Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Des Ailes aux Nuages
30 octobre 2013

La Basilique Sainte Marie-Madeleine à Saint-Maximin-la-Sainte-Baume -- Var (83)

Capture d’écran 2013-10-15 à 08

La Basilique de Sainte Marie-Madeleine de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, achevée en 1532 est le plus bel exemple d'architecture gothique bâti en Provence.

En 1279 Charles II d'Anjou, futur Comte de Provence, Roi de Naples, de Sicile et de Jérusalem, et neveu du Roi Louis IX, retrouve l'oratoire enfoui par les Cassianites et le tombeau de Sainte Marie-Madeleine. Le 05 Mai 1280 il fait procéder à la solennelle reconnaissance des Saintes Reliques et ordonne la construction d'une église monumentale où le culte de la Sainte pourrait se développer avec grand éclat. Il demande la venue des Dominicains pour être les gardiens de ce sanctuaire.

En 1295, le Pape Boniface VIII autorise l'établissement d'un couvent de Dominicains. Ils auront aussi la charge du suivi des travaux. 

Capture d’écran 2013-10-16 à 11

De 1296 à 1340, la première tranche de travaux est réalisée sous la direction de Maître Pierre puis de Jean Baudici Architectes et des Prieurs Jean Vigorosi et Jean Gobi. Elle permet la construction des absides et des cinq premières travées de la Basilique avec leurs chapelles ainsi que l'aile est du couvent.

Capture d’écran 2013-10-15 à 08

Capture d’écran 2013-10-15 à 08

- Arrivée à pieds à St Maximin, derrière le mur à droite le jardin de l'enclos

où des spectacles ont lieu régulièrement -

Capture d’écran 2013-10-14 à 20

En 1404, grâce à la générosité de Jean le Maingre de Boucicaut, Maréchal de France, la sixième travée est édifiée au dessus de la crypte qui est remise à neuf. Le bienheureux André Abellon prieur originaire de Saint Maximin fait construire le premier choeur, l'aile nord et le cloître du couvent.

En 1496, le Roi René fonde le collège pour l'enseignement des jeunes religieux et fait rehausser les bâtiments du couvent d'un étage.

De 1508 à 1532 sous le priorat de Jean Damiani, les travaux sont enfin achevés : les trois dernières travées, la couverture des voûtes, les portails latéraux et la pose de vitraux historiés qui seront détruits lors des guerres de religion, à peine 60 ans plus tard !

Capture d’écran 2013-10-14 à 20

Capture d’écran 2013-10-14 à 20

Les travaux s'arrêtent définitivement en 1532 après 236 ans de labeur, faute de ressources financières, à la suite des guerres et des épidémies de peste de l'époque. Malgré cela la Basilique dans son aspect général présente une grande homogénéité de style et il s'en dégage une parfaite harmonie. "On la croirait faite d'un seul jet, on la croirait l'oeuvre d'un jour" (L. Rostan).

Capture d’écran 2013-10-14 à 21

Le portail et le clocher ouest n'ont jamais été édifiés et la rosace de vitraux n'a jamais pris sa place au-dessus de l'entrée.

Elle est inscrite sur la liste des monuments historiques de 1840.

