A mots couverts * * *
Merci encore mon petit Papa pour ce cadeau fabriqué de tes mains l'année dernière,
Comme je souhaitais l'emporter pour l'Avenir, ailleurs,
La petite maison aux Oiseaux n'a pas été peinte,
Je n'ai pas oublié, cet abri de patience,
En cette fin d'année la crèche s'y niche,
Si ce n'est notre croyance,
C'est au moins celle, d'une famille heureuse
de voir évoluer son petit garçon pour le meilleur...
Un neuvième Noël, en "fin" ?
Et l'on se met à rêver de ce que sera demain,
En compagnie d'un des Anges où le Nuage a commencé à voyager.
Sous ce Ciel,
nous aurons tenté d'apprivoiser les oies sauvages,
appris à écouter vibrer le panier d'Osier d'où sortent les mélopées de la Campagne,
neuf années à observer et rester discrets...
Et puis enfin, la porte de la cage s'entrouvre,
sur un monde dont on ignore encore tout...
Heureusement une étoile, celle qui brille le plus fort,
éclaire encore le chemin,
quand nous nous rendons chez les nôtres,
au Nord...
Ce matin, comme si nous voulions encore profiter de nos présences à pas comptés,
Rosy se laissait approcher à moins d'un mètre et même l'appareil ne lui faisait plus peur.
* * * Bises à toutes et tous, Aile * * *