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Des Ailes aux Nuages

28 septembre 2007

Un Théâtre de verdure pour le Château de Chaumont sur Loire * * *

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Je vous emmène vers un Théâtre où la Nature est reine,
J'espère que le chemin vous plaira, bises à toutes et tous... Aile * * *


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Le féérique vallon des brumes ...

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Apparition ?

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Extrait du Jardin "Astéroïdes" (Sources Rédaction Festival Chaumont - Photo Ailonuage)

Vous qui respirez cette fête
Souvenez vous de qui vous êtes
Dans vos racines profondément
Sommeille votre âme d'enfant
Tant de rêves, tant d'amour,
Tant de vie à mettre autour.
Osez ! Cet intime voyage
Et la tête dans les nuages
En de graciles mouvements
Balancez vous au gré des vents
Emportez donc, alors, enfin
un peu de leur parfum...

Faisons une halte dans ce jardin de l’enfance, restons comme le Petit Prince, capable de nous émouvoir d’une rose qui nous rappelle l’endroit d’où l’on vient, d’un balancement qui donne la sensation de voler, du vent dans les herbes hautes, de la dissémination spectaculaire des plantes. Avant de repartir dans le tourbillon du monde, emportons comme gage de quiétude, le parfum d’une rose.

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Un insecte y est caché ... Oui mais où ?

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Extrait texte du jardin "Réaction en chêne" (Sources Rédaction Festival Chaumont - Photos Ailonuage)

Cette serre volante, créée pour les Floralies de Nantes, se pose à Chaumont où elle est dotée d’une nouvelle mission : Quelle sera la forêt de demain dans la vallée de la Loire? Le réchauffement climatique va-t-il la modifier?
L’Aéroflorale a choisi de se pencher sur le cas du chêne, arbre emblématique de nos forêts. La serre volante a rapporté de ses voyages autour du monde des glands de tous les climats.
Un tapis roulant permet d’améliorer la sortie des planches d’essais, trop à l’étroit dans la serre laboratoire. La machine ayant exploré la planète pour récolter les glands, des plantes épiphytes ont colonisé ses membrures et ses pattes, et s’accrochent à tout support providentiel.
  Le festival terminé, ces milliers de jeunes arbres s’en iront peupler la future forêt périurbaine nantaise.

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Extrait texte du "Jardin des Arbres bleus" (Sources Rédaction Festival Chaumont - Photo Ailonuage)

Ce jardin est né d’une réflexion sur le paradoxe que l’on peut trouver à parler de mobilité à propos du jardin, apparemment ancré et immobile.
Chaque arbre a été choisi pour sa familiarité, son évidente réalité. Mais cette grosse branche tombée lors d’une tempête n’évoque-t-elle pas un homme en marche ? Il existe ainsi des moments où l’ordre des choses ordinaires est perturbé, leur conférant un aspect nouveau, surnaturel.
Comme dans les contes de notre enfance, quelque Merlin l’Enchanteur aura jeté un sort à ce jardin pour lui donner vie et le rendre mobile.
Les branches sont peintes en bleu pour souligner leur passage vers une autre réalité. Les premières laissent encore deviner, dans le reflet du bassin, leur position initiale.

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Extrait texte du "Jardin Volcanique" (Sources Rédaction Festival Chaumont - Photo Ailonuage)

Le volcan et ses coulées de lave évoquent la colère des dieux.
Un mouvement ininterrompu anime le centre de cet espace et aimante les éléments.
Le monde mouvant des forces souterraines semble affleurer à la surface terrestre pour créer ce jardin volcanique. Mais ici le feu est fait d’eau en mouvement, la lave de plantes,
la fumée de brumes et le grondement d’un gong chinois.
Seules les pierres qui entourent le bassin sont passées par des températures infernales…
Certaines de ces pierres noires sont le fruit du retraitement de l’amiante par vitrification;
les températures des torches à plasma (1600°)
permettent de fondre les déchets et de détruire totalement les fibres d’amiante.

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Extrait du "Jardin fragmentaire" (Sources Rédaction Festival Chaumont - Photo Ailonuage)

La vitesse et la ponctualité de nos déplacements entraînent inconsciemment une sélection et une modification de ce que nous voyons. Nous ne retenons des
paysages que nous parcourons, que des fragments d’images, des clichés, qui peuvent se traduire par des ensembles colorés, des matières, des odeurs…
Ce Jardin fragmentaire s’inspire de cette mémoire sélective où s’accumulent des images sélectionnées par notre sensibilité, nos humeurs et nos sentiments.
Faites pivoter les multiples fenêtres, créez votre propre fragmentation du paysage et observez le tableau que vous venez d’achever.