Capture d’écran 2013-10-15 à 08

Capture d’écran 2013-10-15 à 08

Capture d’écran 2013-10-14 à 21

Capture d’écran 2013-10-15 à 08

Capture d’écran 2013-10-15 à 07

Capture d’écran 2013-10-15 à 08

Capture d’écran 2013-10-15 à 07

- Le retable de la Passion d'Antoine Ronzen dit "le Vénitien" (1512 - 1562) -

Capture d’écran 2013-10-17 à 14

Capture d’écran 2013-10-14 à 21

Capture d’écran 2013-10-16 à 11

- La chaire réalisée par Frère Gudet - 1698 -

Capture d’écran 2013-10-15 à 08

- La Crypte de Sainte Marie-Madeleine -

Capture d’écran 2013-10-15 à 08

- Les sarcophages de la crypte gallo-romaine datent des IV et Vème siècles -

Capture d’écran 2013-10-15 à 08

Capture d’écran 2013-10-15 à 08

Capture d’écran 2013-10-14 à 20

Capture d’écran 2013-10-15 à 08

Capture d’écran 2013-10-15 à 08

Capture d’écran 2013-10-15 à 08

Le reliquaire de Marie-Madeleine contient un crâne qui, d'après une expertise officielle de 1974 "appartient à une femme âgée d'environ 50 ans, de type méditerranéen". La tradition -immémoriale- affirme que c'est celui de Marie-Madeleine. Ce reliquaire contient également un tube de cristal, le "Nuli Me Tangere" il s'agit d'un morceau de "substance osseuse" qui se serait détaché du front lors de l'inventaire de 1780. La Tradition pense que c'est le morceau de peau touché par le Christ à la Résurrection, disant à Marie-Madeleine : Ne me touche pas, je ne suis pas encore monté vers Mon Père". Le crâne faisait partie des ossements découverts par Charles II d'Anjou en Décembre 1279 dans le sol de cette crypte. Il était contenu à l'origine dans un reliquaire d'or et d'argent, avec une couronne d'or et pierreries offerte par le père de Charles II. Ce reliquaire disparut en Novembre 1793. Le reliquaire actuel, d'aspect similaire au premier, oeuvre de l'architecte Revoil, et sculpté par Didron, date de 1868. Il est sorti une fois l'an, lors des fêtes de Marie-Madeleine, en Juillet. Sainte Maire-Madeleine est la patronne de Saint-Maximin et de la Provence.

Capture d’écran 2013-10-14 à 21

- La Vierge, St Joseph et Ste Anne, tableau de Michel Serre (1658 - 1733) -

L'originalité de cette toile est que la tête de l'enfant aurait été maquillée

pour être remplacée par celle de ... Napoléon !

Capture d’écran 2013-10-14 à 21

Capture d’écran 2013-10-15 à 08

L'orgue historique construit entre 1772 et 1774 par Jean-Esprit Isnard, Frère convers dominicain de Tarascon, et composé d'un double buffet comptant près de 3000 tuyaux.

Capture d’écran 2013-10-15 à 08

Annexes : Si vous zoomez les images ci-dessous je pense qu'elles sont suffisamment nettes pour les lire, il s'agit des panneaux exposés dans la Basilique.

Sur votre ordinateur, touches : (cmd) et (+)    ou    (window) et (+) . 

DSC00634

DSC00633

DSC00632

DSC00629

DSC00628


Les + : - Parking gratuit pour visiter la ville et sa Basilique,

            - Beaucoup d'explications sur place,

            - Nous avons eu la chance d'entendre raisonner l'orgue,

            - Les photos sont possibles dans la crypte (attention il y a des vitres prévoir polarisant).

Les - : - Pour voir le Cloître il faut passer par le syndicat d'intiative, et là bizarre, dans le jardin des déjeuners sont servis, en effet, un hôtel de luxe est installé dans le couvent...

           - La ville côté commerces n'est pas très propre, attention aux crottes de chiens...

        - Sur place, on trouve beaucoup de restaurations du monde, mais peu de saveurs provençales, nous nous sommes du coup posés dans un minuscule restaurant avec vue sur la Basilique "La table en Provence" le service est long mais sympathique, aux heures les plus chaudes c'était très agréable, il vaut mieux réserver (04.94.59.84.61), les plats sont savoureux et mijotés sur place (à savoir ils font épicerie fine - il y a des idées cadeaux sympas).


 * * * * * Bises Aile * * * * *

Publicité
Publicité
28 octobre 2013

Le Massif de la Sainte-Baume - Var (83) / Bouches du Rhône (13)

 Je dédie ce billet à notre Ami Patriarch, Compagnon, qui nous a quitté dernièrement.

Capture d’écran 2013-10-12 à 19- Il est long et escarpé le chemin pour atteindre la grotte,

 mais la vue y est superbe ! -

*

Capture d’écran 2013-10-13 à 23

La Sainte-Baume est un massif provençal du Sud-Est de la France, qui s'étend entre les départements des Bouches-du-Rhône et du Var sur une superficie de 45 000 hectares.

Les deux sommets les plus élevés, de mêmes altitudes, sont le Joug de l'Aigle et le Signal des Béguines qui culminent à 1 148 mètres. Le massif comprend également sur son flanc ouest le point culminant des Bouches-du-Rhône : le Pic de Bertagne qui atteint l'altitude de 1 042 mètres.

Le caractère exceptionnel du site tient à la présence d'une hêtraie développée, préservée depuis des siècles, et de la grotte de Sainte Marie-Madeleine,  lieu de pèlerinage majeur au Moyen Âge.

(Source Wikipédia)

*La Grotte (en provençal baumo) de Sainte Marie-Madeleine est une Grotte naturelle creusée par l'érosion. Elle est dite "Sainte" du fait que, selon la tradition de Provence, Sainte Marie-Madeleine y vécut les trente dernières années de sa vie, retirée du monde.

