Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Des Ailes aux Nuages
9 octobre 2013

Mariage pluvieux ? Mariage heureux !

Capture d’écran 2013-05-21 à 08

Publicité
Publicité
6 octobre 2013

Cotignac - Var (83) - Partie 2/2

Capture d’écran 2013-10-03 à 13

Capture d’écran 2013-10-04 à 07

Au cœur de la Provence Verte, à mi chemin des Gorges du Verdon et de la Méditerranée à 100 km d'Aix en Provence, Cotignac se dresse au pied d'un spectaculaire rocher de tuf de 80 mètres de haut et qui s'étale sur 400 mètres de long où le soleil anime les ombres de ses énormes stalactites.

Pourquoi cette forme si particulière avec des stalactites ?

Sous l'ère quaternaire, une chute d'eau provenant de la rivière La Cassole s'y déversait, à partir du XIème siècle la rivière a été détournée plus à l'est pour se jeter dans l'Argens, puis le village a été construit à la base de cette chute.

Capture d’écran 2013-10-03 à 13

Les deux tours carrées dites "sarrazines" ou "de guet" au sommet du ro­cher sous lequel s'abrite le village, appartiennent aux premiers siè­cles de la féodalité, elles ne possèdent pas d'entrée, il se dit qu'elles auraient été reliées entre-elles par un réseau de souterrains taillés dans le roc.

Dès l'an 1032, le Château de Cotignac existait et appartenait à Boniface de Castellane.

La seigneurie de Cotignac passa plus tard dans le domaine des Comtes de Provence. 

L'un d'eux, Raymond Bérenger V l'inféoda à Guillaume de Rhéza dit "Le Grand", Lieutenant Général des Armées de Guillaume IV, par une charte du mois de janvier 1232 en échange de services rendus.

Sa fille unique Mathilde de Rhéza épousa Fouques de Pontevès le 27 Novembre 1240, qui devint  Seigneur de Cotignac, de Carcès, de Bargême etc. 

Cotignac passa ensuite par mariage dans les maisons de Simiane, de la Tour d'Auvergne, de Rohan-Soubise, et enfin de Condé en 1833.

Au XIVème siècle, le Château fut abandonné au profit d'une résidence située sur les hauteurs du rocher.

Capture d’écran 2013-10-03 à 23

- Une des jolies boutiques -

Capture d’écran 2013-10-03 à 23

Capture d’écran 2013-10-03 à 23

Capture d’écran 2013-10-03 à 13

- Photo bizarre j'en conviens mais il y avait des travaux -

Capture d’écran 2013-10-03 à 13

Capture d’écran 2013-10-03 à 13

Capture d’écran 2013-10-03 à 23

Capture d’écran 2013-10-03 à 13

Capture d’écran 2013-10-03 à 23

Capture d’écran 2013-10-03 à 13

Capture d’écran 2013-10-03 à 13

Capture d’écran 2013-10-03 à 13

Capture d’écran 2013-10-03 à 13

 

La fondation de Cotignac est très ancienne, le premier village aurait été construit au sommet du roc à l'époque féodale, puis afin de se protéger il serait venu se nicher à la base du rocher ; En effet le Roc permettait le repli de sa population, de ses animaux et des denrées lors des invasions, plusieurs vestiges attestent que la roche a été habitée. Quant à la rivière, elle faisait tourner les moulins à farine.

En 1314, le village a vu s'installer l'hospice de la charité.

Capture d’écran 2013-10-03 à 22

Capture d’écran 2013-10-03 à 22

Capture d’écran 2013-10-03 à 22

Capture d’écran 2013-10-03 à 13

Capture d’écran 2013-10-03 à 22

- La jolie vue sur le village depuis la petite fenêtre troglodyte -

Capture d’écran 2013-10-03 à 13

A la fin du XIXème siècle, le rocher servit de carrière pour la construction du village actuel, en 1897 une usine hydroélectrique lui fournissait de l'électricité.