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Extrait du Jardin "Feuilles de route" (Source Rédaction Festival Chaumont - Photos Ailonuage)

*** Clin d'oeil à ma région natale ***

Pour créer le Jardin Mosaïc de la métropole lilloise, les différentes communautés immigrées avaient été invitées à parler du jardin de leurs origines, réel ou fantasmé. L’Espace Naturel Lille Métropole renouvelle ici l’exercice pour concevoir ce jardin sur le thème des migrants.
Ils ont choisi de s’associer à Jacques Simon, le célèbre paysagiste avec qui ils viennent de recevoir, pour le parc de la Deûle, le Grand prix du Paysage 2006.
Après ce tunnel évoquant le chemin parcouru par ces milliers d’hommes et de femmes qui ont quitté leur pays, vous arrivez sur la place centrale qui symbolise la métropole lilloise : des briques au sol, un arbre à photos, des miroirs nous renvoient à nos itinéraires, nos rencontres, nos racines.
Trois géants arrivent des quatre coins de la planète : ils transportent chacun un jardin, leur rêve de jardin.

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Une de ces valises m'a émue,
Sur le couvercle de gauche, la photo de droite
représente le hall de la Mairie dans le Nord où je me suis mariée,
incroyable, il y a pourtant des tas de clochers là-bas,
un bagage pour un voyage inattendu dans mes souvenirs...

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Extrait du Jardin "Zen'ith" (Sources Rédaction Festival Chaumont - Photo Ailonuage)

Zen’ith renoue avec la notion d’éternité propre à l’art des jardins japonais.
Notre monde vit à grande vitesse, mais nous ne sommes pas pour autant devenus maîtres du temps. Le temps continue son cours, sans aucune influence possible de notre part.
Deux mouvements animent ce jardin d’éternité : le courant ininterrompu de l’eau et le passage sans cesse recommencé du soleil. Asseyez-vous au pied de l’un des piliers, à mesure que les ombres s’allongent, vous assisterez au passage du temps. Pénétrez dans l’espace circulaire de la place centrale, vous entrerez au cœur du mouvement, seul endroit peut-être où le temps se suspend.

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Extrait du Jardin "1001 paysages" (Sources Rédaction Festival Chaumont - Photos Ailonuage)

Dunes, rizières, art cinétique… voilà les sources d’inspiration de 1001 paysages.
Plus de 500 pots peints sont disposés sur 8 niveaux. Comme le caméléon, le jardin change de couleur grâce à votre déplacement. C'est à vous de donner le mouvement et de faire vivre le jardin. Montez, descendez, tournez-vous, baissez-vous, observez, découvrez de nouvelles formes et de nouvelles couleurs.
La mobilité d’un jardin passe donc aussi par votre regard. Il est l'élément-clé et, comme dans l'art cinétique, les sens se mettent en éveil par la découverte et la surprise des changements de couleurs et de formes opérés.

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Extrait de "Fauteuils au Jardin" (Sources Festival Chaumont - Photo Ailonuage)

Ce jardin parle de l’accessibilité et de la mobilité réduite. Six fauteuils roulants sont à votre disposition pour la visite de ce jardin organisé en rampes et paliers.
La question du handicap est sans cesse soulevée dans ce jardin : noms des plantes en braille, critique de la place du handicap dans l’espace urbain où les espaces de repos et de stationnement pour personnes en fauteuil roulant sont souvent négligés.
    Les plantes se laissent apprécier à hauteur de fauteuil.
Au sommet du parcours, l’espace aéré du dernier palier offre une réflexion sur le handicap visuel. Les tables réunissent les valides et les personnes à mobilité réduite afin d’encourager l’échange et le dialogue.
Valide ou non, aller vers l’autre est une expérience qui provoque l’appréhension. Ce jardin accessible à tous invite à rechercher ce chemin qui mène à la découverte de l’autre.

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Des iris...

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Extrait du Jardin "Dune aux escargots" (Sources Rédaction Festival Chaumont - Photos Ailonuage)

Les gastéropoètes auront raison des climatologues !
Des experts scientifiques nous prédisent des lendemains très secs et très chauds, de l’eau de plus en plus rare, des déserts un peu partout et de la glace ailleurs, sans compter les cyclones.
    Préfiguration d’un futur proche… nous ferons avec !
La dune aux escargots est là pour nous rassurer en nous proposant une solution pour nos jardins, parade poétique, ressource économique, arrosage nul.
L’escargot est un sage, adepte de la lenteur. Il a la vie devant lui. C’est le poète du jardin. Amoureux inconditionnel, il bave des poèmes argentés sur les salades du potager et sur la coquille des copains.
    La dune comme l’escargot est silencieuse. Elle a tendance à vouloir voyager au ralenti.
  Le moteur de la dune c’est le vent, celui de l’escargot, la pluie. Ces deux-là sont bien faits pour s’entendre.

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Quelle que soit la saison... "Nous" à "Vous"

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La belle mais dangereuse digitale...

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Une ancolie...

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Extrait du Jardin "Du vent dans les voiles" (Sources Rédaction Festival Chaumont - Photo Ailonuage)

Qui n’a pas rêvé un jour que les draps séchant dans le jardin, soudain gonflés par le vent, se transforment en voiles, et nous transportent ailleurs, vers des mondes enchantés ? C’est en s’inspirant de ce mouvement très ordinaire du linge qui sèche au vent, que ce jardin a été inventé.
Venez vous installer et vous laisser bercer, envelopper par ces grands drapés mouvants et extensibles. La toile sert de siège, de lit, de tremplin ou de balançoire, elle est constamment reconfigurée.
    Une simple impulsion des pieds, et, vous flottez sur un océan champêtre, vous vous embarquez vers de nouveaux horizons …
L’envol, le balancement des voiles fait écho à celui des graminées. Être en mouvement dans le jardin. Être dans le mouvement du jardin…

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Entendre battre son coeur et s'y réchauffer...