Sainte Marie-Madeleine est une femme dont l'évangile nous dit qu'elle fut une "pécheresse dans la ville", de qui le Christ chassa sept démons, qui devint alors son disciple, qui l'honora trois années durant par sa fidélité aimante, qui fut une des rares parmi les disciples à être présente au pied de la croix, et à qui le Christ apparut en premier au matin de Pâques.

La tradition de Provence raconte qu'après la Résurrection de Jésus, lors des premières persécutions contre les Chrétiens, Marie-Madeleine et plusieurs autres disciples furent expulsés de Terre sainte. Confiés à un frêle esquif sans voile ni gouvernail, ils traversèrent miraculeusement la Méditerranée et accostèrent au lieu désormais appelé "Saintes-Maries-de-la-mer", près d'Arles.

Ces exilés devinrent les premiers évangélisateurs de la Provence. Marie-Madeleine prêcha à Marseille. Puis, désirant s'isoler, elle remonta l'Huveaune, franchit le bois sombre de la Baume et s'installa dans la grotte qui depuis porte son nom. Ici telle la bien-aimée du Cantique des Cantiques, "colombe cachée au creux des rochers, en des retraites escarpées", elle put s'adonner à la contemplation du bien-aimé, le Christ, rédempteur de cette humanité dont elle est la figure. La tradition dit que sept fois par jour les anges l'élevaient jusqu'aux plus hautes Sphères où résonnent leur céleste liturgie.

Capture d’écran 2013-10-13 à 12

(D'après plaquette sur place)

Capture d’écran 2013-10-12 à 19

Capture d’écran 2013-10-12 à 19

- Au départ du chemin du Canapé, dans la forêt,

un obélisque gravé sur toutes ses faces a été planté lors des Rameaux 2011

par des Compagnons de Brives-la-Gaillardes et de Toulon -

Il s'agit de Chef-d'Oeuvre de réception d'un graveur de pierre reçu Compagnon,

sous le nom de Languedoc Coeur Sincère,

voici ce qu'il nous raconte :

*

Capture d’écran 2013-10-28 à 07

Je ne me lancerai pas dans son déchiffrage, chacun aura loisir de suivre sa propre interprétation ;0)

Capture d’écran 2013-10-12 à 19


 

Capture d’écran 2013-10-12 à 19

Deux chemins mènent à la grotte, nous avons choisi "le chemin du canapé" pour l'aller si le nom paraît inspirer le repos il en est tout autre, les marches ne se comptent plus et... attention aux moustiques ! (sourire). Pour le retour nous avons emprunté celui "des roys".

*

La Forêt relique de la Sainte Baume s'étend sur plus de 138 hectares à une altitude moyenne de 750 mètres. Située à l'Ubac de la chaîne, elle bénéficie d'un micro climat. Vénérée depuis la plus Haute Antiquité, elle est unique en Provence. Elle fut de tout temps protégée et mise hors de coupe excepté durant l'époque révolutionnaire. Papes, Souverains et Comtes de Provence, Rois de France veillèrent au respect de cette interdiction :

- Le Pape Boniface VIII en 1299 frappant d'excommunicaiton quiconque touchera aux arbres de la forêt,

- Robert, Roi de Naples et Comte de Provence en 1319,

- Louis II, Comte de Provence, renouvelle "défense d'y chasser d'y couper du bois ou d'y faire paître les troupeaux sous peine d'amende",

- François 1er en 1538,

- Henri II en 1554. Ce dernier fit construire une chapelle aujourd'hui disparue,  à la lisière de la forêt et placer ses armes sur le fronton de la porte avec cette inscription " Sauvegarde du Roy" en signe de sa royale protection,

- Charles IX en 1564, "interdition de couper du bois pour faire galères, navires, et autres vaisseaux de mer",

- Le Parlement d'Aix en 1693 interdisant coupe, feu et pâturages "des bois et des hautes futaies".

En 1838, la forêt passe sous l'administration des eaux et forêts. De nos jours, elle est gérée par l'Office National des Forêts (O.N.F.) dépendant du Ministère de l'Agriculture.

Capture d’écran 2013-10-12 à 19

Capture d’écran 2013-10-12 à 18

Capture d’écran 2013-10-12 à 18

Capture d’écran 2013-10-12 à 18

- Ci-dessus la statue d'Henri-Dominique Lacordaire -

Capture d’écran 2013-10-12 à 18

Capture d’écran 2013-10-13 à 23

Capture d’écran 2013-10-13 à 23

Capture d’écran 2013-10-12 à 19

L'aménagement actuel de la grotte date pour l'essentiel de la restauration au XIXème siècle suite aux calamités destructrices de la terreur révolutionnaire (1793). La belle statue de la Vierge du XVIIème siècle a été préservée de la profanation grâce au zèle de huit habitants du Plan d'Aups. Les reliques placées sous l'escalier proviennent de Saint Maximin et furent léguées à la grotte en 1889. Ces vestiges, modestes, laissent deviner le prestige de ce pèlerinage antique qui prit son essor au XIIIème siècle.