Capture d’écran 2013-10-03 à 13

Capture d’écran 2013-10-03 à 13

- Les anciens pressoirs à huile d'olive du Moulin Piquet,

le dernier à avoir fonctionné sur la commune -

*

C'est au XVIème siècle que la culture de l'olivier s'est développée à Cotignac : 2 moulins à huile sont déjà mentionnés pour cette période, 5 à la fin du XVIIIème siècle et 14 à la fin du XIXème siècle. Ils utilisaient la force motrice de rivière "la Cassole" et des autres cours d'eau du village. Le "Piquet" était un droit de mouture que l'on devait payer au Seigneur pour pouvoir moudre son blé. Ce terme a pu être conservé en raison de la présence de deux moulins à blé dans le même quartier. Lorsqu'en 1925 le seigneur céda le moulin à huile à la communauté, il se réserva le droit de mouture d'olives pour lui et ses hommes de confiance. Les olives étaient déposées dans des grands paniers de forme aronde (des scourtins) qui étaient superposés et écrasés ensuite par le mécanisme. L'huile vierge était récoltée dans une rigole puis des bassins situés de chaque côté.

(D'après la plaquette sur place).

 

Capture d’écran 2013-10-04 à 13

*

Cotignac doit son importance économique à sa production d'huile d'olive, et historique à un vœu d'Anne d'Autriche et au pèlerinage que fit Louis XIV (encore chaque année des pèlerinages le 15 août et 8 septembre), en 1660 à la Chapelle de Notre Dame de Grâces, située sur le Mont Verdaille, non loin des remparts de cette petite ville (voir partie 1/2 ici).

(Avec l'aide de Wikipédia et du Site de la commune).


 Les + : Village dans son ensemble est magnifique,

               La restauration sur la place est très agréable sous les platanes,

               Le chemin d'accès jusqu'au roc est superbe,

               (passage sur le côté de la mairie, ou sous la tour de l'horloge),

               Un jardin luxuriant  bien entrenu ! 

Les -  :    Pas facile pour trouver un emplacement de parking,

               Chapeau et bonnes chaussures pour aller au roc vivement conseillés.

Attention : Pour ceux sujets au vertige, il n'est pas conseillé d'aller se promener dans la galerie du roc (accès payant), ce qui n'empêche d'aller jusqu'à l'entrée et bénéficier d'un point de vue charmant.


 Divers : 

Capture d’écran 2013-10-04 à 11

C'est à Cotignac que le Chanteur Joe Dassin s'est marié en 14 janvier 1978 avec Christine Delvaux.

Je vous laisse avec une musique que je dédie à l'Ami Patriarch :

 

- Joe Dassin, Salut -


 *** Bises Aile ***

5 octobre 2013

Les années s'empilent et ne se ressemblent pas

r-10

DSC01189

DSC01193

Capture d’écran 2013-10-05 à 14

noeud-ruban-d150310d

Merci mes ch'tits parents, Merci mes hommes !

* * * Bises Aile * * *

4 octobre 2013

Nains des jardins, Nains des villes ...

Capture d’écran 2013-10-02 à 19


 

Une pensée pour Patriarch, dont la barbe n'avait rien à leur envier, tu nous manques... Bisous à sa douce.

3 octobre 2013

Sanctuaire Notre Dame de Grâces - Cotignac - Var (83) - Partie 1/2

Capture d’écran 2013-10-02 à 09

Le 10 et 11 août 1519, Jean de la Baume, un bûcheron, en gravissant le Mont Verdaille est témoin de deux apparitions de la Vierge Marie qui lui demande la construction d'une église à Cotignac. 

Les travaux pour la construction de l'église commencent dès le 14 septembre 1519. 

Le 17 mars 1521,  le Pape Léon X accorde une série de privilèges au sanctuaire provençal.

Capture d’écran 2013-10-02 à 09

Naissance de Louis XIV :

Après 20 ans de mariage, Louis XIII et Anne d'Autriche n'ont toujours par d'enfant et le trône de France n'a pas d'héritier.

Le 27 octobre 1637 un moine, le frère Fiacre, pendant qu'il prie, reçoit une révélation intérieure : la reine Anne d'Autriche doit demander publiquement trois neuvaines de prières à la Sainte Marie, alors un fils lui sera donné. Une fois informée, la Reine croit et continue les neuvaines déjà commencées par le frère Fiacre le 8 novembre 1637. Les neuvaines se terminent le 5 décembre suivant. Neuf mois plus tard, le 5 septembre 1638, Louis XIV naît à Saint Germain en Laye.

Le 10 février 1638, Louis XIII décide de consacrer le pays entier à Notre Dame. C’est le fameux «voeu de Louis XIII».