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S'évaporer au delà des frontières...

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Fenêtre sur Loire...

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Après le pont commence l'aventure...

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Un moulin de fraicheur...

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Sur les planches... d'un théâtre de verdure...

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A table, liberté, relevez comme vous aimez...

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Fleurs d'Ail ?

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Un dernier regard, avant de quitter Chaumont sur Loire...

cl__du_coeur>> voici les clefs si vous désirez y retourner


028à bientôt

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27 septembre 2007

Le Château de Chaumont sur Loire et ses écus ' ries * * *

Le Château de Chaumont est situé au Sud de la Loire,
à 17 kms de Blois...

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Actuellement les intérieurs ne sont pas visibles en raison de travaux de rénovation,
mais d'autres attraits vous permettront de passer malgré tout une agréable journée !

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Petite histoire ...

Au XIème la Forteresse d'Eude -1er Comte de Blois- permet de défendre Blois des attaques de Foulques Nerra, consolidée par le Chevalier Normand Gelduin, le mariage de sa petite fille fait passer le domaine à la famille d'Amboise.
Rasée sur les ordres de Louis XI, car son propriétaire d'alors Pierre 1er d'Amboise s'est révolté contre le pouvoir royal, le château sera en partie reconstruit à la restitution de ses biens Pierre 1er d'Amboise de 1465 à 1475 avec une partie dans un style gothique/défensif propre au XVe siècle.
De la fin du XVe siècle à 1510, son fils Charles en poursuit la reconstruction mais y ajoute une note Renaissance.
Puis Catherine de Médicis en fait l'acquisition, et oblige Diane de Poitiers de s'y retirer en échange de Chenonceau. On y retrouvera d'ailleurs les emblèmes de Diane.

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Au milieu XVIIIe siècle une aile est détruite pour s'ouvrir sur la vallée de la Loire, le château alors perd sont aspect défensif et devient château d'agrément.
En 1770, Jacques Donatien Le Ray y installe une verrerie et une manufacture de poterie.
Passage de la révolution sans soucis pour le Château.
En 1810, Mme de Staël y séjourne.

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En 1823 il est vendu au Comte d'Aramon qui débute en 1833 d'importantes restaurations, poursuivies par le Vicomte Walsh.
En 1875 c'est l'héritière du Sucrier Say (Beghin Say ?) Epouse du Prince de Broglie qui lui donnera tout son prestige, le couple y fera construire de luxueuses écuries.

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Le château bénéficie d'une terrasse splendide sur la Loire...

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Quelques rares images de l'intérieur... :

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Les Ecuries ...

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Elles ont été édifiées en 1877 par l'Architecte Paul Ernest Sanson et furent considérées comme les plus luxueuses d'Europe, elles possédaient l'éclairage à arc, comme... L'hôtel de ville de Paris et l'opéra Garnier !!

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Elles pouvaient abriter une cinquantaine de chevaux.

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A l'étage les logements des palefreniers...

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Le hall, ici l'horloge rythme la vie des hommes et des chevaux,
Les chevaux y étaient ferrés et préparés.
On y entretenait en parfait état de propreté les voitures...
Les ordres y étaient donnés pour y être exécutés à la journée.

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Une des remises à voitures, où sommeille un superbe carosse ...

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L'écurie des chevaux d'attelage,
Des tapis de chaque côté des stalles prévus pour ne pas que les chevaux se blessent les flancs...

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Une mangeoire et un abreuvoir en fonte, surmontés d'une plaque en fonte émaillée polychrome...
Au dessus une plaque au nom du cheval...

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La cuisine... des écuries, avec un four pour les repas des chevaux,
Cette pièce servait également à l'entretien de la scellerie.

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Ici étaient conservés les selles et les pièces d'harnachement :
harnais, brides, mors, étriers, traits de corde.
Le tout signé par de grandes maisons du XIXème Siècle dont le très connu Hermès.

- - - - - - - - - - - -

J'espère que les propriétaires étaient aussi généreux avec les pauvres gens qu'ils ne l'étaient avec leurs chevaux...
C'est gênant tout cet étalage de luxe, j'adore les chevaux mais quand même !


"La suite bientôt avec des images du Festival 2007 de ses jardins..."

nu_es_vertes A bientôt !

23 septembre 2007

Ne laissez pas mourir les trains à vapeur de Richelieu * * *

Richelieu, petite ville d'Indre et Loire aux rues tracées de façon militaire,

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par son non moins célèbre ...

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Cardinal...

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et son magnifique château, aujourd'hui disparu, dont il ne reste que l'énorme parc...

A VOIR : La Ville propose à présent une visite virtuelle en 3D de l'extérieur
mais aussi de l'intérieur du château
comme il devait être à l'époque.

Le Château de Richelieu - Retour vers le Passé...

Bande annonce de l'intérieur en 3D du Château...