Capture d’écran 2013-10-12 à 19

Capture d’écran 2013-10-12 à 19

C'est en 1279 que le futur Comte de Provence, Charles II d'Anjou, neveu de Saint Louis, redécouvre à Saint-Maximin les reliques de Marie-Madeleine autrefois dissimulées par crainte des profanations sarrasines (XIIIème siècle)... En 1295 il édifie la Basilique royale de Saint Maximin, écrin pour ce trésor de la foi que le Pape Boniface VIII confie à la garde des Dominicains. Ceux-ci prennent alors le relais d'une longue lignée de moines établis en ces lieux depuis l'Antiquité. Un petit couvent et une hôtellerie sont également érigés près de la Grotte. Dès lors les pélerins affluent nombreux : Rois, Papes, Saints et Saintes, Croyants, Crédules et Incrédules...

 Capture d’écran 2013-10-12 à 19

Capture d’écran 2013-10-12 à 19

Le très précieux reliquaire réalisé par l'orfèvre lyonnais, Armand Caillat contient les reliques attribuées à Marie Madeleine.

Son contenu ainsi que le crâne provenant de la Basilique Saint Maximin et des ossements de l'Eglise de la Madeleine à Paris ont fait l'objet d'une étude anthropologique en 1974.

La conclusion a été la suivante : "Sans pouvoir affirmer ou infirmer que les ossements examinés appartiennent au même sujet, on peut cependant dire qu'ils appartiennent à une femme de petite stature, de type méditerranéen gracile, et âgée d'une cinquantaine d'années".

Capture d’écran 2013-10-13 à 15

Après la Révolution, il faut attendre 1859 et l'audace du Père Henri-Dominique Lacordaire pour que le pèlerinage retrouve sa vigueur d'antan. D'autres noms illustreront cette nouvelle aube du pèlerinage, comme celui du frère Marie-Etienne Vayssière, dominicain au rayonnement simple et lumineux, gardien fidèle du sanctuaire de 1900 à 1932, ou celui des convers dominicains, Frère Henri (+1940) ou Frère Paul (+1983) immortalisés en Santon de Provence !

 (Texte depuis tablette sur place)

Capture d’écran 2013-10-12 à 19

- Au centre "La Pietà" une oeuvre de Marthe Spitzer 1932 - 

Capture d’écran 2013-10-12 à 18

"Quand on s'appuie au parapet de la Sainte-Baume, on a derrière soi la montagne elle-même,  qui court de l'occident à l'orient sur une ligne parallèle à la Méditerranée. En face s'étend une autre chaîne, plus basse et d'un aspect moins âpre, qui semble venir de Marseille, et qui, près de la Sainte-Baume, se termine brusquement par une pente rapide : c'est le mont Aurélien. Au-delà, et comme à l'arrière-garde de l'horizon, se dresse la croupe sauvage et ardue de Sainte-Victoire. Ce triple rempart ne laisse aucun passage à l'oeil, si ce n'est vers l'orient. Là s'ouvre une plaine étroite et circulaire formée par les collines qui descendent à la fois du Mont Aurélien, de la Sainte-Baume et de Sainte-Victoire. Dans cette plaine qui porte son nom, Saint Maximin avait bâti un oratoire par la même impulsion qui avait conduit Marie-madeleine à la Sainte-Baume. Tous les deux, l'un dans la montagne, l'autre dans la plaine, pouvaient apercevoir la retraite où Dieu les avait rapprochés sans les distraire".

(Extrait de H.-D. Lacordaire, Sainte Marie-Madeleine (1859), fervent plaidoyer pour le rétablissement des lieux saints de Provence). (D'après tablette lue sur place).

Capture d’écran 2013-10-13 à 12

 - Le Père Henri-Dominique Lacordaire (1802-1861) -

- Religieux, Prédicateur, Journaliste, Homme Politique français -

*

Capture d’écran 2013-10-12 à 18

Capture d’écran 2013-10-12 à 18

Capture d’écran 2013-10-12 à 18

- A suivre bientôt : La Basilique St Maximin


Les + :   Promenade fortement conseillée le panorama y est magnifique,

              Bonne ambiance (bonjours et sourires, quel bonheur !)

