département des Alpes de Haute Provence.
La commune est très étendue, sur un terroir relativement plat dans un département montagnard. De plus, les rebords du plateau et les versants des vallées qui creusent le plateau offrent des conditions de culture variées complémentaires des parties planes du plateau. Elle met donc à profit cette situation exceptionnelle avec de nombreuses fermes, cultivant des céréales, de la lavande, des arbres fruitiers (oliviers - vignes) et l'or noir : la truffe.
- La fontaine du centre ville -
- Ce joli labrador avait une technique bien à lui pour se rafraîchir :
marcher en rond dans le lavoir
et semblait se livrer à l'exercice régulièrement (rire).
- Des religieuses à la lavande...
Un délice que l'on peut trouver dans la patisserie à côté de la fontaine ;0)
La Lavande appartient à la famille des Labiées qui comprend de nombreuses plantes aromatiques adaptées aux terres de la Provence, thym, sauge, romarin, origan, menthe, etc...
La tige présente une sommité florale disposée en épis sur une hampe et chacune de ses fleurs à calice bleuâtre porte des cellules riches d'une huile essentielle très odorante.
Il existe de nombreuses variétés de lavandes adaptées au climat provençal ; nous citerons les deux principales : Lavandula Spica ou Aspic, appelée aussi grande lavande, lavande mâle, dite aussi à larges feuilles (Lavandula latifolia). Lavandula vera, lavande fine ou lavande vraie ; on la connaît aussi sous le nom d'officinalis pour ses vertus thérapeutiques et augustifolia pour ses feuilles étroites.
- Lavande -
La lavande ou Lavandula Angustifolia se cultive généralement au dessus de 800 mètres.
La vraie lavande se distingue par ses petites touffes et un épi floral court.
Son huile essentielle, très subtile, au parfum doux et fin est recherchée par les parfumeurs et les laboratoires.
En usage externe : C’est un très bon antiseptique, elle est cicatrisante, relaxante, calmante.
En usage interne : Sur un sucre ou dans une infusion, elle est efficace pour les maux de tête, maux d'estomac, maux de gorge.
- Lavandin -
Le lavandin est un hybride, issu par pollinisation des abeilles entre la lavande vraie et l'aspic (lavande sauvage).
Il se présente sous la forme d'une touffe très développée en forme de boule.
Son huile essentielle plus forte et plus camphrée est très efficace en massage pour soulager les rhumatismes, les douleurs musculaires et en inhalations pour les affections respiratoires.
Juste un mot au sujet de l'aspic, elle est aussi connue sous le nom de Lavandula Latifolia. On la trouve à l'état sauvage à basse altitude (entre 200 et 800 mètres). Ses larges feuilles et ses longues hampes florales avec plusieurs épillets la différencient de la lavande fine.
(emprunté au site Angelvin)
Nous nous sommes rendus dans la boutique Angelvin
(cliquez sur l'image ci-dessous pour accéder à leur site)
Les tournesols côtoient les lavandes,
mais de curieuses fleurs côtoient les tournesols ...
Il s'agit en fait de ...
... chinois !
Pourquoi ? me direz-vous :
Une série télévisée est diffusée depuis quelques années en Chine qui se traduirait en français par "Rêves derrière un rideau de cristal" (une sorte d' "Amour Gloire et beauté" à la chinoise), l'intrigue amoureuse un peu cul-cul se situe en France dont une grosse partie est tournée en Provence. Depuis, dès la floraison des lavandes sur le plateau de Valensole, de jeunes chinoises ne cessent de rêver de se faire prendre en photo dans un style romantique à la française comme leurs héroïnes préférées.
Nous comprenons mieux la raison pour laquelle les chinois sont partout, passent des heures à tout photographier comme des trophés ce qui se trouve en France au risque de passer pour ridicules à nos yeux.
Quelques petits malins ont trouvé la poule aux oeufs d'or et mettent tout cela en scène pour conditionner le futur touriste chinois : "buvez du vin français, savourez le romantisme français de la capitale, le soleil du sud de la France, découvrez la gastronomie française, etc.". Concernant Valensole, d'après un article trouvé sur internet 70% des lavandes et dérivés seraient vendus aux asiatiques.
Même scénario mais ailleurs ...
Il était une fois il n'y a pas si longtemps avant que l'histoire ne dérappe, la Ville de Tours organisait des mariages "à la française,.en grand nombre. Plusieurs dizaines de couples déjà mariés en Chine, après être passés par les mains de coiffeurs et maquilleurs locaux pour se donner un style "à la française", renouvelaient leurs voeux, en troupeaux avec traducteurs, devant Monsieur le Maire, et clôturaient cette drôle de cérémonie assez embarrassés en se faisant un baiser langoureux à la française comme dans une série américaine ; Puis le centre ville se trouvait soudain envahi de voitures anciennes tonitruantes qui promenaient les couples tous coincés sous l'oeil goguenard, voir ahuri des passants ; Récupérés par leurs guides chinois, les jeunes mariés, toujours en tenue du grand jour, étaient amenés à pieds en rang bien ordonné dans la rue principale et se lançaient à l'assaut des produits de luxe en plein samedi après-midi, pour se procurer à prix d'or l'original de ce qui chez eux étaient souvent copié. Pour finir, après une balade bucolique, vin d'honneur et repas romantique étaient servis dans un des Châteaux de la Loire. Sans oublier les photos souvenirs où sous les robes des filles on pouvait apercevoir des baskets, tellement la cadence de la mise en scène était épuisante ... Le lendemain la lune de miel romantique se poursuivait sur Paris, l'Italie, la Suisse.
Une facture moyenne de ces noces 6000 euros/couple + faux frais dépenses personnelles pour 10 jours de "rêve romantique", sachant que ces couples étaient pour la plupart des cadres aux salaires moyens de 300 euros/mois.
Il est à se demander parfois si cette image déformée de notre pays (nos régions) qui n'a rien de traditionnel, les a vraiment rendus heureux, est-ce qu'ils finissent par se rendre compte que certain(e)s n'hésitent pas à les prendre pour des pigeons à plumer ?
Je me rappelle d'un producteur de vin de Touraine qui m'avait dit un jour : "Attendez je vais chercher des bouteilles derrière, celles-ci (à portée de mains) c'est pour les chinois, de toutes manières ils ne reviendront pas pour nous dire que ce n'était pas bon...".
- Il est plutôt risqué de se promener en jupon parmi les lavandes,
car les abeilles vrombissent ;0)))
Merci de vos visites,
* * * Bises Aile * * *