La Visite ne devrait pas s'arrêter là !!

"Allez voir sa Gare et ses vieilles Dames à vapeur"

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L'Association des TVT (Trains à Vapeur de Touraine) qui anime les visites et surtout s'occupe de l'entretien, a besoin d'aide,
elle se débat depuis plus de trois ans pour tenter de rétablir au moins une vingtaine de kilomètres de voie, à des fins touristiques et même cinématographiques.

Pourquoi le monde du Cinéma porte-t-il tant d'intérêt à cette gare et à ses trains ? Car la voie passe par un itinéraire resté proche de la "France d'autrefois" et la location pour tournage est moins coûteuse que sur le Réseau Ferroviaire Français.

Mais hélas même si le cinéma fait appel régulièrement à l'Association, en pourvoit parfois à la restauration, pour quelques minutes d'images qui nous plongeront dans le passé (des films  comme Van-gogh, Tess, Le temps retrouvé ...) avec des machines authentiques, il faut absolument que celles-ci continuent à rouler, pour garder la forme.

Franchement cela fend le coeur de voir pareils Trésors classés Monuments Historiques, privés de leur souffle de vapeur, râler tristement sur une voie sans issue.

Toutes les machines ne pouvant pas être abritées, elles restent livrées aux vents et se font maltraiter par des bandes d'incompris qui s'amusent à lancer des pierres pour en briser les fenêtres ou à écrire n'importe quelle bêtise.


Tout risque de mourir, par manque de moyens et surtout par manque d'écoute !

Pour ne pas que le "REVE DU CHEF DE GARE"* DEVIENNE A TOUT JAMAIS IMMOBILE, et donner à cette ville déjà privée de son château, une précieuse dynamique touristique il  suffirait de restaurer quelques kilomètres de voie et d'accueillir à nouveau le public pour une destination  pleine d'émotion...

(*) Nom du son et lumière organisé avec la collaboration des habitants de Richelieu

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L'ancien guichet reverra-t-il se presser des voyageurs ? ...

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>> Autorail X.902 constructeur Billard
Longueur 11 mètres 870
2 essieux
7 Tonnes
Moteur Diesel Panhard 4 hl (4 cylindres)
Vitesse limite : 75 km/h
Capacité : 57 voyageurs soient 32 assis, 25 debout

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(Petit clin d'oeil à ma région d'origine, le Nord  ;0)  )

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>> Locomotive Vapeur 030 T 5.
Constructeur Ateliers de Lille-Fives
Année 1910 sous le numéro 3716
Réseau : Mines de Ferlay (Nord)
Longueur de la Machine : 8m90
Masse en ordre de marche : 40 Tonnes
dont 1/2 Tonne de charbon
2m3 d'eau
Timbre : 12 bars
Cylindres : Diamètre 420 mm - 560 de course
Puissance : 450 CV environ
Effort de traction : 600T en rampe 5°/100
375T en rampe de 10°/100
Essieux : Roues motrices : 1050 mm
Services : Trains de mines

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>> Locomotive Vapeur 141 C 100
Constructeur Schneider Le Creusot
Année 1922
Réseau de l'Etat
Longueur de la Machine : 13m75
Tender : 8m75
Masse en ordre de marche : 78 T
Tender 12 T dont 8 T de charbon
22 m3 d'eau
Timbre 14 bars
Puissance 1800 CV - 1325 KW
Essieux : Roues motrices 1550 mm
Roues porteuses 850 mm
Roues tender 960 mm
Train au service des voyageurs et de marchandise

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Le jouet devenu grandeur nature
pour notre petit garçon ...

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MERCI à Monsieur Michel Mareil d'avoir partagé avec nous
sa passion des locomotives à vapeur

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Une photo extraite du film sur le dernier voyage
de cette merveilleuse Locomotive,
avec entre autres "Michel" et son petit caniche...
Je vous souhaite de visionner un jour ce film tellement émouvant,
nostalgique mais aussi bucolique !
Il est impossible de rester insensible
à la démarche de ces passionnés,
qui passent leurs loisirs à dérouiller, graisser,
peindre, purger ces belles machines,
et qui expliquent inlassablement leur combat contre l'usure du temps,
-à ceux qui savent entendre... comme le disait le Petit Prince-
Ils raconteront la vie difficile mais aussi la fierté des cheminots.

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La photo ne rend pas l'aspect imposant de la machine,
ici les roues sont plus grandes que ... moi !

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Une pompe à eau pour remplir les chaudières,
posée pour les besoins d'un film elle ne fonctionne pas.

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Un prototype de l'armée...

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L'ancien atelier...

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Une loco diésel, bichonnée ...

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Un train couchette endormi pour le moment ...

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Allez quelques outils, et au travail car ici, il n'y en manque pas !

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La belle en sous-vêtements...

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Une génératrice prête à poser... oui mais 3 tonnes quand même ;0)


Pour visiter, pour soutenir, pour donner un conseil,
il est possible de contacter un des membres de l'Association au : 06.61.85.60.33
Ecrire un E-mail : Soutientvt@laposte.net
L'adresse Postale : La Gare - BP 66 - 37120 RICHELIEU
Le Site qui a besoin également d'être remis sur les rails : www.train-vapeur-touraine.com
N'hésitez pas à signer la pétition ou à leur écrire.