Les - :    Les marches inégales du chemin du Canapé,

              Les moustiques.

Divers : Chaussures de marche indispensables.


* * * Bises Aile * * * 

Capture d’écran 2013-10-17 à 12

27 octobre 2013

Avec ou sans Patte-nucure ?

Capture d’écran 2013-10-25 à 11

... en plus le petit poilu est chatouilleux :0))

Capture d’écran 2013-10-25 à 11

* * * * * A bientôt, bises, Aile * * * * *

24 octobre 2013

Qui a osé laisser... Une note de musique ?

Capture d’écran 2013-10-10 à 09


*** Bises - Aile ***

21 octobre 2013

Le Château d'Entrecasteaux - Var (83)

Capture d’écran 2013-10-10 à 09

Le Château d'Entrecasteaux est l'un des plus importants monuments historiques du Var.

Il représente 7 siècles d'histoire...

L'ancienne forteresse du XIème siècle a été remplacée par le Château actuel au cours des XV XVIe et XVIIIe siècles, elle surplombe la vallée de la Bresque.

Capture d’écran 2013-10-10 à 09

Capture d’écran 2013-10-10 à 09

Capture d’écran 2013-10-10 à 09

- Le jardin public à la française attribué à Le Nôtre -

*

Les grands personnages qui vécurent au château d'Entrecasteaux sont : 

Capture d’écran 2013-10-10 à 09

- François Adhémar de Monteil  (1632-1714) -

*

- François Adhémar de Monteil, Comte de Grignan, Baron d'Entrecasteaux, gendre de Madame de Sévigné,

- Raymond de Bruni, Trésorier Général de France,

Capture d’écran 2013-10-10 à 11

- Jean Baptiste d'Entrecasteaux (1761-1785) -

*

- Jean Baptiste, Marquis d'Entrecasteaux, né en 1761, Président du Parlement de Provence tristement célébre pour avoir sauvagement assassiné sa femme Angélique Pulcherie de Castellane Saint-Yves à l'aide d'un rasoir en mai 1784, faisant croire à un suicide puis à un vol qui aurait mal tourné - (L'homme amoureux d'une autre femme, Angélique de Pazéry Thorame épouse du Capitaine Mayol de Saint-Simon, aurait tenté plusieurs fois de se débarasser de son épouse : Il aurait provoqué sa chute en répandant des noyaux de cerises dans l'escalier alors qu'elle attendait un enfant elle s'en serait sortie avec une fracture, puis aurait tenté de l'empoisonner à deux reprises) - Grâce aux révélations des domestiques cet odieux personnage fut reconnu coupable, sa fuite au Portugal confirma le peu de doutes qui existaient encore à son endroit, il y fut incarcéré en 1785 et y mourut atteint d'une fièvre maligne à l'âge de 27 ans.

Capture d’écran 2013-10-10 à 10

- Antoine Bruny d'Entrecastaux (1737-1793) -

Navigateur français

*

- L'Amiral Antoine Reymond Joseph Bruny dit "Le Chevalier d'Entrecasteaux" né au Château en 1737, fut une des gloires de la Marine Royale, envoyé en mission de secours par Louis XVI à la recherche de La Pérouse disparu depuis trois ans dans le Pacifique sud. Il appareilla de Brest en septembre 1791, mourut du scorbut et de dysenterie le 20 Juillet 1793, sans mener à bien ses recherches, mais riche d'observations et de découvertes géographiques et scientifiques.

Après plusieurs décennies d'abandon, le Château pillé intégralement de son contenu à l'exception de ses cheminées fut restauré à partir de 1974 par le Peintre britannique Hugh Ian Macgarvie-Munn qui, jusqu'à son décès en 1981, le transforma en partie en musée.

Son propriétaire actuel, Alain Gayral, a amélioré les collections du Château tout en effectuant des restaurations minutieuses.

Capture d’écran 2013-10-10 à 09

- Vue du point culminant du village -

*

Les - :   Nous sommes tombés sur porte close, en effet les visites au mois de Juillet sont à 16 heures, dommage nous aurions beaucoup aimé rencontrer son courageux propriétaire qui s'occupe de tout et admirer ses collections.

Les + :    Le parc est public et bien entretenu,

              Jolie promenade à faire dans les hauteurs de la ville.


 *** Bises Aile ***
Publicité
Publicité
20 octobre 2013

La consolation d'un dimanche pluvieux...