La visite de reconnaissance de Louis XIV et d'Anne d'Autriche :

La Régente Anne d'Autriche et le Roi Louis XIV, au début de son règne ont l'occasion de venir à Cotignac. Cette occasion leur est fournie par la signature du Traité des Pyrénées, réconciliant en 1659 la France et l'Espagne. Est prévue une rencontre des deux Rois, sur la frontière commune. C'est le samedi 21 février que le cortège royal arrive à Cotignac.

Un seul chemin carrossable atteint alors le Sanctuaire, depuis la route de Montfort. Encore faut-il l'élargir. Ce chemin de Louis XIV, Louis, la Reine et tout le cortège le parcourent jusqu'à l'escalier qui reçoit le même nom. Le jeune Roi, qui a 21 ans, fait don de sa bague en or et d'un cordon bleu : il s'agit d'un long cordon de moire bleu céleste que portent les membres de l'Ordre du Saint-Esprit dont Louis XIV fait partie, comme tous les membres de la Famille Royale.

*

C'est le mois de juin suivant qu'a lieu le 2e grand événement surnaturel de Cotignac : l'apparition de Saint Joseph du Bessillon : 

 Le 7 juin 1660, Gaspard Ricard, un berger, garde son troupeau sur le versant du Bessillon, est assoiffé. Un homme lui apparaît et lui dit : "Je suis Joseph, enlève le rocher et tu boiras". Gaspard Ricard soulève un énorme rocher sans problème et boit une eau fraîche et pure.

 De cette apparition est créé le Monastère Saint-Joseph du Bessillon, à ses pieds une fontaine qui ne tarie jamais.

*

De retour à Paris, Louis XIV demande au Frère Fiacre d'offrir en son nom à Notre-Dame de Grâces, plusieurs exemplaires du-dit Traité des Pyrénées; ce dont Frère Fiacre s'acquitte en mars 1661, avant de continuer son pèlerinage vers Rome, mandaté cette fois par la Reine Anne. Celle-ci meurt en 1666. Un an après, dans le sanctuaire, Louis XIV fait apposer une plaque à la mémoire de sa mère, rappelant qu'il fut donné à son peuple par les vœux qu'Anne d'Autriche a faits dans cette église. Elle s'y trouve toujours, bien lisible (ci-dessous).

Capture d’écran 2013-10-02 à 09

Capture d’écran 2013-10-02 à 09

Capture d’écran 2013-10-02 à 09

Capture d’écran 2013-10-02 à 09

Capture d’écran 2013-10-02 à 09

Capture d’écran 2013-10-02 à 09

Capture d’écran 2013-10-02 à 09

Capture d’écran 2013-10-02 à 09

Cotignac est un lieu unique dans le monde puisque l’église reconnaît qu’il y a eu deux apparitions : Une de la Vierge Marie et une de Saint Joseph et par extension toute la Sainte Famille.

(avec l'aide Wikipédia)

médaille

Les + : Le calme ce jour là,

           Un jardin agréable,

           Le chant des cigales.

Les - :  Pas facile à trouver,

           On ne sait pas jusqu'où aller en voiture,

           Le village de Cotignac n'est pas visible d'en haut (arbres).


 ***** A mes ch'tits parents, ils comprendront pourquoi ce post aujourd'hui  ;0) ***********


 

A suivre Cotignac Partie 2... 

Bises Aile

Publicité
Publicité
1 octobre 2013

Carcès - Var (83) - Provence verte

Capture d’écran 2013-10-01 à 07

Carcès est une Commune française située en Pays de Provence verte dans le Département du Var en Région Provence Alpes Côte d'Azur.

Capture d’écran 2013-10-01 à 08

Capture d’écran 2013-10-01 à 07

L'origine du village de Carcès remonte au Xème et XIème siècles; Une forteresse fut construite au sommet du piton rocheux dominant le confluent de l'Argens et du Caramy, au pied duquel passait la voie traditionnelle allant de Brignoles à Grasse.

C'est au XIIIème siècle que le village, serré contre le château s'entoure de remparts. A cette époque, c'est la famille de Pontevès qui régnait sur le village et ce pendant quatre siècles. A partir du XVI et XVIIème siècles, le village se développa à l'extérieur des remparts et notamment en direction de l'Argens. Le fleuve se traversait au pont St Antoine, aujourd'hui disparu.