Dans une Région si touristique qu'est la nôtre, où s'élèvent des ballons dirigeables, survolent des hélicoptères, se donnent rendez-vous les voitures anciennes, où voguent les gabares, où déjà plusieurs pistes pour vélos ont été ouvertes, pourquoi ne pas redonner la chance cette fois aux Trains à Vapeur ?

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A bientôt !doll_ange_sur_pendule

18 septembre 2007

Les anciennes Tanneries de Château-Renault * * *

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Les anciennes Tanneries Peltereau-Tenneson
fermées en 1985, abritent aujourd'hui le Musée de la Tannerie.

Il est très impressionnant de voir le nombre d'étapes, d'instruments et de machines nécessaires afin d'obtenir des peaux de qualité telles qu'elles étaient produites en ces murs...

Je vais tenter de vous faire découvrir les principales étapes (bien que je m'excuse d'avance auprès des professionnels des erreurs que j'aurais pu laisser se glisser...) Le mieux, si possible, est bien sûr de vous rendre sur place lors d'une visite en cette belle Touraine.

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La Tannerie autrefois...

Les peaux arrivaient saupoudrées de sel pour éviter qu'elles ne pourrissent.
A la Tannerie elle étaient ensuite lavées à la rivière : Le Reverdissage.

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Aujourd'hui ...


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Certains corps de bâtiments actuellement en pleine restauration...

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Le Réglement de la Tannerie...

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Les peaux étaient trempées dans des Pelains (grands bacs)
contenant différents bains avec de la chaux pour dissoudre la kératine : Le pelanage ...
Ceci pour aider à ôter les poils à l'étape suivante ;

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Ici l'ouvrier plaçait la peau sur un chevalet (demie bûche recouverte de zinc + autres peaux dessous)
et râclait avec un coûteau à rebrousse-poil pour épiler la peau : L'Ebourrage.

Il replaçait la peau un moment dans l'eau pour qu'elle regonfle et se débarrasse des derniers poils puis passait un outil tranchant sur le revers pour retirer les petits morceaux de chair et de graisse qui auraient pu encore y rester collés, là encore pour éviter toutes dégradations : l'Echarnage. Une phase qui était assez difficile car il fallait enlever les chairs, atteindre le veinage mais surtout ne pas entamer la peau...

10 à 12 peaux pouvaient être préparées par jour/ouvrier...

Passées ces étapes, il fallait que la peau ne contienne plus de chaux, pour cela elle était trempée en rivière pour y être rincée.

Les poils (bourre) étaient récupérés pour les pinceaux et les petits morceaux de chair transformés en colle.

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Ici le tonneau à foulons (avec des petits ergots en bois arrondis, vous pouvez les voir à l'extérieur également), remplacera la pénible phase d'épilation à la main et l'écharnage, pourra rincer les peaux chargées de chaux, et pour certaines les huiler (il tourne comme une énorme machine à laver...)

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Scène d'autrefois : La technique de l'ébourrage et de l'écharnage...

Pour que les peaux atteignent un niveau de conservation maximal et devenir ce que nous appelerons plus tard le cuir, il fallait passer au tannage, fait à l'époque avec de l'écorce de chêne.

(Aujourd'hui les tanneries industrielles utilisent le chrome).

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Pour fabriquer le Tan, des Ouvriers forestiers de la Région écorçaient les chênes (ci-dessus l'outil pour l'écorçage) les feuilles d'écorces s'enroulaient en séchant, puis étaient emmenées vers des moulins pour y être broyées : La poudre de tan.

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Dans le panier de gauche : La poudre de tan,
Dans le panier de droite : Des écorces de glands riches en tanins provenant de Turquie.

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L'ouvrier posait ensuite chaque peau saupoudrée de tan dans de grandes fosses, qui étaient ensuite entièrement remplies d'eau, les peaux ainsi conditionnées y reposaient pour certaines plus d'un an, la peau obtenue était d'une qualité irréprochable (robustesse, souplesse, beauté du grain du cuir).

Cette technique appelée Tannage lent, était la spécialité de la Tannerie de Château-Renault
et en faisait sa réputation.

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Ici hommage mais aussi récapitulatif des outils indispensables du Tanneur...

Le courroierie ne voulait pas dire fabriquer des courroies, mais façonner le cuir, plusieurs actions intervenaient encore ... Le refendage, le derayage, le rebroussage, le buttage, le lissage, la sèche, le battage.

Le refendage : Chaque peau était coupée en deux parties égales de la tête à la queue, puis pendue pour qu'elle essore, en évitant absolument le soleil, elle était ensuite dépendue pliée, mise en pile avec d'autres pour répartir l'humidité jusqu'à la prochaine étape.

Le dereyage : Il fallait encore débarrasser la peau de ses derniers petits morceaux de chair et égaliser son épaisseur.

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Les instruments de lissage...

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Une machine à lisser "moderne"...

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Le Maître des lieux en action...