Capture d’écran 2013-10-20 à 09

- Petite tarte au citron meringuée -

104022506-52357_371x268


* * * * * Bises - Aile * * * * *

17 octobre 2013

Rustrel - Le Colorado Provençal - Vaucluse (84)

Capture d’écran 2013-10-06 à 20

Capture d’écran 2013-10-09 à 10

Rustrel est une commune française située dans le Département du Vaucluse et la Région Provence-Alpes Côte d'Azur.

Capture d’écran 2013-10-06 à 21

Au nord d'Apt, au pied des Monts de Vaucluse...

Capture d’écran 2013-10-06 à 20

Le "Colorado Provençal" : Le labeur des ocriers au fil du temps allié à l'érosion de la nature nous offrent des paysages aux formes fantastiques.

Capture d’écran 2013-10-09 à 07

Ses sentiers en terre permettent de découvrir des falaises érodées comprenant plus de 20 teintes d'ocre, un paysage étonnant : Le Sahara, des cheminées de fées ...

Elles datent du crétacé et sont composées principalement de sables ocreux, de sables blancs et de cuirasses ferrugineuses.

Capture d’écran 2013-10-06 à 20

Capture d’écran 2013-10-09 à 06

Il y a plusieurs millions d’années, la mer se retire en laissant derrière elle des bancs de sables enrichis d'une argile ayant pour particularité de contenir du fer, la glauconie.

Capture d’écran 2013-10-06 à 21

Capture d’écran 2013-10-09 à 07

Le roussillonnais, Jean-Étienne Astier, eut l'idée, à la fin du XVIIème siècle, de faire passer le sable dans des bassins de décantation pour en extraire l'ocre. Il le fit ensuite cuire pour en garder les propriétés colorantes.

Six départements possédaient alors des gisements : le Vaucluse, mais aussi le Cher, la Drôme, le Gard, la Dordogne et l'Yonne.

Capture d’écran 2013-10-09 à 07

Capture d’écran 2013-10-06 à 21

L'arrivée du chemin de fer à Apt en 1877 permit l'exploitation intensive dans le Vaucluse. Créée en 1901, la Société des Ocres de France permit le développement du marché vers l'exportation. Les maxima de production furent atteints en  1929.

Capture d’écran 2013-10-06 à 21

Capture d’écran 2013-10-06 à 21

L'arrivée des colorants synthétiques vint progressivement concurrencer les ocres naturelles. Après un long déclin, l'exploitation des sites d'extraction s'arrêta peu à peu. Seul le site de production de Gargas reste en activité.

Capture d’écran 2013-10-09 à 06

Capture d’écran 2013-10-06 à 21

Capture d’écran 2013-10-09 à 06

Capture d’écran 2013-10-06 à 21

Devant la variété de couleurs et de paysages, une association se forme afin de sauvegarder le site et démarre alors une exploitation touristique.

Capture d’écran 2013-10-09 à 06

Capture d’écran 2013-10-09 à 06

De 1 km à 5,5 km sur des dénivelés allant de 10 à 150 m, "Le Colorado" se prête à la balade ou à la randonnée.

Sur le site, on peut encore voir les vestiges du travail des ocriers, bassins de décantation, canalisations, pompes...

Capture d’écran 2013-10-09 à 06

Capture d’écran 2013-10-06 à 21

Capture d’écran 2013-10-09 à 06

Capture d’écran 2013-10-09 à 06

Nous aurions aimé nous promener plus longuement, hélas nous avons eu droit à un orage magistral... Il a fallu activer la cadence et mine de rien il y a de la marche.

Capture d’écran 2013-10-09 à 07

- Les cheminées des fées -

Capture d’écran 2013-10-09 à 06

- L'aqueduc de Couloubrier (XIXème siècle) -

Il acheminait l'eau d'un ruisseau du massif vers un moulin situé au bord de la rivière Dôa, ce qui permettait de canaliser l'eau de ruissellement sur ce terrain fragile, il est restauré petit à petit.

(Sources : Dépliant de la visite, Wikipédia, le site officiel - Photos Ailonuages).

*

Cliquez sur l'image ci-dessous pour visiter le site officiel.

Capture d’écran 2013-10-09 à 09

Les + :     Originalité,

               Plusieurs itinéraires pour que tout le monde puisse en profiter selon ses capacités,

               Parking à l'ombre (Prix correct du droit de parking + visite),

               Petits services  de restauration sur place.

Les -  :    Balisage "bizarre" nous avons fini par nous perdre (rire),

              Bien surveiller les enfants.