Au XVIII siècle, une nouvelle extension se fera en direction du Pont d'Argens.

Au XIXème siècle, c'est en suivant les axes routiers principaux que le village évoluera.

Ce n'est qu'à partir du milieu du XXème siècle que l'on commencera à construire l'extérieur de Carcès.

(d'après plaquette en centre ville). 

Capture d’écran 2013-10-01 à 10

Capture d’écran 2013-10-01 à 10

Sur place nous avons admiré de nombreuses fresques exécutées en trompe-l'oeil qui habillent les façades des magasins et des particuliers qui représentent des scènes de la vie médiévale, des métiers, l'architecture provençale, mais aussi des moments historiques.... Des oeuvres de Michel Duguil, Artiste peintre décorateur de Carcès.

Quelques exemples ci-dessous :

Capture d’écran 2013-10-01 à 07

Capture d’écran 2013-10-01 à 07

Capture d’écran 2013-10-01 à 07

Il subsiste quelques façades garnies de tuiles vernissées multicolores, dites "façades en écailles" qui datent du XVIIIème siècle.

Les tuiles étaient fabriquées non loin de là, à Salernes, outre la jolie esthétique, elles avaient pour but de protéger les murs des infiltrations.

Capture d’écran 2013-10-01 à 07

Capture d’écran 2013-10-01 à 07

A l'heure où le soleil est au zénith, nous profitons des rues calmes, de bonnes odeurs sortent des cuisines et nous ouvrent l'appétit.

Capture d’écran 2013-10-03 à 07

Capture d’écran 2013-10-01 à 07

Nous arrivons au Château qui abrite l'Espace culturel - Théâtre Laurent Gerra ;

Capture d’écran 2013-10-01 à 11

- Laurent Gerra - Humoriste -

Carcès est le village d'adoption de Laurent Gerra qui aime s'y ressourcer et est devenu propriétaire d'une parcelle de terre où il produit son vin.

Capture d’écran 2013-10-01 à 07

Capture d’écran 2013-10-03 à 07

Capture d’écran 2013-10-01 à 07

De retour au gîte nous admirons le coucher du soleil.

Capture d’écran 2013-10-01 à 07

La légende de la « Cabro d’Or » :

Naguère en Provence, il n'y avait pas de paysans sans chèvre, et même en ville, des chèvres se promenaient dans les rues. Tous les matins, jusqu'à 9 ou 10 heures, les bergères des alentours arrivaient dans la ville et s'installaient avec leurs chèvres, sur les places publiques pour traire à la demande en criant : « Bouen lach fresc ! » (Bon lait frais !) Plus tard dans la journée, les bergères revenaient pour vendre des « recuites » et du lait caillé : « Lei broussos de Rove ! » (brousses très réputées de la race des chèvres de Provence « La Rove »).

Mais si les paysans provençaux avaient généralement du moins une chèvre à la ferme, il en était une qu'ils ne pouvaient jamais attraper : c'était la « Cabro d'Or », elle faisait la chronique des veillées, des paysans l'auraient vue près d'une grotte, sur une colline, au bord d'une source, car seule cette chèvre fée connaissait l'endroit où se cachait le trésor et pouvait s'en emparer celui qui l'attraperait ! Cette légende, en Provence, remonte à l'époque des Sarrazins mais à Carcès, l'on raconte que par temps de pleine lune et de mistral, la silhouette d'une « Rove » se profilerait parmi les pierres du Château, et, le rosé aidant, elle pourrait bien vous conduire jusqu'au trésor de la « Cabro d'Or » enfoui par les Templiers dans quelque souterrain du Château. (Source Wikipédia).

*

Un bon petit restaurant qui mérite d'être essayé " l'Oie qui boit "...

Ambiance à l'ancienne et cuisine copieuse (nous avons tenté les salades);

Capture d’écran 2013-10-03 à 07

Capture d’écran 2013-10-03 à 07

Capture d’écran 2013-10-03 à 07 

Les + :  Les fresques,

            Un parcours sympathique et bien pensé pour se promener.

Les - :   Beaucoup de fontaines ne fonctionnent pas,

            Attention : La conduite est rapide, et couper les virages ne gêne personne !

*


 Je vous laisse avec Birdy - Wings...

*** Bises, Aile ***

Publicité
Publicité
<< < 1 2
Publicité
Newsletter
Archives
Publicité