Le rebroussage :Après avoir brossé la peau avec un brosse de chiendent, le rebroussage s'effectuait avec un outils (la Marguerite) qui consistait à frotter la fleur du cuir (ancien côté poil) pour lui donner sa souplesse.

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La "Marguerite" un travail très physique et très pénible.

Un peu de modernisme pour "alléger" le travail...

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La machine à battre les cuirs ...

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Scène d'autrefois...

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Je crois avoir compris que cet outil servait à mesurer les peaux...

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Pas si facile de fabriquer des chaussures ...

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Une visite vraiment intéressante pour redécouvrir un Métier Ancien, un Savoir-Faire Français de Qualité.

Un Musée témoin de ce que pouvait être également le travail pénible de ces hommes qui rencontraient de sérieux soucis de santé : le dos, la maladie du charbon...

Bravo aux guides vraiment très compétents ! Nous avons eu la chance en plus de rencontrer en ces journées du patrimoine, un Ouvrier qui avait connu la tannerie en activité, un courageux petit Monsieur vraiment adorable, une rencontre émouvante.

Pour les enfants un atelier teinture sur cuir...

Découvrir le Site du Musée de la Tannerie ? vous y rendre ? cliquez ici >> cl__du_coeur


got_milk_mBises à bientôt  * * *

17 septembre 2007

Chateau-Renault une rencontre avec le Moyen Age * * *

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(derrière l'image les différents lieux à visiter lors des journées du patrimoine)

Pour les journées du Patrimoine, le choix des visites était vaste, la seule chose que j'ai déploré en ces jours de découvertes était que beaucoup de monuments privés en profitaient pour se faire de la publicité et demander des prix exorbitants pour nous permettre d'y pénétrer.

Cela n'engage que moi, mais je trouve que notre patrimoine afin de donner la chance à chacun d'en faire l'approche devrait conserver au moins pendant cette période un caractère gratuit, ou au moins un tarif réduit ... Nous semblons oublier qu'avec l'Euro, ce qui n'était qu'un franc autrefois a été trop facilement remplacé par un euro, au premier abord cela paraît innocent et pourtant c'est plus de 6 fois plus cher  !

Ainsi, par principe, j'ai rebroussé chemin devant un Prieuré privé dont les propriétaires affichaient des droits d'entrée de 5 euros par personne, je trouve cette pratique exagérée pour une simple promenade des extérieurs...

Nous sommes allés "voir ailleurs" et franchement nous n'avons pas été déçus.


C'est sous un soleil magnifique que nous nous sommes rendus à Chateau-Renault (Indre et Loire),
Ce jour là se préparait la fête médiévale dans une ambiance très sympathique !

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Le château aujourd'hui Hôtel de ville ...

Un petit bout d'histoire :
Le château a été fondé au début du XIème par Geoffroy de Château-Gontier qui lui a donné le nom de son fils Renaud.
En 1620 le château est reconstruit sur les fondations anciennes.
Jusqu'en 1739 il appartiendra à la famille Rousselet, au XIX il passe aux mains de la famille Calmon.
1907 : il sera ravagé par un incendie et ne sera qu'en partie reconstruit.
1948 : les Calmon en feront don à la Ville.
1962 : il deviendra l'Hôtel de Ville.

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La Tour du guichet...

Elle date du XIII- XIV, elle formait l'entrée principale du Château.
Lorsque l'on passe dessous, on peut encore apercevoir dans ses entrailles, les rainures où glissait l'impressionnante herse.
Jusqu'au XVIIIème Siècle l'étage servait d'habitation, le bas servait de prisons.

* * * * * * * * * * * * * * * * * * * *

Après avoir franchi "la porte du temps", nous nous retrouverons plongés d'un seul coup d'un seul au XIVème siècle, à parcourir la vie de tous les jours à la rencontre de ses acteurs passionnés et passionnants qui gentiment n'hésisteront pas à éclairer notre lanterne sur les coutûmes d'alors...

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Une forge ambulante...

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hummm çà mijote...

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Le forgeron fera la démonstration d'un curieux briquet du Moyen-Age
La pièce métallique réalisée sera frottée sur un silex pour faire des étincelles
un champignon fibreux et séché sera mis à proximité pour faire une flamme...

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Ici le tissage des galons destinés à parer les tuniques des nobles...
Laine, soie et couleurs détermineront le rang social.

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Les cuisinières s'affairant au banquet du soir...

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Moine et seigneur se préparant au combat

(cliquez sur l'image ci-dessus pour en savoir plus sur la troupe !!)

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Les flèches d'entraînement...

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Ici une arme redoutable qui se sème au sol, destinée à blesser les sabots des chevaux des ennemis...

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Le combat s'apprend très tôt ...

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Le Seigneur Jean de Blois accueillera son frère Guy de Châtillon accompagné de son épouse Marguerite de Valois, du Chancelier de France et sa nombreuse suite...

L'ensemble des photos du défilé est loin d'être complet j'étais entrain de visiter la tannerie ...  Je me suis précipitée dehors et c sont les uniques clichés que j'ai pu prendre ;0)


avalonBelle semaine à toutes et tous, à bientôt !