Divers :   Le ramassage d'ocre sur place est  interdit... (Il y a une boutique),

              Il y a de la marche et de belles pauses photos donc prévoir suffisament de temps,

              Eviter les chaussettes blanches ou les baskets claires (çà tâche),

              S'informer de la météo pour profiter pleinement des couleurs.


 *** Bises Aile ***

14 octobre 2013

A votre bon coeur !

Capture d’écran 2013-10-09 à 11


     Bises à vous

     * * * Aile * * *

13 octobre 2013

Les petites tartes du week-end

Capture d’écran 2013-10-12 à 21

La Tarte au potimarron (Très simple à réaliser)

Ingrédients :

- Une pâte feuilletée,

- un potimarron,

- La moitié d'une petite brique de crème légère,

 - trois oeufs,

- des lamelles de jambon,

- deux poignées de gruyère râpé,

- sel/poivre.

*

Cuire à la vapeur le potimarron (pour ma part je l'ai fait au micro-ondes 20 minutes),

Précuire la pâte à 170°C four traditionnel pendant une dizaine de minutes,

Pendant ce temps éplucher le potimarron et l'écraser grossièrement, le mélanger avec les oeufs, la crème, le jambon et le gruyère, étaler le tout sur la pâte,

Faire cuire la tarte pendant 30 minutes 170°C four traditionnel et c'est tout !

Froid ou chaud c'est au choix et c'est vraiment très bon.

Capture d’écran 2013-10-12 à 21

*

Capture d’écran 2013-10-09 à 12

Petit pudding rhum/raisins avec paillettes de chocolat !

Là je n'y suis pour rien, merci à mon patissier ;0)


 * * * Bises Aile * * *

11 octobre 2013

Valensole et ses lavandes - Alpes de Haute Provence (04)

Capture d’écran 2013-10-06 à 11

Valensole est une commune française, située dans le Département des Alpes de Haute Provence.

La commune est très étendue, sur un terroir relativement plat dans un département montagnard. De plus, les rebords du plateau et les versants des vallées qui creusent le plateau offrent des conditions de culture variées complémentaires des parties planes du plateau. Elle met donc à profit cette situation exceptionnelle avec de nombreuses fermes, cultivant des céréales, de la lavande, des arbres fruitiers (oliviers - vignes) et l'or noir : la truffe.

Capture d’écran 2013-10-05 à 22

- La fontaine du centre ville -

Capture d’écran 2013-10-06 à 11

- Ce joli labrador avait une technique bien à lui pour se rafraîchir :

marcher en rond dans le lavoir

et semblait se livrer à l'exercice régulièrement (rire).

Capture d’écran 2013-10-06 à 11

Capture d’écran 2013-10-06 à 10

- Des religieuses à la lavande...

Un délice que l'on peut trouver dans la patisserie à côté de la fontaine ;0)

Capture d’écran 2013-10-06 à 11

Capture d’écran 2013-10-06 à 11


La Lavande appartient à la famille des Labiées qui comprend de nombreuses plantes aromatiques adaptées aux terres de la Provence, thym, sauge, romarin, origan, menthe, etc...
La tige présente une sommité florale disposée en épis sur une hampe et chacune de ses fleurs à calice bleuâtre porte des cellules riches d'une huile essentielle très odorante.

Il existe de nombreuses variétés de lavandes adaptées au climat provençal ; nous citerons les deux principales : Lavandula Spica ou Aspic, appelée aussi grande lavande, lavande mâle, dite aussi à larges feuilles (Lavandula latifolia). Lavandula vera, lavande fine ou lavande vraie ; on la connaît aussi sous le nom d'officinalis pour ses vertus thérapeutiques et augustifolia pour ses feuilles étroites.

- Lavande -

La lavande ou Lavandula Angustifolia se cultive généralement au dessus de 800 mètres.

La vraie lavande se distingue par ses petites touffes et un épi floral court.

Son huile essentielle, très subtile, au parfum doux et fin est recherchée par les parfumeurs et les laboratoires.

En usage externe : C’est un très bon antiseptique, elle est cicatrisante, relaxante, calmante.

En usage interne : Sur un sucre ou dans une infusion, elle est efficace pour les maux de tête, maux d'estomac, maux de gorge.


 

Lavandin

- Lavandin -

Le lavandin est un hybride, issu par pollinisation des abeilles entre la lavande vraie et l'aspic (lavande sauvage).

Il se présente sous la forme d'une touffe très développée en forme de boule.

Son huile essentielle plus forte et plus camphrée est très efficace en massage pour soulager les rhumatismes, les douleurs musculaires et en inhalations pour les affections respiratoires.

Juste un mot au sujet de l'aspic, elle est aussi connue sous le nom de Lavandula Latifolia. On la trouve à l'état sauvage à basse altitude (entre 200 et 800 mètres). Ses larges feuilles et ses longues hampes florales avec plusieurs épillets la différencient de la lavande fine.

(emprunté au site Angelvin)



Capture d’écran 2013-10-06 à 13

Nous nous sommes rendus dans la boutique Angelvin

(cliquez sur l'image ci-dessous pour accéder à leur site)

Capture d’écran 2013-10-06 à 13



Capture d’écran 2013-10-06 à 11

Capture d’écran 2013-10-06 à 11

Les tournesols côtoient les lavandes,

mais de curieuses fleurs côtoient les tournesols ...

Il s'agit en fait de ...

Capture d’écran 2013-10-06 à 10

... chinois !

Capture d’écran 2013-10-06 à 11

Pourquoi ? me direz-vous :

Une série télévisée est diffusée depuis quelques années en Chine qui se traduirait en français par "Rêves derrière un rideau de cristal" (une sorte d' "Amour Gloire et beauté" à la chinoise), l'intrigue amoureuse un peu cul-cul se situe en France dont une grosse partie est tournée en Provence. Depuis, dès la floraison des lavandes sur le plateau de Valensole, de jeunes chinoises ne cessent de rêver de se faire prendre en photo dans un style romantique à la française comme leurs héroïnes préférées.

Nous comprenons mieux la raison pour laquelle les chinois sont partout, passent des heures à tout photographier comme des trophés ce qui se trouve en France au risque de passer pour ridicules à nos yeux. 

Quelques petits malins ont trouvé la poule aux oeufs d'or et mettent tout cela en scène pour conditionner le futur touriste chinois  : "buvez du vin français, savourez le romantisme français de la capitale, le soleil du sud de la France, découvrez la gastronomie française, etc.". Concernant Valensole, d'après un article trouvé sur internet 70% des lavandes et dérivés seraient vendus aux asiatiques.


 Même scénario mais ailleurs ...

Il était une fois il n'y a pas si longtemps avant que l'histoire ne dérappe, la Ville de Tours organisait des mariages  "à la française,.en grand nombre. Plusieurs dizaines de couples déjà mariés en Chine, après être passés par les mains de coiffeurs et maquilleurs locaux pour se donner un style "à la française", renouvelaient leurs voeux, en troupeaux avec traducteurs, devant Monsieur le Maire, et clôturaient cette drôle de cérémonie assez embarrassés en se faisant un baiser langoureux à la française comme dans une série américaine ; Puis le centre ville se trouvait soudain envahi de voitures anciennes tonitruantes qui promenaient les couples tous coincés sous l'oeil goguenard, voir ahuri des passants ; Récupérés par leurs guides chinois, les jeunes mariés, toujours en tenue du grand jour, étaient amenés à pieds en rang bien ordonné dans la rue principale et se lançaient à l'assaut des produits de luxe en plein samedi après-midi, pour se procurer à prix d'or l'original de ce qui chez eux étaient souvent copié. Pour finir, après une balade bucolique, vin d'honneur et repas romantique étaient servis dans un des Châteaux de la Loire. Sans oublier les photos souvenirs où sous les robes des filles on pouvait apercevoir des baskets, tellement la cadence de la mise en scène était épuisante ... Le lendemain la lune de miel romantique se poursuivait sur Paris, l'Italie, la Suisse.

Une facture moyenne de ces noces 6000 euros/couple + faux frais dépenses personnelles pour 10 jours de "rêve romantique", sachant que ces couples étaient pour la plupart des cadres aux salaires moyens de 300 euros/mois. 

Il est à se demander parfois si cette image déformée de notre pays (nos régions) qui n'a rien de traditionnel, les a vraiment rendus heureux, est-ce qu'ils finissent par se rendre compte que certain(e)s n'hésitent pas à les prendre pour des pigeons à plumer ?

Je me rappelle d'un producteur de vin de Touraine qui m'avait dit un jour : "Attendez je vais chercher des bouteilles derrière, celles-ci (à portée de mains) c'est pour les chinois, de toutes manières ils ne reviendront pas pour nous dire que ce n'était pas bon...".

Capture d’écran 2013-10-06 à 11

- Il est plutôt risqué de se promener en jupon parmi les lavandes,

car les abeilles vrombissent ;0)))

honey24


Merci de vos visites,

* * * Bises Aile * * *

Publicité
Publicité
1 2 > >>
Publicité
Newsletter
Archives
Publicité