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14 septembre 2007

Eden * * *

Je n'espérais plus avoir mon appareil photos avant les journées du patrimoine je tournais en rond.

J'avais en plus craqué sur un modèle tout petit spécial sac de fille qui venait de faire sa sortie,

Ce n'était vraiment pas le bon moment pour tomber en panne, et hier soir tadammmmmm j'ai trouvé le système pour me le procurer en express, je suis ravie !!

Je me suis exercée histoire de ne pas râter mes photos ce week-end, je vous offre les premières...

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Blog_tapis_de_fleurs

blog_fleurs_mauves

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Je suis fauchée, mais comme beaucoup de monuments sont en visite gratuite,
pas de problème, çà ne gâchera rien, non mais !  ;0))



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Bon week-end à toutes et tous, à Lundi !

13 septembre 2007

Le Château de Talcy, Mignonne allons voir ...

Je vous avais promis de vous parler du Château de Talcy (vous savez, là où j'ai photographié les oiseaux dans la volière...)

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Le château est situé à 26 Kilomètres de Blois en plein coeur de la Beauce.

Au XIIIème Siècle il était seigneurie et riche domaine agricole.

En 1517, Bernard Salviati riche banquier Florentin en fait l'acquisition.

Le domaine est vendu à l'état en 1532.
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Qui n'a jamais entendu les célèbres vers "Mignonne allons voir si la rose est déclose... ? (*) "
Ces derniers écrits par Pierre de Ronsard et destinés à la fille du propriétaire des lieux, Cassandre.

C'est en 1545, qu'il la rencontra à l'occasion d'une fête à la cour de Blois, il en tomba éperdûment amoureux...

C'est aussi en ces lieux, que Diane, petite fille de ce même propriétaire produira le même effet sur Agrippa d'Aubigné, qui lui offrira 6000 vers...

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Allez je vous offre une Rose "Pierre de Ronsard"
qui lui vit à la maison...

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la façade arrière...

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Ce puits est superbe, dommage le rosier touchait à la fin de sa floraison,
il est à mon sens ce qui est le plus joli et le plus romantique ici ...

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Cliquez sur l'image du dessus pour voir une scène d'autrefois ...

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Ce petit plan est amusant, son auteur a représenté les bâtiments dans tous les sens,
regardez le moulin, on dirait un ventilateur ;0p


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Ces dames vous surveillent ;0)

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Autre bijou, un pressoir vieux de 500 ans en état de fonctionnement.

Dans l'ensemble j'ai trouvé l'intérieur tristounet, j'ai eu du mal à choisir des photos représentatives, les boiseries ont besoin de peinture, certains sièges ont été refaits mais dans des couleurs flashies, des tentures ou des cadres semblent avoir disparu, des tables dressées comme pour donner de la présence font poussiéreuses comme si les invités n'étaient jamais venus. Le parc est fleuri mais au kilomètre, çà manque de relief, de statues, de fontaines, étonnant pour un propriétaire italien, tout est resté sobre comme au moyen âge. Dans les écuries une expo temporaire très contemporaine bizarre... Mais tous les goûts sont dans la nature ;0)


(*) Mignonne, allons voir si la rose…

Mignonne, allons voir si la rose
Qui ce matin avait déclose 
Sa robe de pourpre au soleil,
A point perdu cette vesprée
Les plis de sa robe pourprée,
Et son teint au votre pareil.

Las! Voyez comme en peu d'espace,
Mignonne, elle a dessus la place,
Las, las, ses beautés laissé choir!
O vraiment, marâtre Nature,
Puisqu'une telle fleur ne dure
Que du matin jusques au soir!

Donc, si vous me croyez, mignonne,
Tandis que votre âge fleuronne
En sa plus verte nouveauté,
Cueillez, cueillez votre jeunesse:
Comme à cette fleur, la vieillesse
Fera ternir votre beauté.

Odes à Cassandre

ange_jauneBonne journée à toutes et tous * * *

11 septembre 2007

Petites plumes pour vous écrire * * *

Aujourd'hui je vous offre mes plus jolies photos d'oiseaux de l'année,

Les deux premières ont été prises dans la volière du Château de Talcy dont je vous reparlerai plus tard,
les oiseaux n'étaient pas farouches ce qui a aidé à leur tirer le portrait...

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Une colombe diamant...

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Un couple de perruches ondulées...

Le moment aurait pu être triste, courant mai, sur la route j'ai "tapé" avec mon pare-choc une més"ange" imprudente (à quand les passages cloutés pour les oiseaux ??)  je l'ai ramassée et ramenée à la maison un peu étourdie et je l'ai déposée sur le petit pont en bois derrière la maison ce qui a permis de prendre cette image...

blog_oiseau_trois

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à bientôt * * *

9 septembre 2007

Bons ... jours * * *

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J'espère que la rentrée s'est bien passée
pour toutes et tous, petits et grands !

Monsieur Aile va de mieux en mieux, il a repris son travail depuis plusieurs jours, bien sûr, impossible pour lui de reprendre certains travaux de jardinage à la maison, alors je fais comme je peux c'est ce qu'il y a de plus dur en ces lieux, mais le résultat que j'obtiens n'est pas si mal finalement, ouf ;0)

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Florentin a repris l'école bien décidé à "se battre" pour réussir, nous avons fait le choix de l'inscrire dans une des meilleures écoles de la région, une démarche coûteuse avec également beaucoup de kilomètres à parcourir... Nous avons fait connaissance de gens très convenables et nous nous sommes mis d'accords pour organiser du co-voiturage, ainsi certains soirs je raccompagne plusieurs ados en même temps que Flo.

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Je ne supportais plus qu'il s'ennuie à l'école, ni de lui faire subir des classes avec des niveaux dans les niveaux, surchargées ou qui ouvraient une semaine ou deux après la rentrée quand nous parents montrions les dents, des histoires de regroupements pédagogiques, d'autres générées par la cantine pour un morceau de fromage ! ... Et par dessus tout j'en avais assez de jouer à la maîtresse tous les soirs pour rattraper les manques, impossible pour lui d'avancer, si d'autres étaient à la traîne, nous tournions désespérément en rond.

Pour redresser la barre nous avons dû travailler ensemble cet été pour obtenir un niveau convenable à ce nouveau départ.

Nous bénéficions enfin de la semaine de 4 jours et le samedi matin tranquille pour nous retrouver en famille sans stress, et d'une classe de 24 élèves.

Les listes de fournitures scolaires ont été reçues début Juillet, mi-Août nous passions chercher les livres, ainsi tout était prêt pour la rentrée, aucune précipitation dans le magasin du coin, quel changement.

Nous retrouvons les tableaux d'honneur de notre enfance avec plaisir ainsi que l'interdiction d'aller en classe en survêtement. Des points au mérite et des sanctions pour l'indiscipline.

Comme si le futur s'était blotti dans un système d'autrefois, nous sommes enfin rassurés.

Reste à patienter jusqu'à la fin du premier trimestre pour savoir si nous avons fait le bon choix.

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Tous ces changements m'ont permis également de reprendre contact avec la ville, de voir d'autres têtes, d'autres mentalités, à croire qu' il faut être née à la campagne ou vouloir s'exiler pour supporter l'atmosphère particulière qu'il peut régner au sein d'un village, bien-sûr être femme au foyer et de notable peut être vu comme une chance, mais la tâche peut aussi dévier dans la routine et donner la sensation d'être enfermée dans une prison dorée.

Pour ma part rien à faire j'ai besoin de communiquer avec autre chose que mes chiffons ou mes fleurs, j'ai besoin de voir un sourire et d'échanger un mot c'est essentiel, il était particulièrement pénible de voir la tête morose des voisins et leur chien aboyeur, des portes qui claquent et des klaxons continus, à la campagne ! et oui ... C'était trop d'ouvrir tous les matin les volets uniquement sur des des pommiers et de l'herbe qui ... ondoie sans jamais ne rien voir venir ! J'étais saturée de voir des visages rougeots abreuvés de vins régionaux, et des "mémères" qui ne savaient pas dire bonjour, combien de fois je suis rentrée les larmes aux yeux, si vous n'aviez pas été là, vous là qui me lisez, que serais-je devenue ?

Enfin je sors, je parle, je respire (les pots d'échappement) mais je me sens bien dans ma tête chose qui ne m'était pas arrivé depuis.... 8 ans ! C'est ici que les gens sont de tristes sirs j'en arrivais à croire que le problème venait de moi que je devenais renfermée, peu sociable.

Aujourd'hui je veux reprendre la route de mon blog également bien que je rencontre un petit soucis d'appareil photos, plus de 8000 photos déjà, mon petit compagnon numérique me lâche peu à peu, surexpositions, lignes et flous, la cellule fatigue, alors je tenterais de vous offrir des images du bon temps en attendant de lui trouver un remplaçant.

Dire que je l'ai acheté pour partir en Grèce, ce magnifique pays ruiné dévoré par les flammes.

Le temps passe très vite, dix ans que la reine de coeur a disparu, 4 mois que le petit Greg chante pour les Anges, une semaine que Pavarotti à coupé le contact,  une chose est sûre il faut profiter de chaque instant de bonheur.

Voilà je voulais vous dire MERCI, mes Ami-e-s de m'avoir écrit, encouragée, par l'écran je connais vos visages, vos passions et vos bons mots, c'est une joie de vous retrouver !

Je vous embrasse, à bientôt * * *

Aileabeille_mouvante

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22 juillet 2007

Une châtaigne estivale * * *

Horane la Yorkinette fait sa dernière sortie avant la nuit,
Puis elle se met soudain à grogner...

Mais qu'est-ce-qui peut la mettre en colère à ce point ?

Et là, devant une des caves, je me presse
pour prendre les dernières images attendrissantes,
d'une de mes petites châtaignes estivales...

blog_mini_h_risson

blog_mini_h_risson_deux



Et voici une jolie phrase pour
finir le week-end en beauté ...

"Les petites choses n'ont l'air de rien,
mais elles donnent la paix
Dans chaque petite chose il y a un Ange."

Georges BERNANOS * 1888-1948 * Ecrivain Français


angel_and_dogBises à toutes et tous * * *

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